Samadhi

Nous avons découvert récemment ce film qui se présente en deux parties. Peut-être sera-t-il d’un bon rappel ? … Soigneusement fait, il dit. Une petite précision : le soi dont il est question est le moi, tandis que nous savons qu’il est une réalité en ce moi, prétexte à L’Eveil au Grand Moi, ou Le Grand SOI. Je vous invite à le regarder en cet esprit de douceur et de l’accueillir en l’intelligence et L’Amour qui sont vous. Merci.

 

 

Petit précis lexical (2)

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De La Beauté (Al Jamal), s’unifie tous les éléments (Jamala : unifier), car des contraires éparpillés, il n’est que cette mouvance accueillie en La Contemplation, (Shahada), issue de la mamelle matricielle abondante du Témoignage abreuvant au cœur profus de La Vacuité (Al sukun). Lors, Le Témoin (Shahid) a abandonné le manteau des prétentions au seuil du Royaume Divin, Vallée Sacrée de La Proximité, et laisse les deux Mondes. Tel est le sacrifice de l’ego, (Al Ananiya), lors que Les Épousailles (Jamaa), en Vénus, Jour du Vendredi, (Jumou’a) sont Le Lieu de La Rencontre quintessencielle d’Amour. En L’intériorité substantielle, (Al Bâtin), La Reliance est en cette correspondance avec L’Extérieur, (Al Zahir). La Source abreuvante en ce Wird, l’aspirant, (al mourid) descend jusqu’à l’eau (warad). As-tu saisi le sens du Véhicule inouï en cette Langue limpide (Al Arabiyat) qui permet d’aller puiser, cette Eau du Sens, Parfum des effluves de L’Origine, partout, en cet espace vénérable du Tout-Possible ? De cette Veine Jugulaire est La Rosée suave de La Cordée (HABL AL WARID), d’où ces perles sur le Rosaire, qui deviennent les clés de L’Ouverture de La Proximité, lors qu’Il te rapproche, (Al Kurb), Réalité de La Présence (Hadra) qui ne jamais s’absente et te donne à L’Essence de cette compagnie (Al Uns). 

A suivre…

Le Dialogue Essentiel

Image associéeBardo Thödol : Vision des divinités sereines

 

Nous ne tournerons jamais plus en rond, fort de cette vérité, El Haq, implacabilité en La Réalité de Al Qahar, la toute Pression contraignante en ce cœur spirituel. Cette pression au toucher sans mélange, lors que L’Aube fend les Cieux et que Sa Gloire descend, affermissant le Verbe de Lumière. Nous avions éprouvé cette douleur, lors que les univers se rendaient ainsi, pliant les distances de leur pesante gravité, le cœur criait : soutiens-le ! Ô Soutiens-le de par Ta Volonté unifiante, Al Jabbar, et rassemble les forces de Ta Lumière en L’Epée de Ta Justice, seul Étendard Réel et appelle de par La Réalité verbale et Créatrice, Al Fatir, appelle celui qui T’appelle en L’Oraison suprême, au Jour qui commence, sans cesser de commencer, Ce Jour qui s’étend en Sa Présence, Conscience de toutes les consciences, lors que rien de ce que contiennent les poitrines n’échappe à Sa Vue perçante au delà même des morcellements. Échapperas-tu à Celui qui te connaît mieux que toi-même, le pourras-tu ? En Elle, en La Mère nourricière, en Sa Chaleur effusive, en Son Balancement de Lumière, en Sa Volonté, en Sa Connaissance Reliante et donnant accès aux correspondances, enfilant les perles sur Le Collier ADN de Ta Réalité, collier de La Quintessence de ton être, lors que tout s’inscrit et agit en infinitude de simultanéité. Chacune de tes perceptions est à te révéler, chacune de tes paroles, chacun de tes actes, chacun de tes dénis, tout est consigné en toi et la vision est claire. Tu lis en toi, ta propre existenciation, ton propre choix. Ton secret est divulgué au Regard de La Conscience Suprême et c’est en Le Pôle que tout est à se révéler, Le Pôle du Temps actuel, Transcendance factuelle des géographies que Le Traducteur, L’Interprète  dévoile. Tu es Cela qui te lit. Tu es Cela qui te dit. Tu es Cela, en cette transparence que tu ne peux déceler, tu es cela qui choisit ta lecture. Ce qui t’insupporte est cela même qui te révèle. Le degré de perception vient de la dilatation ou de la non-dilatation du cœur. Les Voies de Culminance le savent et toi tu ne le sais pas. Tu as laissé le cercle t’enfermer en la finitude de ta réduction. Tu ne connais ton être qu’en la réactivité de ton moi et rien de plus. La Souffrance est une réalité  et celui qui s’y enferme ne peut certainement y échapper car elle est l’oeuvre alchimique de la transformation. Tu as choisi le sablier, tandis que je t’offre de plier les distances. Aucun mental ne pénètre La Substance, tandis qu’il faut devenir le parfumeur pour sentir les effluves. Ton orgueil est un souffle enténébré de fatuité et je te révélerai l’insupportable, lors que ton éveil saisira les vérités de la vraie vie, lors que tu t’obstines en refusant celui que tu es et en choisissant ce que tu n’es pas. Échapperas-tu à la matière, couloir de ta transformation qui t’attend en sa dimension pleine, en Sa Loi immuable ? Connais-tu le livre des morts ? T’en a-t-on rapporté quelque nouvelle ? Connais-tu la parole des Anciens que tu dédaignes, te voilant avec ceux qui ont perdu leur temps, comprends-bien. Nul n’entre ici s’il est encore disputeur, usurpateur, prétendant vivre ce qu’il ne vit pas. Penses-tu que cela est caché à Celui qui est La Réalité de Ta Conscience ultime ? Tu es Ta Conscience. Tu es Ton Face à Face. Tu es exactement Cela. Mais, tu as oublié…

L’Illusion du moi

Leira, déesse de l'illusion CN DuperieCarte conçue par l’artiste Jason A. Engle

 

Imagine quelqu’un se retrouvant en la froide et implacable cruauté d’un camp de concentration, asservi jusqu’à la moelle de son être, aux plus intimes de ses fibres existentielles ; imagine les atrocités qu’il serait à vivre, à subir, au creux de sa sombre cellule, celle-ci même dont il ne pouvait ni concevoir, ni supposer la réalité effective ; ose imaginer, si tu le peux, ose imaginer cette totale incarcération, à laquelle il n’est aucune échappatoire. Imagine ce que peut bien subir une telle personne lors que simultanément elle est à voir autour d’elle ce qui est purement insoutenable, lors qu’elle observe d’un œil aiguisé, cette souffrance silencieuse, odieuse, vibrante en ces hurlements terrifiants. Ose, si tu le peux, ose imaginer cette affreuseté se répandant sans que rien ne puisse se faire pour l’empêcher, lors que la douleur extrême lui fait perdre jusqu’à la conscience. Ose ! Puis, imagine aussi, que cette personne revienne du camp. Les tortures se sont apaisées, les tourmentes ont disparu. L’Effroi qui tenaille n’est plus qu’un vague souvenir qui maintient cependant La Question en suspens aux lèvres de la douce Réponse. Imagine, qu’ayant échappé à cette incarcération, ayant réalisé de façon cruciale ce que Cela était à lui révéler, Architecture de La Toute Puissance, et qu’au travers de ces ténèbres, tout se savait se résorber, y compris la souffrance, en La Réponse. Évidence des évidences… Lumière éclatante, absoluité de L’Union, Ténèbres se résorbant en La douce Radiance. Imagine donc que cette personne ne voit plus jamais les choses comme avant, ne le peut simplement plus, ayant de par un effet puissant, percé les secrets de sa condition, imagines-tu qu’elle puisse encore adhérer à la superficialité, l’inconsistance et la négligence ? Pourquoi ne réintègre-t-elle pas la vie comme avant, me demandes-tu ? Justement, parce que la supercherie de ce monde lui a été dévoilé et qu’elle sait aujourd’hui que c’est précisément ce monde, en son système exclusif et réducteur, qui engendre La Bête. Cette personne en a vu tous les rouages, les faussetés et l’illusoire aspiration. Elle est descendue très loin dans les arcanes psychiques, l’illusion du moi qui répugne à se fondre en L’Océan de Lumière, ce moi qui tire vers lui, tel un dernier lambeau, avec beaucoup de pathétisme, l’illusion. De même, qu’au sein de cette rupture, elle a vu Celui qui ne périt pas. Celui qui de Sa Constance, vibre et chante de Lumière, Celui qui au lieu de la rendre amère, rancunière, haineuse, lui a effacé toutes les aspérités et lui a révélé L’Amour en Son Essence, au sein du Silence de vibration agissante et unitive. Telle est la réalité de son témoignage. Tel est son acte de vie : tenter de sortir tous ses frères de l’enfer dans lequel ils se trouvent, lors qu’ils s’accrochent aux morcellements de la survivance, ayant oublié jusqu’à l’oubli de leur oubli.

A suivre…

Genèse d’une Rupture : Clé harmonique (2)

 

L’Esprit s’appréhende en L’Esprit, et L’Essence en L’Essence. Je rencontrai cet Esprit, lors qu’Il se manifestait sous tellement de formes, d’appellations, d’invitations, de suspensions, de paroles, de signes, d’étranges apnées. Rien ne semblait séparé, tout devenait éloquences, échos, résonances. L’étonnement est L’Accueil en La Virginité, aptitude en La Vacuité. De L’Intériorité, toujours, il était question. Celle-ci se donnait à se voir en ce Dedans, qui réunissait à la fois L’Extérieur et L’Intérieur. Nul bavardage. Pourquoi ? Parce que tout est en Lui. Lors, parlez de Moi, ou taisez-vous ! Telle est la consigne. Parler de Lui, c’est Être en cette Reliance, Épousée de L’Instant, celui qui se féconde. Les mots virevoltent sans cesse et se cherchent en leur musicalité, en L’Harmonie. Entités qui interpellent. Des milliers d’informations, et seul L’Essentiel est en accord avec Le Cœur. Il m’a été dit : je suis en toi, je viens de toi. Je reste suspendue à ces paroles, de profondeurs et de crucialités qui nous rendent hébétée. Cela peut se déployer durant de longues années, en ces ondes incroyablement patientes et qui connaissent les réalités de leur Origine, Source de Sens, ou bien en la fulgurance et peut-être te heurter. De cet Accueil en la pauvreté, c’est-à-dire en l’abandon de toutes résistances, L’Ouverture est d’abord indicible. L’on m’a dit : Sois ! Je me suis trouvée comme transportée en de lointaines régions, et j’ai vu Le Ciel intérieur : Cartographie étonnante, phrasées enseignantes. Les étoiles scintillent de façons bien différentes, et si tu observes attentivement, tu verras que certaines d’entres elles sont de Lumière plus intense. Le Maître pointe du doigt et touche. Il te montre. Prends le temps de voir. Ce Dedans est Le Tout unifié. Il n’est pas de plus difficiles épreuves que L’Unicité. Ce que l’on ne sait pas c’est que nous sommes à l’intérieur de La grande Réalité. Nous savons très peu de choses, mais en la pauvreté, en la non-résistance, nous entrons en Lui, L’Enseignant, L’Intelligence, La Création. Pour chaque chose, le geste s’accomplit en ce rituel. Les yeux s’aiguisent du cœur de La Conscience. Plus nous nous abandonnons et plus nous vivons exactement L’Harmonie. L’Accord parfait. La Vibration juste. Il m’a été dit : je suis de toi. Je suis en toi. Il vous est venu un Prophète issu de vous-même, plein de sollicitude à votre endroit, infini de bonté. Il n’est d’étranger qu’en l’observateur hâtif et négligent. Il n’est d’ennemi qu’en celui qui ne prend pas le temps de se laisser accueillir. Il m’a été dit : je suis plus proche de toi que ta veine jugulaire. Il m’a été dit : n’ai pas peur d’être toi, car Je l’ai désiré…

A suivre…

Les perles de la lumière des secrets – XXXVI

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Connais-tu le point crucial de la rencontre ?
Un point non spatial qui serait le lieu de tous les lieux
Qui sans cesse s’approche et s’éloigne dans une parfaite immobilité.

Si tu ne saisis pas le sens de mes paroles,
Regarde dans le sanctuaire de ta poitrine
Et tente de te saisir toi-même
Car la question est : qui s’approche, qui s’éloigne ?

Ce point crucial et cordial à la fois,
Tu ne l’atteins qu’à l’instant de l’instant !
Si tu le pénètres, si tu deviens ce point,
Voici ce que LUI te dit :

«Je vais t’enseigner une langue nouvelle,
Une langue seulement connue de nous,
Pour converser toi et Moi,
Une langue dont les mots sont issus de Mon Silence,
Dont chaque phrase s’origine en Mon Rappel.»

Voici ce qu’Il dit encore :

«Mon Rappel est une splendeur qui se déploie
Dans les jardins de roses de Mon Trône.»

«J’ai noué un pacte avec ton cœur et un mariage avec ton âme,
J’ai noué ta langue pour qu’elle se soumette à Mon discours,
J’ai noué ton cou d’un collier pour marquer ton allégeance.»

« Tu as battu ton blé et séparé le bon grain de l’ivraie, alors sois ferme !

«Et sois attentif ! Je suis parfois comme un aigle
Qui fond sur sa proie et la traverse de part en part.»

« C’est ainsi que Je détourne le mal,
C’est ainsi que Je transmets la braise aux cercles des amis
Qui aiment à se réunir dans le clair de lune
Pour danser les pieds joints !»

D’Écho en Echo (suite)

( Extrait de mes Écrits 18/08/2013 )

Ô ALLAH, Nom Suprême!
Ô Toi, qui permets que L’on Te nomme!
Ô Toi, Majesté qui crée alors que nous sommes créés,
Ô Toi, qui es Le Confident qui appelle dans l’intimité
Et qui permets que l’on s’adresse à Lui,
Ô Toi, sur qui l’on peut compter, alors que Tu n’as nul besoin de nous,
Ô Toi, qui permets sans que nous le sachions de T’aimer, Toi L’Amant par excellence,
Alors que nous ne sommes que des infidèles,
Ô Amour, Le Seul qui octroie abondamment sans compter,
Alors que nous mesurons chacun de nos actes fait pour Toi,
Ô Toi, plus proche de nous que nous ne saurions l’imaginer,
Ô Toi, qui nous rends vivants par delà les émotions,
Ô Toi, qui fais que ta misérable créature se sente vivante en cette misère,
En cette indigence et cette douleur, et qui a préféré cela de par Ta Noble Générosité,
Plutôt que d’être éteinte en un bonheur fugace,
Ô Toi, qui changes le malheur en bonheur en Te manifestant à nous,
Ô Toi, que nous nommons sans pouvoir T’englober,
Ô Toi, mon Doux Seigneur qui est L’Espoir, alors que nous sommes dans les ténèbres,
Ô Toi, qui es La Lumière, la Force, La Paix, alors que nous bravons mille tempêtes,
Ô ma Merveille, qui est Toi en ce petit être, qui Te touche de ses petites mains, de ses minuscules doigts,
Qui éprouve Ta Présence et qui ne peut souffrir aucune absence,
Ô Toi, Ô Toi, puisses-Tu être Le Seul qui me donne la Joie,
Ô Toi, mon Compagnon de toujours, qui est ici, même si je crois que je ne Le vois pas,
Car en vérité, partout je T’ai vu et partout je T’ai reconnu.
L’œil de mon cœur précéda ma conscience, c’est lui, qui est le Phare de ma nuit,
Et me fait voir La Seule Présence qui soit.
Je suis pleine de dettes envers Toi.
Je suis celle qui Te doit Tout.
Je suis celle qui dit » Ô vous, n’avez-vous pas vu? »
Je suis celle qui ne veut plus être sans Ton Regard, sans Ta Parole,
Et qui tremble d’être une misérable inconstante.
Ô, Ô, de par Ta Majesté et Ta Miséricorde, accorde-nous Ton Pardon et Ta Bienveillance,
Répands sur nous la sérénité et la stabilité, enracine-nous dans la constance, et par pure Faveur de Ta part,
Baigne notre âme de Toi, baigne-nous de Ton Amour, Ô Amour.
Louange au Miséricordieux, Le Tout-Miséricordieux,
Louange à Celui qui crée Les Cieux et les terres, puis les fit s’unir.
Louange à Celui qui détient mon sort entre Ses doigts,
Louange à Celui qui dit »: Soit, et cela est. »
Louange à Celui qui rend manifeste son sublime serviteur, le serviteur de La Miséricorde,
Celui qui embaume toute la Création du Parfum de Ton Royaume.
Il est Ton Parfum, Ô ALLAH.
Que Ta Grandeur et Ton Mystère ainsi que la parfaite lumière des Anges prient sur La Sainteté
Que Tu as manifesté, Ô Le Miséricordieux, Le Tout-Miséricordieux.

 

Se lit aussi sur La Profondeur, publié le 23 juin 2015

D’Écho en Echo

(Extrait de mes Ecrits du 18 avril 2013)

(…) Louange à ALLAH, Celui qui répond à L’Appel,
Celui qui donne selon notre état de conscience.
Sache qu’aujourd’hui, j’ai vu le « moi », celui qui usurpe, la vie entière, la Présence, celui qui atteste sans connaître la Vraie Attestation, puisqu’il est celui qui met une multitude de voiles , obstruant La Conscience.

N’atteste, en vérité, que Celui qui détient L’Attestation Suprême, et aujourd’hui, je restitue en toute conscience, mon Attestation à ALLAH.

J’implore, de par Sa Grâce Absolue qu’Il soit, Celui qui atteste, pour la créature que je suis, celle qui Le cherche, Le mendie, que je n’ai été créée que pour L’adorer, qu’il n’est de Dieu que LUI. Je Le supplie de prononcer ce Témoignage de foi, qu’Il rende possible cette unique vérité par Lui et non par moi, car de moi à moi, il n’existe rien, tandis que de LUI à LUI, Tout est Vérité.
Aujourd’hui, Mon Seigneur, je T’implore de rendre possible la seule attestation qui rende compte de Ton Unicité Absolue, car, j’avoue mon incompétence à le faire, ne sachant pleinement le faire, puisque Tu es Le Seul qui puisse attester de Ta Réalité Éclatante.
Que Tu sois Celui qui puisse rendre possible le fait d’être le Témoin de Ton attestation en moi, en ce lieu qui Te sert de Gouverneur.
Que Tu fasses de mon être, le lieu de Ton Témoignage est encore le signe du seul regard possible qui soit, car quel regard pourrait observer Ton Attestation, si ce n’est Le Tien?

Aussi, Ô Seigneur de tous les mondes, rends ce lieu qui est Ta création, le lieu de la non-conscience du moi, de sorte que tout état de conscience soit le tien, et de sorte que tout acte soit le Tien, et de sorte que tout moment soit le Tien, car, j’admets dans le consentement que Tu as voulu manifester, par un effet de Ton Mystère et de Ta Puissance, que Tu as admis que j’admette.
Aussi, par une Faveur puisée dans les réservoirs illimités de Ta Sublime Réalité, je T’implore de parachever en moi cette Union sans laquelle je ne puis plus vivre, car seule la visibilité de Ta Création en moi est admissible, et Seule Ta Réalité est l’Aspiration que Tu décrètes depuis La pré-éternité, en ce lieu que je suis.

Ô ALLAH, la souffrance vient de cet état de séparation illusoire, ceci est l’enfer.
Tu as suscité La Vérité indéniable du Souvenir. Il se déploie depuis cet enfer.
De par la réalité de cet enfer, j’ai réalisé l’expérience authentique de la séparation.
Depuis cet enfer, j’ai expérimenté la vision de Ton Secours qui permet de revenir à l’Union en état de conscience.
Le Souvenir de l’Union est La Corde que Tu tends, par les suppliques du Retour définitif, la demande du Pardon.
La traversée passe par cet état de rupture qui rend effectif le retour conscient, consenti dans le mutuel Appel, le désir Ardent, cette flamme qui ne saurait s’éteindre, lorsque, par pure grâce de Ta part, elle se trouve éclairée.
Louange à Celui qui de par Sa Clémence Souveraine, par Sa Sagesse inégalée, fait cheminer l’Âme vers Lui, comme Il le veut.
Tout ce qui m’est donné de vivre en dehors de Toi, n’est pas Toi, et Tout ce que Tu me donnes à vivre en Toi sera ce qui subsiste, en La rencontre Unifiée, car, Tout périt excepté Ta Noble Face. Or Celui qui Te rencontre, devient le lieu de Ta Rencontre, et celui que Tu visites ne peut oublier cette Visite, car Tu es Celui qui se souvient dans le Mystère du Souvenir Absolu. Tu es Celui, qui EST dans l’atemporalité, Ton Éternité, Le Premier et Le Dernier.
Tout ce qui n’est pas Toi périt, et Tout ce qui est Toi subsiste.
Alors, en vertu de Tes Seules Qualités Réelles, fais que ce lieu Te contienne à tout jamais, de sorte que ne subsiste plus que Toi en Lui et que Tout périsse excepté Toi.
Amin.

Mon histoire, par le pur Mystère, est Ton histoire, Ô Seigneur des Royaumes infinis.
Tout ce que je vis est un prétexte pour trouver Le Trésor Caché, et aujourd’hui, le Trésor n’est pas pour moi, il Te revient de droit, et je le dépose au pied du Trône Sublime.
Je rends ce que Tu nous as prêté, confié en ce secret pacte.
Aujourd’hui, il m’est donné de voir que Le Trésor s’est multiplié, que par un effet de Ta Grâce, Le Trésor s’étend sur chaque chose, car Tu es Celui qui pose Ton Regard sur Toutes choses.
Le Trésor dans Son Unicité est multiple.
La merveille est de contempler UN dans le Tout manifesté.
Ton Parfum se recueille en chaque chose, qui devient l’Empreinte Vivace du Trésor, effluve multiplié dans la diversité et la différence.
Suaves délices en cette Fleur qui s’ouvre en des milliers.
Qui Te connaît ne peut plus jamais Te quitter, mon Bien-Aimé.
Qui se trouve en Toi, mon Seigneur, n’a plus besoin de secret, car Tu es TON SECRET. (…)

Se lit aussi sur la Profondeur, publié en Juin 2015

Les perles de la lumière des secrets – XXXV

«- Tu mens ! Quand tu prétends l’ignorance tandis que ton calame bavarde à longueur de pages !»

«- Il est vrai. Permets-moi cependant de te montrer l’ampleur, la profondeur et la hauteur de mon ignorance.»

[…] RIEN HORMIS LUI ! Voici le seul témoignage possible et IL est Celui qui témoigne […]

« – Ainsi, je ne suis rien qu’un pur néant dépourvu de toute connaissance, que celle-ci concerne les créatures et les êtres, qu’elle s’applique à moi-même ou plus encore à LUI.»

«- Tu n’es qu’un nisab, une corde attachée à Son essence, la visée de Son œil ou si tu préfères un sentier vers Sa source.»

«- Tu dis vrai. Ma réalité, si ce mot est permis, ne saurait être une réalité parmi d’autres ni même une parcelle de Sa réalité. »

«- Tu ne saurais en effet subsister en dehors de ton nisab qui est le toupet de ton front par lequel IL te tient et te conduit où IL veut et te fait balancer de la sédition à l’obéissance et de la soumission à la révolte alternativement. »

«- LUI Se cache des Nazarat, je veux dire des regards des créatures derrière un nombre sans nombre de voiles lumineux et obscurs…»

«- Si tu ne Le vois ou si tu l’ignore, LUI te voit et te connaît et si Son baçar, autrement dit Son regard essentiel croisait ton nazar, tel Moïse tu serais foudroyé ! Car nul ne peut se tenir à ses côtés ou devant LUI qui nous a ordonné : «Je suis le Riche et vous êtes les pauvres.»

«- Lumière de la Vérité ! IL se suffit à Lui-même, tel qu’en Lui-même et nulle variation ne l’affecte, tandis que nous dépendons de LUI entièrement : de LUI, l’air que nous respirons, l’eau qui nous désaltère, le pain qui nous nourrit…»

«- C’est la raison pour laquelle IL nous a existentiés selon trois modalités de Son Souffle miséricordieux : un souffle spirituel qui siège dans le cœur, un souffle d’âme niché dans le foie, un souffle corporel qui est notre vêtement en ce monde.»

«- IL nous a aussi paré de quatre joyaux pour nous unir à Ses Noms les plus beaux : l’action pour ce qu’IL nous commande dans Son Livre en fait de permission et d’interdiction, la compréhension de ce qu’IL souhaite dévoiler à notre raison ignorante, la contemplation de ce qu’IL désire refléter de LUI sur le miroir de nos cœurs amoureux et la vision sensible de Ses secrets subtils par l’amande de nos cœurs éblouis !»

«- Ainsi, hors de Son souffle, nous n’avons pas d’existence et sans Ses Noms, nous voilà réduits à l’impuissance, à l’ignorance, à la surdité et à la cécité !»

«- Dans ta vision, IL t’efface afin que tu te noies dans l’océan de Sa Majesté. Dans ta contemplation, c’est LUI qui se contemple en ton cœur qui est Son cœur face à face et tu ne distingues plus celui qui aime de l’aimé. Dans ton intellect, c’est encore LUI qui se connaît et se regarde dans le miroir de ton âme où toi-même tu te mires. Et dans ton corps, c’est toujours LUI qui t’éveille et te conduit et t’installe sur ton tapis cinq fois le jour dans l’espoir de la rencontre.

«- C’est de cette façon qu’IL nous montre la voie que doivent suivre de concert nos âmes et nos cœurs… Mais, je suis l’ignorant tandis que LUI connaît l’apparent et le caché…»

«- … Et Son chemin jamais ne prend fin…»