Dialogue 10 – Voyage de la Conscience

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Un jour, l’insolite se donne rendez-vous.
Tant d’humanité en l’Humanité.
Les voyageurs se reconnaissent.
Allons, marchons !
Les Âmes se surprennent.
Un jour, ce sera le Grand 
Dévoilement et nul ne pourra éviter la nudité.
Un jour, la langueur trouve son résonnement.
Est-ce simplement Écho ?
Un jour, les divergences s’éclairent.
Je ne savais pas que je cherchais, et soudain, j’ai vu que Ce que je cherchais Se cherchait en moi !
Ô langueur qui n’a de but que Sa Langueur !
Est-il une illusion en ce parcours ?

L’inextricable est la complexité d’un voyage qui se veut se dérouler tel qu’il est sans fioritures.
Tel est Le Voyage de la Conscience.
Se voudrait-il se cacher ?
Pourquoi jeter sur ce Périple un voile de doute ?
Ce qui ne meurt pas, ne meurt pas, et ce qui subsiste relève de Sa Pure Faveur.
Que se déploie donc cette Réalité d’un chemin simple et d’une complexité sans pareille !
As-tu déjà observé la feuille du chêne ?
Délicates nervures !
Entends-tu le chant des ondes qu’ont épousé les vagues des feuilles ?
Est-il un autre en Sa Réalité ?
Des milliers de feuilles et des milliers d’années à se renouveler !
Ô Création poétique ruisselant d’Amour !
Des transparences de l’Intention et de l’Émerveillement !
Les palpitations du Monde sans cesse qui s’enchantent.
Les bruissements mélodieux sont les délicatesses de Sa Générosité.
Ainsi, Il fait ce qu’Il veut.
Aimerais-je ma faiblesse, tandis que sa Toute Majesté et sa Pleine Puissance sont à s’imposer ?
Il est Lui.
Les Révérences sont extrêmes en leur Beauté.
Observe cette pleine Réalité et oublie-toi quelque part, et surtout, comprends bien l’insolite de La Vie !
Sur les bords du Monde, il est un oiseau qui sautille.
C’est là que La Vie devient Visibilité d’un Monde Nouveau.
L’oiseau aime parfois poser son pas sur le sol de la Terre Amie.
Il entend les branches appeler son chant.
Il voit le périple d’un Drôle de Papillon.
En la Nuit profonde, il sait qu’il est des dialogues singuliers, que peu connaissent.
Surprendre les paroles de l’Âme est soudain véritable gravité.
Surprendre les rivières qui cherchent leur ondulation.
Il est un sens en cette Vie.
Il est une Voie.
Que soient donc ces infinitudes de possibilités, lors que le couloir s’ouvre !
De quel couloir parle-t-on ?
La Conscience se cherche en son opacité.
Chaque jour est à se dévoiler en sa Nuit profonde.
Chaque jour est la levée d’un rideau.
Voiles devenus Connaissance.
Extatique Rencontre du Phrasé.
Cohérence d’une Lecture.
Multitude des consciences et multitudes de secondes, les unes basculent, les autres se suspendent.
Vois comme le Temps prend le temps.
Laisse-lui le temps.
Rien n’est faux en soi, rien n’est mauvais.
Laisse la Conscience se chercher, donne-lui sa respiration.
Laisse le Temps être son Temps.
Laisse-lui le temps d’être.
En lui est ce Possible.
Ne doute pas.
Laisse-Le Se chercher.
Laisse-Le voyager.
Souris à Ce Grand Voyageur.
Il est Force et Fragilité.
Laisse-Le se découvrir.
Laisse-Le S’aimer.
Laisse-Le t’aimer.
Ô Voyageur !
Le temps t’a trouvé .
Il est cette Exaltation.
Expansion.
Dilatation.
Noces des Retrouvailles.
Ô Voyageur, comme est beau le Périple de La Conscience !
Comme sont belles les étapes du Prétexte.

Je Te retrouverai.
Telle est la promesse murmurée au creux de l’oreille…
Tu es Mien et je suis Tien.
La Parole court en ondes comme la flèche connaissant Sa Cible.
Ô Voyageur, les transports de ton Désir sont l’assurance de ton avancée.

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Océan sans rivage

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