Le Chemin a commencé, il y a bien longtemps.
Aussi, est-il à se dérouler sous L’Œil Patient.
Seigneur, je ne suis plus à me voir.
Seigneur, je ne suis plus à Te voir.
N’est-il pas un étrange paradoxe ?
Je vois que Tu me vois.
Je vois que Tu Te vois.
Qui suis-je ?
Tu es en ce Lieu La Seule Conscience de Toi en Toi.
L’Œil Témoin de Lui à Lui.
Voici L’Attestation.
Ne sont-ce que des Pronoms ?
Ont-ils bien compris ?
Lui est Lui.
L’Océan est L’Océan.
Il a mis en tes yeux, Son Regard.
Comprends-bien.
Saurais-tu voir ?
L’Œil collé à Lui, que suis-je à voir ?
Ô Prunelle Chérie !
Que suis-je à aimer ?
Qui suis-je à aimer ?
Quelle est donc cet éclairage ?
Seigneur, Tu m’as mise dans La Confidence.
Je tremble de voiler Ton Regard, de par mon ignorance !
Tu es en chacune de ces Drapures à ôter les yeux infâmes.
Ton Regard est Pur et Tu es à Te réjouir de Toi en Toi.
Qui suis-je ?
A observer tout Cela en L’Ivresse de L’Azurée Transparent, et vierge de Toute intrusion.
Seul Ton Regard est Parfaite Vision !
Ô Miroir de L’Âme, Le Lac de Ta Majesté et de La Splendeur de Ta Gloire !
En cette éclipse de L’Êtreté, lors que moi disparaît en La Seule Contemplation de Toi.
Dieu de L’Amour et de L’Effusion Éthérée de Ta Miséricorde, Toi, Le Soleil en La Lune éclairée.
Seigneur des Rayonnements Illimités des Sublimités de Ta Réalité !
Toi, Le Cheminant, Le Grand Guerrier de L’Âme, qui attires Son Âme en Son Âme et La fais parvenir à La Mémoire de L’Origine.
Toute Ta Création revient vers Toi, en ce Chemin et Tu aimantes de Par Ton Désir Tout ce qui est à revenir en Ta Puissance.
Tout en nous est encore L’Aimant des Univers que Tu assignes et qui sont tous, sous Ta Gouvernance !
Toi, qui uses de Tous Les Stratèges, qui appelles en cet Echo sûr, Ta Propre Gloire, voici venir en rang serrés tous les fidèles Amants.
Ils ont obéi au Roi.
Chacun en des sentiers différents.
Mais, ils répondent à Ton Appel depuis le tréfonds des âges.
Toi, Le Roi des milliers d’êtres en nous qui se font bataille.
Entends La Clameur de La Victoire !
Dieu est Roi en Toi.
Dieu est Le Souverain de L’Âme Conquise et Amoureuse.
Amoureuse est La Tension en L’Intention Promise !
Roi Magnanime, Ô Mon Roi.
Voici en rang serrés tous Tes chevaliers.
Ils ont les genoux fléchis devant Ta Royauté !
Ont-ils un seul regret ?
Sur La Voie douloureuse et les combats multipliés, les voici unifiés !
Au pied du Trône de Ta Toute Pleine Majesté !
Entends les chants unanimes, et Les Louanges Sacrées !
Tu es L’Amoureux et Ta Force est Sublime, lors que L’Amour est à régner.
Mon Amour en L’Amour de Ton Amour !
Je T’aime de La Force que Tu es à me désirer !
C’est Toi Le Pur Désir de Toi.
Ô Mon Roi !
Qui suis-je ?
Je ne le sais pas.
Mais Gloire à Toi, Le Mystère en Son Mystère qui est La Pure Louange !
Ô Chante les chants les plus dignes de Toi !
Répands en éloge tout Le Firmament !
Tel est Ton Ordre !
Et telle est L’Obéissance !
Soleil et Lune sont à resplendir en ce même Ciel et, tour à tour Leur Beauté est Ta Seule Unité !
Tel est Le décret du Roi !
Ô mon Ombre et ma Lumière, Ô ma Toute Joie.
Sur le sol, est à onduler Le Tapis soyeux des Pas du Vénéré !
Est-il un seul moment où Tu sois distrais ?
Ta Permanence est Ce Monde subsisté !
Ô Présence sans laquelle ce monde serait à périr.
Ô Tremblante Vérité !
L’Amour épanché est Toi en Ta Pleine Lumière !
Vois comme Il est Le Souvenir incessant en ce qui n’est jamais rupture.
Le Cœur est à l’acclamer.
Du Rythme de La vie Encensée.
Des Palpitations Exaltées !
Dialogue Du Roi en Sa Descente, Les Parures vêtent Tes Nobles Chevaliers.
Ils savent que Toi Seul est Leur Parure.
Ils sont nus et abandonnés à Ta Gloire.
Ils T’aiment et Te veulent Te servir en leur vassalité.
Naissance et connaissance 