Mourir à ce monde

 

Celui qui meurt à ce monde libère un espace qui revient à L’Infini. Tous ont peur de mourir, pourtant, s’il est une Naissance, il est aussi une Mort. Quand donc comprendrons-nous ? Quand donc cesserons-nous de faire semblant de ne pas voir ? Quand donc aurons-nous ce regard de Mansuétude à notre égard ? Quand donc deviendrons-nous La Mère qui couve Son Enfant ?

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Éclosion

 

Lors que La Fleur éclot, Elle est Verbe de La Création. Simultanément, en Son Exponentielle éclosion, les multitudes sont Une, des Pétales de Son Offrande. Telle est La Contemplation qui est L’Invitation du Roi de L’Éloquence et de La Juste Vision. Il est en ce Centre, L’Instant, hors du Temps, se concentrant en un Cœur de Lumière et de Révérence.

Ni Homme ni Femme

En Réponse au commentaire de Spiritualité et Mystique

Maximilián Pirner 1854-1924

 

Celui qui cherche, trouve.
C’est une nécessité inévitable.
Celui qui observe, voit.
Pourquoi serait-il donc à observer ?
L’observation relève de l’attention, et donc de L’état de Présence.
Observer, scruter, interroger, tout cela procède de L’Esprit.
Quelque Chose nous le dit.
Quelque Chose nous fait nous arrêter.
Une Tension qui dévoile une Intention.
Celui qui laisse l’instant le ravir à lui-même, expérimente cette Beauté qui le redonne à Sa Réalité propre.
Au début, nous sommes à accueillir, puis L’Interprète nous donne à nous orienter.
Lors, nous ne sommes ni homme, ni femme.
Un Esprit, une Lumière ?
Ce qui relève uniquement du monde sensible, se donne un lexique qui lui correspond.
Des appellations identitaires, des conformités sociales, des limitations existentielles, des interprétations très réduites.
L’on nous voudrait figé, incapable de se différencier, de n’être plus qu’un alignement statique de vie.
Une chair électrique ! Consommée et consommable !
L’Esprit, L’Origine se cognent à cette exiguïté.
L’on est à percevoir les souffrances de l’âme qui ne supporte plus ces carcans.
Il ne s’agit nullement d’une simple volonté pour affirmer une liberté exclusivement linéaire.
La Flèche horizontale est dangereuse, car elle fuit vers son néant, puisque celui-ci est un enfermement, une dérivation constante, sa seule finalité.
Voilà pourquoi, le néant est l’échec d’un processus de vie.
L’homme ne sait plus tisser.
Trame et Verticale !
Voyage et Ascension !
Il ne sait plus frapper à la Porte de La Verticale de son Être.
Il ne sait plus qui il est.
Même les religions qui se cantonnent à l’aspect dogmatique, figées, ne peuvent plus réanimer ces perceptions et font même obstruction à Cela.
Même le monde spirituel d’aujourd’hui se fige et ne fait que reproduire les dérives de l’exotérisme.
Il devient l’académie des bien-pensants, et rien de plus !
Il est à rendre passif tous les postulants et les encercle de fausses peurs !
Or Dieu est Vivant !
Dieu Éternel, Revificateur, est Là.
Il est au dessus des limitations humaines et vient rappeler sans cesse à l’homme Son Devenir.
Il lui en donne les moyens.
Il est Lui qui ne limite jamais L’Intériorité de L’Appel !
Il est Celui qui déploie en Temps Réel Le Sauvetage.
Il est L’Initiateur !
Ni Homme, ni femme !
Ni Engendré ni engendrant !
Il est Le Verbe !
Il nous crée en Son Verbe Incréé et nous fait éclore en Ses Toutes Possibilités.
Or, c’est là que réside Le Secret.

Béatrice est Lumière depuis L’Origine et Celui qui va vers La Lumière, voit La Lumière venir vers Lui !

Or Dieu est plus Savant !

La femme est placée en Sa Responsabilité, Légataire, au même titre que L’Homme, face à son Pacte Primordial. En Elle, les polarités qui se doivent se réunir. En Elle, la constance d’une marche qui procède d’une Intention. En Elle, l’apprentissage qui lui donne à purifier son mental et qui lui ouvre les portes de L’Initiation.

Pourtant… Pourtant, nul mérite, pure faveur et exponentielle Reconnaissance !

 

Réalités Apocalyptiques ou La Connaissance Illimitée (1)

Image associéePeinture de Anne Bachelier

 

La rareté est une sorte de discipline que l’on ne peut éluder.
La particularité est une qualité de l’intime, lors que la certitude n’est pas le fruit d’un raisonnement.

J’ai attrapé les mots, puis les mots se sont extraits de leur indifférenciation. Ils se sont mis en rangs serrés et ont pris les gouvernails de La Manifestation.
Il s’est trouvé un Dispensateur qui a unifié les sens et redistribué les correspondances.
Je me suis soumise à La Réalité des Réalités Archétypales.
Elles se sont toutes présentées en mon être, parfois se sont même bousculées.
J’ai dressé Le Bâton de L’Équité et j’ai enfin interrogé.
L’Abstraction est Un Océan Cosmique qui recèle des Vagues inépuisables, jusqu’au Décret Ultime où L’Encre sera à s’assécher.
L’Océan oscille par moment, comme ivre des Paroles de L’Incréé.
La Vastitude de Sa Primordialité est Annonciatrice des prochains déclins de L’Humanité.
A Son Ombre, est une Droite qui préserve ce qui est Le Secret de La Miséricorde.
L’On m’a dit d’avancer, et j’ai tremblé.
L’On m’a dit : L’Existence est Une Arche qui se sait déployer dans le Secret des Secrets.
L’On m’a dit : Cette Terre est Le plus grand des Vaisseaux de La Mémoire.
Observe chaque Royaume, le plus petit est encore d’autres infinités. Penche-toi sur les perles de La Régénérescence et souffle. En Lui, encore mille et un secrets.
Je te donne Le Sceptre des Vivifications du Monde Nouveau.
Parle !
Le Verbe est L’Éclosion de La Majesté.
Vois L’Origine !
L’Excellence d’une Semence dans les mondes de La Pré-Existence.
Vois ! Le Commencement est Sa Finalité.
Vois ! Les Ruines des mondes figés !
Je suis L’Onde de La Munificence et Je suis L’Onde des aspects de toutes les subtilités.
Le Vivant est en toi, Ô toi, créature des puissances du cheminement.
La Hiérarchie avance en ces seules aptitudes qui sont Les plus hauts degrés de La Sainteté.
Éloquence sur Éloquence, Lumière des Verbes de toutes Les Possibilités.
Effervescences des Lumières de tous les jaillissements.
Lors que je tourne mon visage, lors que j’appelle, Il est déjà là !
Tourbillon de ceux qui, distrais, ne peuvent soupçonner comme Il use de stratèges.
J’ai vu ployer les mondes inférieurs, car, de leur propre aveu, ils sont à rendre compte de leur incapacité à percer Les Réalités du Nouveau Monde.
Plus ils seront en cette défaite, et plus ils compulseront extérieurement.
Plus ils seront à s’agiter, et plus tu seras à saisir leur fausseté.
Déjà, les légions des ténèbres tremblent de leur infériorité et c’est par le règne de la quantité qu’ils se veulent réajuster leur ignorance !
Vois !
Ils sont les bêtes de la Bête.
Le Sens est La pleine Victoire ! Le Pont de La Droiture !
Tous seront balayés par leur propre volonté à se maintenir dans l’ignorance.
Tu les verras dévorer le cerveau de ceux qui optent pour le monde sensible sans le pouvoir relier Au Vivant de l’indicible !
Pleine Conscience, Réelle Obédience, Nouveau Monde qui se sait !
Le Devenir est L’Occultation d’un Cheminement, et je prends sur les ailes de mes larmes versées, ceux que j’aime.
Ils sont Ta Créature !
Aime-les !
Je les aime !
Ainsi est L’Amour de ceux qui franchissent les obstacles les plus extrêmes !
Aime-les !
Je les aime !
Des voiles et des voiles qui sont L’Arche de La Majesté.
Résurrection des Possibilités de La Manifestation.
Aime-les !
Sauve-les !

Réalité du Silence

Lucien_Lévy-Dhurmer_-_Le_Silence_-_Google_Art_Project

 

 

Nous pensons à tort que le Silence est l’absence de bruit. Or, le Silence est avant tout ce que nous ne sommes plus à même de percevoir. Le Vrai silence est ce que nous ignorons : c’est-à-dire , L’Inconnu. Lors que nous entrons en ce Silence, nous nous connectons avec Les Subtilités du Langage intérieur. Il s’agit de vibrations. Le Vrai silence n’est pas surdité. Il est autre discours que l’on perçoit par les oreilles internes.

Océan sans rivage

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Le silence (1895) – Peinture de Lucien Lévy-Dhurmer (1865-1953) Musée d’Orsay

 

Océan sans rivage

océan sans rivage

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Toujours arrive un moment où finissent les terres
Et où s’ouvre de l’océan la vaste étendue
Dont l’onde puissante et subtile caresse les Éthers.
Est-il donc si proche, cet instant tant attendu ?

« Connais-toi toi-même  » ont dit, de tous temps, les sages.
Je me suis sondée sans craindre la profondeur
Car c’est là et là seul qu’est la Porte du Passage.
Dure envers moi-même, je réserve ma rondeur

Pour mes Compagnons, Chers et Fidèles, que j’honore ;
En cet amour est l’Amour ; c’est Lui que j’adore.
L’Amie, qui marches devant, Lumière sur le chemin !

 Parfois tu t’arrêtes et te retournes, tout sourire,
Si pleine de compassion pour mon coeur qui soupire ;
Je sais qu’en ton Âme, tu nous prends tous par la main.

ML, Le chemin des étoiles

Lointain Orient

Lawrence Alma-Tadema_among-the-ruins-1904

Peinture de Lawrence Alma-Tadema (1836-1912)
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Dans les sables encor chauds de l’ancienne Carthage,
En ce lointain d’un Orient un peu décalé,
L’âme et le cœur, sur le balancier d’un partage,
Se veulent poser le pied sur un chemin dallé.

Les palmiers majestueux ravivent la mémoire
Des peupliers. Et les jardins de Mégara,
Que le temps a consigné dans les vieux grimoires,
Renaissent d’une Rose que l’Histoire jamais n’égara.

La voici intacte de sa corolle dormante.
Ni le temps qui efface, ni de l’homme les tourmentes
N’ont pu la faner, ni lui ravir son parfum.

Les conquérants d’antan sont gisant en leurs tombes
Car le dernier mot appartient à la Colombe.
Le vent balaye la poussière des empires défunts.

Marc
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Voir aussi sur Noblesse et Art de l’écu

Blason_ville_fr_Mackenheim_(Bas-Rhin) copy
Blason de Mackenheim (Bas-Rhin, Alsace)

Qui pro quo (2)

Composition d’après une peinture d’Eduard von Grützner (1846-1925)

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Le chemin a beau prendre toutes les apparences,
C’est bien toujours le même sur lequel l’on avance.
Ce monde, que tous vivent comme pérenne, n’est qu’un décor ;
L’on s’y prend au sérieux et se retrouve pécore

À l’heure où retombe le rideau sur la scène.
Mourir à soi signifie prendre les devants,
Et c’est, je vous le garantis, une petite peine
À côté de ce qui, tout de même, nous attend !

L’illusion est tenace, on la veut poursuivre.
L’époque nous y invite, sonnant tous ses cuivres
Pour dévier nos âmes de leur destinée réelle.

L’on croit vivre mais l’on ne fait que fonctionner
Dans une mécanique qui joue à nous actionner
Dans le trompe-l’oeil d’une vie prétendue casuelle.

Frère Eugène
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Voir aussi sur Noblesse et Art de l’écu