Deux êtres d’une grande beauté s’extasiaient des hauts peupliers en leur réalité souveraine, lors que les clapotis fluviaux s’évaporaient en ondes sublimes, et qu’au dessus de leur phrasé, se devinaient les intensités de leur regard. Saisis-tu en la douceur du soleil, leur lente promenade ? Perçois-tu les crucialités de leur découverte ? Ainsi, au sein même de leur êtreté, se meut gracieusement leur émoi. Il s’envole léger, étreint par les mots, sans cesse étonnés d’éclore en leur bouche. Quelle est donc cette cristalline brise qui caresse leur âme et les fait plonger en leur profondeur ? Tout se pressent en ces retrouvailles devenues la palpitante danse des âmes. Celui qui n’a pas aimé, celui qui ne sait pas aimer, s’engage sur un sentier, puis se retrouve soudain au milieu des ronces, qu’est-il donc à vivre ? Tout est à se poser, imprégné de suaves sensations, unifié en ce Radiant Soleil. Est-il à s’élever et retrouver le chemin d’antan ? Il ne s’agit ni de fuite, ni d’absence, mais bien d’une longue Révérence qui donne aux lèvres du Ciel, le soleil d’une vie.
L’Envolée est mystérieuse des oiseaux verts, lors que le cœur scrute les arbres au loin : le soleil irradie de Son Parfum luminescent. Sont-ce les vibrations en l’exaltation qui nous amène à nous interroger… Comment ? Comment, lors que nous savons que l’enfance nous attire en ce jardin ensoleillé ? Une vie entière et la voici ployer au rythme du vent prometteur. Celui-ci sème en volée les réalités d’une aspiration qui ne s’appartient nullement.
Lors que L’Âme est touchée par La Grâce d’un feu tremblant de son éthérisée réalité, lors que tremble, grâcile, L’Âme d’une Chandelle, en Son Origine, est-il une autre Réalité ? Lors que L’Âme jubile de Son Exultation, qu’Elle trouve en Cette Union, La Joie de L’Amour, que les yeux s’ouvrent en La Réalité de L’Arborescence, est-il une autre Réalité ? Lors, que Le verbe en La Rose Princière, douceur des mondes en son perpétuel épanchement, éclot, est-il un autre Verbe possible en une autre Conscience ? Non. Cela ne peut être. Tout s’évanouit en Ta Présence, Ô Roi des Mondes ! Le Cœur rayonne des solarités du Pôle Céleste, Toi qui ordonnes de par Ta Sagesse ancestrale et unifies toutes les concentrations atemporelles. Il est Celui qui inonde de Sa Lumière. Ô Âme, combien Les Noces sont L’Enchantement du Soleil intérieur !
Lors que Le Souvenir est intense en La Vision, L’Esprit remonte et se nourrit aux effluves des feuillets de L’Autre Monde, celui que seul L’Esprit connaît. Il est une Monture qui donne à voir, sans que nous ayons cherché à voir. Cela se donne-t-il en l’acuité de La Reconnaissance ? Qui donc a semé les premières semences ? Qui a donné à chaque Jardin, Son Entièreté ? Les rayonnements du Pouvoir de La Quintessence en ces secrets sont à dévoiler soudain Le Projet Divin, car, rien n’est sans rien et dès lors, Ô Aspirant qui se souvient, qu’es-tu à comprendre ?
Ô Âme, saisis-tu les dialogues intérieurs qu’effeuille Le Livre des Hautes Sphères ? Le bruissement des pages chantent au cœur de celui qui implore. Voici L’Âme touchée, sans que rien ne la touche, Grâces des Joies de L’Amour qui nous étreint : Si je T’oublie un seul instant, Ô veuille Permettre que je cultive Ton Suprême Souvenir, et que mon corps soit Ton Champ. Ce Jardin est L’Offrande d’un roi à Un Roi. Que n’ont-ils vu Ta Réalité Solaire ! Que n’ont-ils admiré les bosquets de Ta douceur ! Que n’ont-ils apprécié les saveurs de Ta Resplendissance ! A cet instant crucial, Versailles est une Coupe et chaque pas résonne. Soudain, L’Âme sait et s’exclame : il n’est de Réalité que cette unique Réalité ! Dieu sait que nous sommes assis depuis longtemps de par Sa Connaissance suprême et que nous sommes, ici, à Le louanger. Le Temps est cette pleine atemporalité !