Quand chaque chose établit sa véritable correspondance et quand le Ciel ne saurait être autrement que Juste par les effets conséquents d’une orientation qui s’inscrit dans le vide, excluant tous les champs possibles de la réalité.
Alors, nous sortons intérieurement de cette cohorte et nous observons l’ordre minutieux, légitime, intelligent qui est au-dessus de tout cela. En ce relatif, se révélant, certes, comme éminemment néfaste, violent, cruel, voire totalitaire, nous comprenons aisément la nécessité du chaos ambiant. Nous ne l’envisageons pas, nous ne l’attendons pas, nous n’y participons pas, mais il est là. Nous l’observons silencieusement. Tout ce qui est contre nature trouve, tôt ou tard, ce qui viendra rétablir l’ordre essentiel, même à travers les ténèbres. Aujourd’hui est la terrible conséquence d’une orientation passée, celle qui a cherché à isoler l’homme de sa nature originelle, celle qui lui a fait rompre les liens avec son Devenir. A force de considérer le Non-Être comme la seule Réalité du monde, l’homme, non seulement, se coupe de sa Source abreuvante, et donc appauvrit considérablement son humanité, mais, il entraîne le monde lui-même dans la chute abyssale du Non-Être. Notre cher Maître nous mettait toujours en garde afin que nous ne nous attachions pas à cela, représentation du Réel* effroyable, redoutable par la dissolution qu’elle entraîne, mais Il nous invitait à découvrir au sein même du Non-Être, la Réalité plénière de L’Être. Il nous recommandait de ne pas nous attacher à ces contingences transitoires, et de nous rappeler sans cesse à notre orientation originelle, celle qui dès le début s’est révélée en nous, sous la forme d’une Essence primordiale, non contextuée, non dogmatisée. C’est à cette Essence, L’Absolu, que nous devons cette conscience et c’est par Elle que nous sommes éclairés et guidés. La Graine est, en sa nature sublime, le Lieu de notre seconde naissance, celle unie au Principe suprême.
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