De la vraie abondance

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Rétention

Le fait de retenir, lors que la main du cœur se défait de l’illusion, je sus que cela s’appelait rétention. L’on peut l’appeler occultation, voilage ou retrait. En nous-même bat une Horloge et Celle-ci ne trahit pas. Elle est rythmée au plus limpide Silence.

Genèse d’une Rupture : Silence

Représentation de Gandalf, personnage filmique, d’après le Seigneur des anneaux, de Tolkien.

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La vie est un état de rupture permanente avec ce qui se voudrait la réduire en poussière. Rupture avec le figé ; avec la normalisation. L’on vient au monde avec cet état de rupture. L’on vient au monde avec cette unicité. L’on vient au monde, entier. Les heurts ne sont que des illusions qui éprouvent l’harmonie, mais l’harmonie est là. Elle nous étreint ; elle nous submerge, nous ramène au Centre Divin, notre seule mesure, notre seule polarité. Se défaire des illusions qui se voudraient nous trahir, trahir notre Réalité. Revenir à cette entièreté après avoir été heurtés par les psychismes, par les violences des titans intérieurs, des titans extérieurs. Silence ! Et l’on sourit. Vous ne passerez pas ! Vous ne passerez plus ! Plus d’images ! Plus de formalités ! Plus d’appropriation ! Plus d’imitation ! Plus d’ignorance ! Plus de colonisation ! Ces images défilent comme des fantômes. Elles sont des ombres. Ce monde périt ! Le Vrai rejaillit. A-t-Il été absent ? Pas une seule seconde ! Il était la Veilleuse. Il nous libérait des fils tendus de l’esclavage.

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Silence

Quand l’homme cessera de bavarder, il entendra la Voix du Silence. Quand il n’élèvera pas la voix au-dessus de la Voix du Maître, il entendra. Quand il entendra, il tombera à genoux devant la Grandeur ainsi que La Majesté et sera confondu devant son obstination à ne pas vouloir entrer. Quand l’homme abandonnera ses prétentions, il verra et sera attristé d’avoir été aveugle. Quand l’homme verra son cœur s’ouvrir, toutes les disputations lui sembleront vaines et non-advenues. Quand il entendra La Voix du Maître, les Royaumes bénis lui seront dévoilés et il pleurera d’avoir tardé. Quand il verra les voiles se soulever, son âme sera hébétée. La Lumière lui fera voir chaque chose selon Elle-même, et il verra les effets de Celle-ci en son cœur, sans plus jamais douter.

L’Apnée du Silence

Remembrance au Silence, intériorité du point en le point. Qu’il soit en L’Apnée, ou qu’Il soit en ce Souffle, Le voici qui distance la visibilité tout comme Il résorbe l’ensemble des points, par les degrés aplanis au 360°. Je vis jaillir très nettement la Réalité d’un univers superposé, simultanément en Verbes, et cela était La Montagne intérieure. Tantôt Elle s’élevait, et tantôt Elle s’aplanissait en cercles concentriques. L’évoquer n’est plus de ce monde. Pour entrer en cette Résonnance, alignement et concomitance du Ciel et de La Terre, une ligne descend et le Silence, en Son Absoluité, est une action, qui dans la Grandeur, devient l’infiniment petit. Je compris alors le lien étroit avec le Seigneur révérenciel, ce lien qui établit l’acte de La Réceptivité, en la compression de tous les points, tout comme il révèle aussi l’action intra-humaine de Sa toute Présence. Intra-humanité d’une humanité supérieure. L’homme de dignité noble ; l’homme des épousailles. Il s’est soudainement avéré que la Montagne sacrée se trouvait ici, en cet imaginal surgissant, Réminiscence en l’activation de la Mémoire. Cela est le surgissement de l’Archéométrie depuis les lettres sublimes du Saint Ouvrage, Paroles incréées, de nature Divine, révélant simultanément le Vivant de la Réalité par Lui-même et nul n’entre s’il n’est géomètre. Or, comprends-bien que Dieu est Le Géomètre par excellence. Il conçoit la Relation par L’Espace qui n’est pas l’espace, tout comme Il est la Relation, Celle rendue visible par les yeux intérieurs, ceux mêmes reliant le monde apparent avec le monde invisible. Il ouvre à la perception intérieure du monde intérieur. Qu’est-ce donc que ce moment ? Lui. Lui te donne à la perception de Lui et te donne à la ressemblance de l’Approche. Quel est donc ce corps qui entre en Silence qui n’est qu’apparent Silence ? Voila la vibrance et c’est en son décryptage, dans le secret de L’Alcôve Divine que les entretiens ont lieu. Parfois, Il te donne à en rendre compte sous cette formulation : Et de mes bienfaits parles-en ! Alors, Il descend par L’Eloquence et la conversion a lieu. Parfois, Il couvre son serviteur d’une sollicitude sans pareil. Mais là s’arrêtent nos confidences, car certaines beautés se suspendent aux lèvres. الصمت Réverbération en ce Miroir qui donne à la pleine Vision au degré Archéométrique de ton être. Je perçus très nettement la Montagne sacrée, représentant tous les Signes verbaux des réalités du Coran. Chaque lettre, chaque son de lettres, chaque Signe, devenus visibilités du Signe, chaque chapitre, chaque unité de verset, chaque souffle des Descentes des Signes sur le Cœur-Réceptacle, tout Cela permet et plus encore, de parvenir à l’Arche-Géométrie, ou l’Archéométrie. Parce que les Deux sont sur le Chemin…

La Venue au Monde

L’on vient au Monde, dit-on, l’on naît en l’Esprit, l’on converse en l’Âme. Imaginez un regard, uniquement ce regard qui vous empoigne, comme un double regard. Imaginez que le monde vous regarde. Imaginez que votre venue au monde vous parle. Imaginez que vous êtes un regard qui devient conscient du regard qui vous parle. En vérité, vous ne pouvez l’imaginer et vous ne pouvez pas même le concevoir. L’on vient au monde ainsi. L’on découvre l’immensité d’un Être, Gigantisme qui vous fait lever la tête avec Amour. Cet Être supérieur est au-delà de vous. C’est pourquoi, Il vous relie à tout. Il est le lien définitif. Il est votre singularité en Sa Singularité. Il est votre relativité en Son Absoluité. Pensez-vous que l’on puisse influencer L’Immutable ? Il est Celui qui n’est jamais distrait de Lui-même, ni de vous, ni de Sa Création, ni de Sa Volonté. Il est Celui qui parle par excellence. Il est Le Temps de Son Discours et Il vous fait entrer hors de toute influence. Vous n’avez ni faim, ni soif de ce monde figé, mais vous êtes dans La Contemplation de Son Œuvre, MASHIA, Celle qui vous révèle au sein de Sa Présence. Chaque détail n’est véritablement et aucunement une insignifiance. Il ne vous sépare de rien, puisque Sa Sagesse vous est dévoilée par l’entremise d’un Traducteur. Sans ce Traducteur, vous êtes livrés à votre propre limitation.

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SHEKINAH, SEKINA, SUKÛN

La Joie abondante vient de La Reconnaissance du Bienfaiteur, lors qu’Il est Celui qui donne sans compter, par Le Cœur en La Réalité du Cœur qu’Il a créé et manifesté, et La Beauté vient de la Joie effusive de La Contemplation de L’Acte Divin dans Le Sein chaud de Sa Relation unique avec Sa Créature. Dieu est Jaloux de Ses Entretiens, aussi Il réserve Belle Part en ce Monde comme Il réserve Belle Part en L’Autre Monde. Il donne La Vue à qui Il veut, comme Il donne L’Entendement à qui Il veut, et Il est Celui qui pourvoit et octroie La Richesse Seigneuriale qui ne dépend nullement d’une excroissance tuméfiée, que devient son acharnement vindicatif dans les prodiges technologiques et en vérité qui sont la révélation d’une pauvreté avérée, lors que l’homme incidemment s’éloigne par la projection permanente en l’impermanence et de fait, c’est par cette projection tout contre les parois de la Réalité d’un Monde fini que l’homme se trouve finalement engagé dans les espaces clos et confinés de son être. Telle est sa limitation révélée.

La Paix, SHEKINAH vient, non pas de l’absence du combat, mais bel et bien de L’Accueil unitif de La Connaissance pure. Cette Paix est L’Incommensurable, La Citadelle imprenable, Le Lieu du Tout-Possible, le seul Lieu qui s’ouvre au sein de La Réalité Divine, de La Réalité Seigneuriale. Cette Réalité englobe toutes choses, et simultanément, relie le cheminant à La Transcendance. Il n’est de Joie que dans La Connaissance et Celle-ci est non seulement La Lumière, mais aussi La Guidée. Elle se manifeste par L’Amour exponentiel de L’Origine et L’Amour révèle La Présence suprême. Le Désir de Dieu est une élection. L’Appelé est le premier qui entre en état d’hébétude et il est celui qui ne s’arrête jamais, car L’Océan d’Amour est illimité. Être dans Le Désir de Dieu est La Manifestation de Son Désir. Il est Le Seul qui doit être La Finalité. Si le cheminant cherche autre que Dieu, il poursuit au sein de La Droite, L’Illusion de La Droite, tout comme celui qui cherche La Gauche, entre dans les dérives de La Gauche. Ni à Droite, ni à Gauche, tel est Le Chemin de Dieu, Le Chemin droit, sans concession. Si le cheminant cherche une quelconque satisfaction personnelle, il se retrouve perdu dans l’océan de l’insatisfaction. Mais si le cheminant s’oublie, alors il voit Celui qui ne jamais oublie. Il vit Sa Présence. La SHEKINAH, SEKINAH, est Le Lieu de L’Entretien ultime et le lieu des Confidences. Il est La Naissance d’un Nouveau Monde. Celui-ci est en nous. Ne le cherchez pas ailleurs qu’en vous. L’extériorisation permanente engendre la séparation, le trouble et la confusion. Le monde se projette de vos projections qui sont les flèches de la destruction.

Méditation (37)

Tout se voudrait se heurter, et combien finissent par les violences du désir, sans savoir qu’ils obéissent à la Loi Naturelle ? Quand Tu approches, Tu es Celui qui règne et Toute Ta Réalité est à L’Image de Ta Semblance, quand même peu le reconnaissent car Tu es Celui qui édicte, Tu es Celui qui parle et Tu es Celui qui se reconnaît. Mais combien jaillissent de Ta Révérence ? Est-il une seule chose qui soit erronée ? Nous ne sortons jamais de Ton Illimitée, mais nous risquons de nous enfermer dans certaines demeures.

Pieds nus

Il n’est rien à désirer si ce n’est Celui qui désire et il n’est rien qui ne soit parfait au moment du dénuement. Il n’est rien à défendre, comme il n’est rien à vouloir posséder. Ici, en cet instant, tout est parfait. C’est Cela mon corps et c’est Cela mon acte d’être. Je dois marcher là où Il me mande, et je dois accomplir là où Il me dit d’accomplir. C’est pourquoi, tout de ce monde t’en éloigne, mais tout de ce monde t’en rapproche. Le monde a le visage de mon cœur et mon cœur regarde le monde par Son Visage. Je ne saurais obéir à autre que Le Maître dont le Visage me donne à la paix. Il est Le Seul qui m’unifie et ne me ment pas. Il est Le Seul qui connaît Le Chemin de mon Âme. Il me fait aimer la nudité et le renoncement. Il me donne à ce qui ne périt pas. Alors, c’est en Cela que je suis en paix. Je me suis pardonnée mon ignorance, car Tu es Le Connaissant et j’entre pieds nus dans la Vallée, car je ne saurais garder les sandales de la distorsion et de la séparation. Pieds nus, je puis entrer.

Aparté (5)

Il est étonnant à quel point ce monde nous guérit de lui-même. Plus il se donne à voir, et plus il s’annihile en nous. Devrions-nous dire qu’il est sa maladie et qu’il nous donne à la guérison ? Certes, le remède est bien en nous, tout comme La Réalité suprême. Nous sommes au centre de L’Océan intérieur et en Lui, il n’est aucun remous. Même l’observation se concentre en notre Devenir, puisque l’illusion manifeste d’un monde cloisonné, d’un monde compulsif, proche de la démence nous est totalement devenu étranger. Oh ! bien sûr, nous y sommes, mais nous y sommes à partir d’un Centre. Était-ce le dernier soubresaut d’une âme qui se libérait des griffes d’un puissant sortilège ? Où bien était-ce le bout du monde qui se devait se montrer, faisant apparaître enfin la jetée vers l’autre rive ? Ce n’est pas nous qui quittons ce monde, c’est lui qui se quitte en nous. Si un jour, nous avions vécu une certaine crainte, c’est celle-là même qu’il n’y ait rien autre que ce monde limité. Les questions pleuvent au moment de l’adolescence avec la force de leur virginité. C’est parce que nous sommes dans la lenteur depuis notre enfance que ce monde n’a jamais pu venir se loger en nous avec l’idéologie courante et dictatoriale du cycle actuel. D’où que venait cette idéologie, elle ne parvenait pas à nous atteindre. Dans les presciences de notre être, nous reconnaissions le faux. Le faux est ce qui ne provient pas de L’Origine mais qui procède des dérives humaines, lors que leurs dérives se voudraient s’imposer comme des vérités absolues, ne tenant compte aucunement des perceptions supra-humaines, allant jusqu’à les taxer, de façon absurde, de perceptions liées à une aliénation extra-terrestre. Lors, c’est définitivement avouer sa méconnaissance de la réalité spirituelle et transcendante. Nous n’y reviendrons plus, tant cette absurdité ne mérite nullement notre attention. Nous avons évoqué cela uniquement pour éclairer certains êtres vulnérables qui seraient troublés par ces confusions que l’on sème à dessein dans le but de détourner l’homme de sa nature initiale. Mais ne sera trompé que celui qui est de nature à être trompé. Nous le savons aujourd’hui et n’en faisons plus aucun état d’âme. Il est une Sagesse et un Secret dans ce que l’on appelle Ordre Divin (MASHIA). Celui qui le découvre est délivré de toutes les perplexités liées à ce monde, à l’idéologie faussement humaniste. Que les gens croient ou ne croient pas, que leur âme parle ou reste muette, qu’elle soit sourde ou non, qu’elle soit les gestes de sa lumière ou de ses ténèbres, cela n’a plus aucune espèce d’incidence. Les temps s’essoufflent de par la dérive des uns et des autres, mais les temps sont victorieux de cette étrange équation qui est Ténèbres et Lumière. Nous en sommes persuadée. Nous laissons ce monde à ceux qui veulent le porter. Qu’ils le portent donc, mais en vérité, ils sont bien ignorants. S’ils savaient !