De l’Adoration

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Le sens

Image trouvée sur le net

Je m’étonne de ceux qui ne croyant pas que la vie ait le moindre sens, se fabriquent, chaque jour, du sens. Je m’étonne vraiment. Je m’étonne que l’on puisse s’attacher à un monde qui n’a pas de sens et que l’on estime que l’on puisse disparaître ainsi, sans le moindre lien avec rien. Quel sens se fabriquent chaque jour les gens pour qu’il n’y ait jamais de sens ? Conçoivent-ils que le non-sens soit un sens ?

Tangibilité

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Ce qui semble le plus tangible à l’homme, l’est en vérité le moins et je m’étonne qu’il s’accroche à ce qui va disparaître avec autant d’acharnement. Il a fait de ce monde, un édifice dressé sur des sables mouvants. Idéologies, doctrines, pensées, tout cela passe, tout cela périt. Qu’avez-vous fait de vos vies ? Ce qui vous semble tangible s’efface. Vos prétentions, vos actes, vos implications, vos demeures, ne sont que des tombes dans lesquelles vous avez investi de l’impermanence. Comment l’homme en est arrivé à réduire sa vie à ce segment d’existence ?

Nous allons

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Nous allons. Telle est notre démarche. Nous allons. Nous allons par L’Être suprême, par Lui. Par l’Intention pyramidale. Nous allons, en cet élan qui est notre totale soumission à La Réalité-Une et nous aimons ; nous aimons aller en Lui, par Lui. Nous marchons, oui, nous marchons en cette perpétuelle occupation, Ô douce Occupation, et nous louons le Seigneur pour avoir saisi notre cœur, notre esprit et les avoir orientés vers Lui, Orient de notre âme. Nous nous sommes heurtée à un monde et, parfois même, il nous a effrayée. Mais, nous allons.

Il est Centre ; au Centre. Il est Réalité manifeste du Vivant. Cette Pyramide, Anse d’une Verticale stabilisée, stabilisante s’est plantée au centre de notre cœur et nous ne voudrions aucunement vivre une autre vie que celle qui nous a été confiée. Ici, tout s’est déployé en Sa Perfection et tout nous a conté le Réel Principiel. Nous n’avons aucun complexe, d’aucune sorte et nous tenons haut le flambeau qui nous est apparu. Les temps sont durs, certes, mais, la Joie nous gouverne, car, l’Arche est maintenue dans les Eaux primordiales. Que s’achève ce cycle, qu’il en débute un autre, cela nous est complètement égal. L’Arche vogue au-dessus des flots. Elle est ivre. Ivre de reconnaître la Promesse de Dieu s’accomplir en Elle.

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Ce qui est

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Est-il possible de s’extraire du monde et de sa manifestation ? Regardons autour de nous et en nous-mêmes. Venir au monde, n’est-il pas en soi le début d’une histoire ? Prenons le temps de nous arrêter et d’évacuer les bruits mentaux. Remontez jusqu’à votre Innocence ! Qui étiez-vous avant de venir au monde ?

Je fus saisie par l’Unité, bien avant d’être saisie par la multiplicité. Au Commencement, il n’est qu’Unité. Le Point vital, le début d’une spirale, car, au lieu d’être une circonférence fermée, le Cercle est le début de la Remontée. Cette ascension est à se manifester sur un plan horizontal et vertical, et ce, de façon simultanée. Ni brisure, ni séparation, ni dualité, ni manichéisme. Pas de -isme ! Pas d’ingérence obstruant notre perception ! L’état d’évidence. Puis aussi, Gravité essentielle, nécessaire pour tout corps appesanti par la matière. N’allez pas croire que la matière soit solide, rigide, inerte. Si elle est palpable, elle est aussi impalpable. De fait, il n’y a pas de matière au sens où on l’entend. Il n’y a que substance, sub-stance. Il n’est que monde éthéré qui tournoie sans cesse et se coagule avec l’apparent, tandis que l’invisible est caché, mais tout aussi visible par celui même qui entre dans le secret de la matière et du Vivant. Tel est aussi le secret de la Manifestation. Une Eau primordiale, dont le Miroir s’apparente à un Reflet qui s’éclaire et éclaire sans que rien ne le touche. Telle est la Parabole de la Vie.

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Du moi au Soi

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Étonnamment, l’être qui reçoit en lui la toute Compassion est un être qui a fait le chemin en lui, en Lui… Il a appris à s’effacer chaque jour, à abandonner sa réalité, celle qui le réduit à vivre sur un plan exclusivement égoïste. Il vit seconde après seconde l’anéantissement du moi. Mais pour cela, il apprend le « moi ». Il le connaît. Il apprend à le voir, à le reconnaître. Il apprend à voir ses ruses multiples, les divers plans qu’il met en place en s’immergeant totalement dans les arcanes les plus reculés de son être pour échapper au Soi. Le Maître dit : la plus belle des expériences possibles est de vivre la ruine complète et de voir ainsi chacun des éléments de la ruine, de l’édifice écroulé.

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Le Vivant

Lors que nous disons Vivant, que sommes-nous à désigner ? Ce qui semble assez surprenant en cette ère du Kali Yuga, c’est précisément, la non possibilité manifeste d’entrer en résonnance, même en correspondance avec le Vivant.

L’on pourrait se contenter de la commune définition, ou même, l’on pourrait se contenter de la définition la plus élaborée qui soit des termes employés. Le Vivant. Mais comprendre le Vivant ? Qu’en est-il de Celui-ci ? Ensuite, comment com-prendre (en nous) que les mots provoquent telle ou telle émotion, ou parfois aucune. Il est assez curieux d’observer cela, pour qui veut bien observer. Il est assez curieux de voir combien quelques lignes peuvent susciter, à elles seules, telle ou telle réaction. Ce qui relève de l’abstraction, ce qui relève du subtil, voir de l’invisible sont potentiellement source de résonance, de réactions diverses, voire de totale indifférence. Etonnant ! Alors, de nouveau, nous sommes amenés à nous demander ce que peut bien être le Vivant. Vous noterez aisément que j’y mets une majuscule. Cette dernière est là pour marquer une Réalité supérieure, totalisante, universelle, principielle. L’Essence. La réduction, ce serait de considérer que nous sommes des dictionnaires ambulants. La réduction serait de croire que ce qui relève de la réaction face au Vivant est lié exclusivement à un enseignement formel. Or, si nous apprenons les mots, comment avons-nous lié cela aux émotions ? Comment avons-nous lié cela à la pensée, aux concepts ? Certes, nous ne sommes pas une coquille vide que nous remplissons, au fur et à mesure. Réfléchissez-y bien ! Serait-on à nous limiter à n’être que des entonnoirs? Pourtant, Tout est Vivant ! Tout est agissant !

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Que recherchent les hommes ?

Montage Igor Morski

Que recherchent les hommes ? La plupart arrivent au monde avec une aptitude étonnante à s’inscrire dans le modèle majoritairement admis, et ce, en totale conformité avec le terrain social et culturel dans lequel ils se trouvent. Il y a comme une sorte d’acceptation tacite. Les objectifs sont unanimement les mêmes. La propension qu’ont les hommes à admettre que le schéma qu’on leur propose est le seul qui soit est inouï. Il serait légitime de se poser la question du pourquoi ou du comment. Une telle inertie est assurément stupéfiante. L’on se demande en effet ce qui amène l’homme à s’endormir dans les bras de l’uniformité. Plus que tout, ce qui suscite l’ahurissement, c’est de constater à quel point, cette conformité et cette unanimité sont à produire un effet quasi désastreux sur l’homme. Mais que recherchent donc les hommes ?

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Allégeance

L’allégeance que nous faisons au Seigneur des Mondes est une allégeance d’ordre subtil et qui a pour objectif, entre autre, de nous mettre en relation avec ce qui est, au plus profond de nous, c’est-à-dire avec le Centre suprême de notre être. Lors que nous formulons cette intention, nous activons le processus inéluctable de la Reliance. Ce Centre n’est pas une désignation fantaisiste, ni une formulation mimétique, mais bel et bien la reconnaissance, enfin, d’une Réalité absolue. Lors que nous établissons cette Relation, ou lors que cette Relation s’établit en nous, nous nous inscrivons alors en ce Retour, le Retour-Echo avec le Seigneur. Telle est la Réalité de la Réponse, suggérée par la Parole* de Dieu, lors qu’Il invite fermement Sa créature à cette effective Réponse. Cela n’est possible qu’à condition que nous nous mettions en état de recevoir l’Appel.

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Temps spirituel (4)

Lors que le Maître est prêt, le disciple arrive, ou bien est-ce le contraire ?

Le Maître est Le Temps. Non pas exclusivement le temps de la linéarité, mais bien Celui de toutes les dimensions, y compris celle du temps horizontal. Est-il une seule chose de Lui qui Lui échappe ? Le Maître vient par le Hors-Temps, et submerge le Temps, mais le Temps n’est, de fait, jamais séparé de La Réalité. La naissance est une première suggestion, l’offrande au Vivant. Celle des questions fondamentales : elles viennent telle une évidence pour celui qui s’abandonne à la profondeur de son état. D’où venons-nous, qui sommes-nous, où allons-nous ? Questions ontologiques, certes, mais qui nous percutent incessamment. Elles viennent comme les mains intérieures de notre Origine et nous enserrent, tantôt avec puissantes et fermes étreintes, et tantôt avec la douceur matricielle.

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