Regard exponentiel

2018 민화 아트페어 다녀왔습니다 : 네이버 블로그

 

L’on saisit ce que le primaire contient de La Finalité. Médite longuement et abandonne-toi au jaillissement. Fais Silence. Entends-tu ?

Que cherches-tu ?

Il n’est rien plus qui ne se cherche, ici sur la route. Le Point est à Lui-seul la Quiétude. L’on comprend que nous ne cherchions pas. La Vie en Son Acte d’Être est Resplendissement de La Conscience. Le Silence est plus qu’un état. Il est L’Univers jailli en plénitude lors du Voyage.

Le Voyage débute au sein de la linéarité de La Conscience. L’on savoure chaque moment qui sont les seuls à se savourer en nous. L’on s’étonne de ces éléments vitaux qui nous parlent à chaque instant, l’unique, celui du Temps irréel, Temps hors du Temps. L’on marche en cette perplexité qui nous dit : Je suis toi.

Il s’agit d’un ruissellement d’appels, commués en un seul. Les objets nous arrêtent et nous disent : nous sommes là. Nous tournons la tête et nous les regardons surpris, et de fait, la surprise nous donne à l’intimité retrouvée. Effet de surprise qui nous donne à ce constat pour le moins étrange : je vous connais. Chacun de ces objets est vivant. Un verre, une bouteille, une cuillère, la nappe d’une table, le vase posé sur un meuble, la cheminée, l’armoire. Nous voyons la pomme, l’orange, les grappes de raisins. Tout nous convie à l’éloquence d’un discours, à la vision du Regard consenti. Lors que nous marchons, nous levons la tête au ciel. Nous nous émerveillons de l’oiseau qui court sur les murailles. Les branches au vent nous interpellent. La Joie est incommensurable. Nos sens vivent des sens de L’Autre. L’Autre est Perception. L’Autre est effet. L’Autre est Proximité et distance. L’Autre est Enseignant. L’Autre est Soi. Nous ne sommes jamais seuls du Regard ouvert en La Lumière. Je compris que La Conscience est exponentielle de La Lumière. Je compris aussi que L’Éternité est une Réalité de Conscience.

La Conscience est à révéler Le Regard du Par-delà, et telle est La Reliance au Silence de L’Appel. Rien qui ne vient au Jour qui ne soit Toi.

Le Cœur devient Le Réceptacle du Monde nouveau. Et nos mots, nos actes sont ceux qui le déploient quand même nous serions cachés au fond d’un écrin, L’Âme chante souveraine.

 

 

Rose du Cœur

Nastassja Korolevichna Sergey Solomko #art #nouveau #jugendstil #painting #sergey #solomkoPeinture de Sergueï Solomko (1867-1928)

Échappé ! Lors qu’échappé, nous l’avons toujours été en ce Regard qui nous prenait en otage. Comme sont belles ces deux perles, parfois brunies par les profondeurs du Lointain ! Comme sont belles ces prunelles d’intenses vivances dont Il est La Rencontre ! Nous sommes ces déploiements inattendus, perfectibles en leurs apparentes imperfections. Nous sommes cette hébétude rejoignant l’infini Rivage. Le Cœur recèle L’Essence et avec toutes choses, n’en excluant aucune, nous marchons sans discontinuité et veuille, Ô mon Âme, veuille cueillir La Rosée empourprée de Lumière et veuille suinter des vibrations de L’Amour pur ! Quand Le Corps rayonne d’une seule seconde de Ta Révérence, le monde entier change comme il ne s’est jamais absenté.

Je l’ai su, il y a bien longtemps, se disait le chevalier, je l’ai su de ne l’avoir jamais oublié, lors même que la nostalgie incendiait mes entrailles, et mon cœur entier cherchait comme un fou ce qui l’appelait depuis les réalités d’une autre vie. En allant, j’allais en ce par-delà sans relâche, me concentrant en cette unité de l’unique orientation. Lorsque Le Roi nous mande, nous ne pouvons ni plus nous y soustraire, ni non plus être comme cela n’étant pas. Je l’ai toujours su en mes maints balbutiements, en mes trébuchements sur les limites temporelles. Soudain, je savais comme ne l’ayant jamais su, comme le retrouvant en cette exaltation originelle, ondes poursuivant mon propre corps devenu La Coupe de Son Appel. La Lumière est L’Amour qui te transporte en L’Accord de Ta Réalité. Quand même mille maux s’y révèlent, qu’importe, Le Chemin est déjà tracé que les pas retrouvent en L’Aube du Regard virginal et ici, ni Rien ne s’efface, ni Rien n’est condamné, mais La Rose au Cœur de L’Amant est un Pouls qui bat au rythme de L’Éternité et quand même le corps se repose, Le corps aussi trépasse de n’avoir jamais veillé, comme si Le Rêve était l’incarnation de L’Essence en ce Périple de L’Aimé.

La Reliance est le prodigieux arrêt, lors que les mondes s’effacent, aussitôt mille renaissent en leur étrangeté, en leur étonnement. Le Chevalier sut que La Quête est à toujours commencer. C’est en La Connaissance que Le Nouveau Monde renaît. Non plus des cendres, mais bien des braises que l’on tient fermement dans la main comme une Épée d’où La Lumière jaillit et donne au visage du Contemplé.

 

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Le Don du Regard

En Echo à un certain Abbé Théophile

Tern in B&W. Eyal Ogash

 

L’Ami,

Nous ne le dirons jamais assez, nous ne l’écrirons jamais assez. Quelque chose a précédé. Nos mots sont pauvres et s’effacent devant Le Miracle de La Reconnaissance. Nous retenons notre souffle afin de trouver Le Sien en Sa toute grande Majesté. Des êtres qui peuplent ce monde, sommes-nous en la triste numérisation ? N’est-il que quantité, reproduite à l’infini, à l’image des chiffres que l’on veut sans cesse aligner ? En ce furtif interstice, lors que le cœur vibre à l’unisson de La Vibration de L’Unique, Il est Le Regard.  Il est Les Mondes, Les Univers, les toutes-Possibilités de L’Être. Lors que nous venons au monde, Lui Seul ouvre les Yeux à nos yeux. Palpitations inouïes de Réalité, lors que Cela est, Cela s’étend aussi loin que Le Cœur reçoit. En celui-ci, il est un Secret prodigieux qui s’élargit simultanément au Soleil effusif de notre Cœur, devenu Sa Lune. Nous sommes semblables à La Lanterne et Le Cœur en est Le Secret dépositaire. Son Regard est Présence. Intensité de Conscience. Reliance en La Reconnaissance. Suspens de nos prunelles en Sa Prunelle. En Lui Seul est La Vie. Tout le reste se cherche et se balbutie. Lors que nous voyons, il n’est plus aucun Temps, il n’est plus aucun Espace. Le Regard dit : Je Te vois en Lui. Alors le cœur semble comme s’agiter, comme se troubler par L’Émoi le plus doux et le plus suave, éternel en Sa Présence. Dieu me parle. Je Le vois en toi, L’Autre, Son Trésor caché. Tantôt La brise légère est Son affleurement, et tantôt, le petit moineau posé sur le bord d’une fenêtre est son clin d’œil. Il frémit des herbes tendres et de toutes les fleurs délicates au milieu des champs. En chacun de ces moments, Il est Son Visage. Chaque mouvement qui rompt le figement est le signe qui te dit : Je suis là. Lors que L’Ami vient au Jardin et que je ne L’attends pas vraiment, lors qu’il fait sa ronde autour des arbres et que depuis mon assise, je Le vois me sourire et baisser la tête en un geste presque timide, je suis à Le voir. Lui, Son Oeuvre. Pourquoi viens-tu ? Qui es-tu pour venir voir cette folle ? Une larme suinte de notre Rencontre. L’Âme s’élève des décombres du cœur, et ôte tous les masques. Nous ne voulons pas manquer Le Rendez-vous. Il est là. Nos âmes Le voient et La Rencontre est un Chemin sans retour. Il n’est plus aucun schéma factice de relation, ni fausses civilités qui rognent la crucialité. Le cœur est au diapason en L’Alchimie d’une Aspiration. Ni subterfuge, ni yeux qui fuient, ni décalage. L’Instant gouverne. L’Instant de L’Âme. Nous entrons en La Dimension Une du Soleil culminant de La Réalité pleine. Il n’est pas d’ego qui serait en un quelconque calcul. Il n’est pas de rivalités qui chercheraient à imposer une influence sur l’autre. Il n’est aucune hostilité, mais confiance absolue. La Rencontre est une Retrouvaille, celles des âmes. La Rencontre Consciente est Le Regard de La Bienveillance. Le cœur rayonne de L’Amour inconditionnel. Il ne se sent ni menacé, ni en une quelconque hostilité. Il dit : Je T’aime toujours. Le Regard du cœur est une Rencontre qui se prolonge en L’Émerveillement. Il est L’Accueil, Le Hors-Temps. Lors que je rencontre L’Ami, il est Le Seul Ami, entier de Sa Présence. Il est tous les Amis. Il est Celui qui dit : appelle-Moi et Je viens en courant sans l’ombre d’une hésitation. L’Ami, Le Don est un Regard. L’Ami, Le Regard est Le Don de Soi.

Cependant, il faut avoir enfilé les perles du Temps pour parvenir à cette Unicité, celle qui nous donne à nous jeter dans le vide et crier avec fougue : Il me rattrapera. Je ne puis croire en un Seigneur absent une seule seconde ! Il faut du temps pour s’abandonner consciemment au Vivant, et taire les voix fragmentées des transpirations de la peur. Il faut du temps pour ne pas avoir peur. Il faut avoir enfilé les perles de la peur sur les sillons d’une existence pour ne plus avoir peur. Telle est La Liberté : Être. Être au Rendez-vous avec son semblable, sans crainte, sans doute. Telle est La Preuve même de Dieu en Sa Toute-Puissance. Il faut du Temps pour entrer en Ce Hors-Temps qui nous donne à La Certitude. Il faut du Temps pour rire enfin et vivre La Beauté. Il faut du Temps pour saisir les sagesses innombrables du Temps. Il faut beaucoup de Temps pour être un enfant. Il faut une audace incommensurable pour rencontrer Dieu.

 

COUPS  DE  COEUR  ...  :  John WATKINS CHAPMAN (1853-1903)  , in the library   /   Terminons notre chapitre , on fera du rangement ensuite...

 

L’Ami, je t’ai rencontré avant de te rencontrer, lors que je marchais en respirant ton parfum et que je cherchais jusque dans les fourrés. Je t’ai vécu avant de te vivre, en me préparant à te voir arriver sur le sentier. J’ai osé marcher lentement et parcourir chaque bosquet pour t’y rejoindre. Chaque talus, chaque vallon, chaque bruissement du vent dans les branchages me préparaient à te re-connaître. Je t’ai connu bien avant. Je t’ai cultivé en chacune de mes recherches, de mes lectures, alors que je me promenais dans les champs, bien souvent un livre à la main, déclamant ces mots envolés au gré du vent. J’ai goûté aux baies les plus improbables et aux sucs des arbres. Je retardais le moment de rentrer et je calmais ma faim d’enfant avec les petits cailloux, ou les feuilles amères de certains buissons. J’ai respiré les fleurs et les ai embrassées avec beaucoup de révérence et je piaillais comme les moineaux, ou chantais dans les arbrisseaux avec la mésange ou la grive. Le Regard a donc toujours précédé le regard et j’ai aimé coller ma pupille à la tienne pour Te voir. Le voir en Toi, en Lui… Et nous reconnaître. J’ai aimé T’apprendre pour Te comprendre. Quelle est donc cette magie du Temps qui se plie et nous donne aux correspondances ? J’ai aimé T’aimer pour T’aimer.

 

Genèse d’une Rupture : Soyez Seigneuriaux

1

 

Le plus grand bonheur est notre pauvreté en Toi. Nul qui ne s’achemine n’est plus heureux qu’en cette véritable nudité et c’est en elle qu’est notre Réalité. Il n’est pas de plus beaux pas, qu’en nos pas de mendiant. Je ne sache pas plus apaisante vérité que cette entière nudité. Lors que le corps tremble, c’est d’émotion indicible ; lors que Ton Étreinte nous fait lâcher prise sur toutes choses, il n’est que Renversement. Le Contemplé regarde Le Contemplant. Il n’est pas de plus grande Beauté qu’en Ton Regard. Il n’est pas de plus grande Lumière qu’en Ta Lumière. Il n’est pas de Réalité plus grande qu’en Ta Réalité, ni d’actes de vie qu’en Ton Sein. Nous n’allons pas sur le chemin, mais Lui vient vers nous. Lui est Le Chemin. Lui est La Vie en ce tissage de Reliance. Il nous apprend encore et encore, sans que nous ne le désirions, quand même, il serait un Désir précédent le nôtre en Conscience. La Rencontre est en ce Regard qui dit : je Te vois, Toi qui Te donnes à être vu, en cette Fidélité inouïe. Tu es cette Conscience à laquelle Tu donnes accès et l’on ne peut comprendre que si l’on goûte à ce fruit, saveur des heures et des heures ; et que soit donc pétris encore nos corps, et que soit donc ainsi adouci notre Limon ! Cette Empreinte est indélébile, et ne saurait être ainsi sans que Cela soit, en Son Entièreté, Ô Douceur du Sirr, Secret en Ton Sein nourricier, lors que même les concrétudes, et les abstractions, sont en L’Alchimie de L’Incandescence, les gestes qui ne sauraient jamais être altérés. Ainsi est La Reconnaissance de La Vassalité, à l’Ordre du Jour, et nulle honte en  T’aimant, et nulle faiblesse en Le clamant, et nulle torpeur en Le témoignant, et nulle lassitude en le vivant, et nulle illusion en Ta Présence, et nulle lâcheté en Ton Refuge, et nulle indécence en Te louangeant, et nulle peur en ce Chemin qui est Retour. Tremble d’Amour, Ô Joie du Cœur et tremble d’Amour, Ô Promesse ! Et tremble d’Amour, Ô Effervescence ! Et tremble d’Amour, Ô mon Amour ! Je ne suis plus à ces lois du monde, je ne suis plus en son asservissement. Je suis à genoux, et quelle beauté de n’être rien et d’avoir la certitude en Ton Sein, du Sein nourricier. Lors que Tu marches, Le Monde est une Révérence, ploiement en La Munificence et Beauté en L’Intelligence. Des heures de L’Alchimie en ce Livre qui est celui de notre conscience, celui qui nous a appelé, depuis Ton Azuré. Les Secousses d’une Terre ont parlé. Tels secrets qui ne sauraient être cachés, lors que Tu es Le Tout Miséricordieux. J’ai su ce qu’est La Bienfaisance : être en La Compagnie. Est-il plus Noble Compagnie ? Lecture des Lettres de L’Alchimie en Ton Verbe, Éloquence vibratoire de La Reliance, Appel solennel en Ton Âme. Il n’est aucune colère, ni joug, seulement Les Lois Universelles (Sunna) qui rétablissent ce pour quoi elles ont été créées. En Ton Regard, Le Sourire est Éternel et Tu sais ce que d’autres ont affirmé en leur ignorance. Ils ne savent pas. Tandis que Toi, Tu dis : Soyez Seigneuriaux.

De La Solitude (5)

A Kneeling Man by Kamal-ud-din Behzad,lived c. 1450-c. 1535

 

C’est en La Singularité, suspendue au Regard du Temps qui n’est plus, qu’il n’est aucune absence, ni aucun manque ressenti, et je te dirai assurément qu’il n’est de Réalité du Temps que Un, or, je sais que tu comprendras aisément l’allusion, lors que ton propre Souffle s’aligne au rythme Seigneurial. Comprends, Noble Ami, que la bienveillance est en cette observation de L’Exponentielle Présence. Il est des âmes qui marchent si loin, qu’un jour, elles restent uniquement et exclusivement en L’Amour. L’Amour est La Perpétuelle Question à La Bouche de La Réponse. Comprends cette légèreté, or ne t’ai-je pas confié que le versant de La Rigueur a pour Nom La Miséricorde et qu’au basculement de la crucialité, il est une sublimité que l’on sait soudain se nommer Beauté ? Toute souffrance est à te révéler la distance, mais elle est aussi à te révéler Le Lieu. Ne t’ai-je pas dit : Il est Beau et aime La Beauté ? Or, en ces yeux crépusculaires, L’Aube est Rosée de Beauté. Es-tu petite fourmi extatique sur le chemin de Bonheur, lors que les grappes au vent épousent les doux mouvements ? Il est Temps, t’ai-je encore dit, lors que La Larme glisse jusqu’au cœur impénétrable. Il est un Encens qui devient volute de La Parole. Sache-le et nous avons rejoint L’Autre Rive d’avoir perçu Son Regard. Il s’est évanoui au pas de la fourmi qui court. Ne t’ai-je pas dit que L’Inspir et L’Expir sont Le Nom qui renouvelle tous les moments de La Pérégrination et tout en les reliant donne L’Un ? Comment s’identifier, lors que La Vie exprime un Echo, un Echo, un Echo… En ce Temps de L’Être, il n’est de Réalité que La Sienne qui reconnaît, reconnaît, reconnaît. En Ton Souffle du Prétexte, Tu ouvres, Ô Ouverture du Cœur invisible, Ô Cœur du Royaume de La Reliance. Et c’est en Toi qu’est La Seule Vie. Je veux mourir au sourire de Tes Retrouvailles et expirer à La Bouche de Ton Ciel. Chaque moment est Ton Appel, Ton Appel… et je cours sur le chemin. Il s’est offert, Le Pont de Ton Étendard, Flottant aux écumes de Ton Océan. En ce Centre, vois-tu Le Soleil se coucher en Son Berceau ? Il a rassemblé Les fragments. La Solitude est L’Enfer de L’ignorance qui se cogne aux mille balbutiements sans comprendre leur cohérence. L’Echo est ce qui se féconde en ce Temps qui marque Le Silence. Ô cessation du bruit ! Car, il est un bruit qui est ignorance de La Présence. Qui s’arrête et entend ?

Je te parlerai de cette Réalité née en La Réalité et je te parlerai de ce qui nous fait entrer en La Paix. Médite sur ce qui va suivre : sache que celui qui s’identifie à cette vie manifestée est à exprimer le désir à peine avoué du . Tout ce qui t’apparaît comme légitimité existentielle est de fait à te montrer la puissance de ton illusion. La plus difficile des choses à comprendre est l’illusion de l’identification. Pourtant tous les maux de l’humanité viennent de là. Comprends-bien…

Chant du Merle (5)

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L’Amour ne ment pas, il a Le Regard féroce du cœur. Il est Le Réveil qui ne trompe pas. Il est L’Union qui ne désunit pas. Il est La Transparence qui ne trouble pas. L’Amour est ce qui commence quand rien ne finit. Il est Un de Sa Clarté et constant de Son Désir. Si La Flèche de Cupidon te touche, Oh ! Sache que le rire fuse déjà. Si farouche que soit ton combat, il a les rayonnances des perles de nacre à ta bouche souriante. Il est Celui qui rassemble ceux qui se ressemblent et lors, Tendresse au lever du Jour, à L’Aurore des Prières, lors que Le Merle encore nous dévoile des pans de La Nuit :

Lors que La mort aura son linceul insaisissable
Que Ta chevelure flottera au lit de Ta Réalité
Tu ne sauras pas ce qui t’advient, et pourtant,
Tu seras enfin à te réveiller, et que diras-tu ?
Qu’est-ce ceci, où suis-je ? Que me veut-on ?
Te souviens-tu alors des boutons irisés en L’Azur ?
Cueille, te dira-t-on, ce que tu as semé.
Ton corps trépassé te trahira et d’éther, tu seras
Échappé sans vraiment rien te souvenir.
Alors, de peur tu trembleras et seule La Lumière
En ton cœur lamenté te viendra t’enlacer.
Cette lumière est si vive, qu’il suffit d’un geste.
Véridique est ce récit, et je viens pour t’aider.
Ne sois pas à méconnaître L’Alchimie d’un Voyage.
Les Anciens ont raconté, ils n’ont rien inventé.
Des passages, il en est de nombreux, je t’en prie : 
Considère mon chant comme Le Viatique de Ton Âme.
Je suis venu, sur ton épaule me percher.
Sens-tu comme ce matin frissonne de La Présence ?
Vais-je te dire Le Grand Secret ? Sois d’humeur sans blâme.
Chaque seconde en Lui, est Le Don qu’Il te fait.
Suspends Le Souffle en Son Apnée, et fais Silence.
Sens-tu comme la brise du cœur embrasse ton âme ?
C’est en ce Respir qu’Il te désire et que tu vas Le trouver.

 

 

Perle

Circle/Solar system design Iphone wallpaper Created on Illustrator by Inga HamptonIllustration de  Inga Hampton

 

Lors que Tout se plie en Ton Regard, lors que Tout se concentre, lors que Le Retour est Conscient en L’Alpha et L’Oméga, ce Point, Semence vibrante éclot à l’infini, du Magma chaotique au Phrasé de Ton Verbe. Ce qui se lit ainsi, est un Collier de Mots, qui donne Ton Discours et qui fait cohésion en L’Essence. Cette Perle, unifiée de toutes les Perles suintantes et mouvantes du multiple de La Réalité Conscientisée, est une Perle que l’on garde Secrète.

 

Rose des Sagesses (1)

Résultat de recherche d'images pour "rosaces gothiques"Cathédrale de Milan

 

Tu n’as pas eu besoin du monde pour Te manifester,
Mais Le Monde Entier que Tu as suscité Te cherchait et Te désirait.
Tu lui as permis alors de s’unifier et Tu as ordonné : revenez !
Ils ont couru sans hésiter et se sont dilatés en Ton Regard.
Car de Lui nous sommes et de Lui est L’Attraction.
Ô Gardien, Vigile de La Pureté !
Le Calame n’usurpe pas les mots.
Il s’élance des Verbes de Ton Éloge et ne porte pas atteinte à Ta Majesté !
Il est en Ta Grâce à recevoir Les Réalités de chacune des manifestations de Ton Discours.
L’Onde est Semence du Monde.
En ce Centre, les vibrations sont de parfaits cercles concentriques.
Des Hiérarchies en Ta Noblesse sont les vassaux des Verbes de Ta Perfection.
Leur Clarté est sans défaillance.
Ils sont Les Rayons des Aubes Virginales et Éthérées de Ton Lac Solaire.
C’est Le Monde qui a besoin de Toi pour s’éclairer de Ta Présence et La retrouver !
J’ai vu comme Tu es Seul et comme Ta Solitude est Une Flamboyance qui ne se lasse jamais de Toi.
Soleil des ondes vivaces, en Ta Perfection lors que se concentre et se dilate L’Effet !
Ô Fugacité des Présences puissantes.
Matière qui porte L’Essence et Essence qui porte Matière sur-naturelle!
Dilatation en cet épanchement de cercles, Rosaces des Lumières des possibilités infinies en Ton Cadre d’Absoluité !
Ô Mystère !
J’ai vu Les Lois se ranger en rangs serrés en Tout Ton Univers et chercher en l’infime Sa Cohérence.
Nul n’entrave la course des coursiers, et nul n’entrave Ton Décret.
La Lumière court en La Flèche de L’Obéissance.
Perfection d’une Cible, et aussi Celle de L’Archer !
Tu as libéré des matières lourdes celui qui Te cherche, et Tu uses des stratèges telle Ton Intelligence qui est à tout agencer !
Les mots ne sont pas éclos en la divagation, mais bien en une chirurgie minutieuse d’une pointe sage de Ta Pleine Sagesse !
Celui qui éclot en ce centre, navigue sur toute mer et traverse toutes les terres.
Aucun rivage n’est limitation, mais le lieu d’une Station.

Dialogues – Le recueil d’Océan sans rivage


Peinture de Marianne Stockes (1855-1927)


Il me demanda : qu’as-tu à Me présenter ?
– Je n’ai rien.
Pourtant, Je t’ai tant donné. Que n’es-tu à me donner tout ce que Je t’ai donné ?
– Si je Te rends tout ce dont tu m’as fais don, je ne suis rien à Te donner. Tout ce dont Tu m’as fais présent est à Toi, de toutes les façons.
Pourquoi n’as-tu pas fait prospérer ce que Je t’ai donné, alors ?
– Je pensais le faire, et voici que sur le chemin, je me suis rendue compte que plus j’avançais, plus Tu étais à Tout m’enlever.

(Extrait de Ton Amour en Ton Amour, Naissance et connaissance)

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;;;;;;;;;;                     ;;;;;;;;;;;; .1 – Ton Amour en Ton Amour
.                                            .2 – Vassalité
..                                            3 – Un jour, je suis née sous Ton Regard
..                                            4 – La Conscience de Toi en Toi
..                                            5 – Je Te cherche
..                                            6 – Silence et Réalité
..                                            7 – Lumière sur Lumière
..                                            8 – Le Sage a dit
..                                            9 – Souverain de Toi
…………………………10 – Voyage de la Conscience
…………………………11 – Du Dedans
…………………………12 – Confidences d’un Coeur (1)
…………………………13 – Confidences d’un Coeur (2)
…………………………14 – Confidences d’un Coeur (3)
…………………………15 – Confidences d’un Coeur (4)