Chaque fois que le vent a désiré rencontré le ciel, il a trouvé dans les niches où reposaient les branches d’un arbre, le rafraîchissement du soleil. Il a connu le perceptible et les dilatations de l’Intelligible en cette Vision que l’interprète donne clairement sans qu’il faille repousser aucune étape et le corps est Son Écrin, tandis que Le Trésor n’est donné qu’à Lui-même.
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Il est une perception globale, unitive et aussi une perception que l’on distingue par son caractère singulier mais qui ouvre aussitôt à d’autres perceptions. Nous pourrions dire, que chacun de nous possède exactement les sens qu’il faut pour vivre en ce monde. N’est-ce pas inouï ? Nous sommes une oeuvre parfaite. Quand même nous ne serions pas à le reconnaître consciemment, tout notre Corps est un corps complet, un véritable Corps de mémoire, un Livre caché, un Livre qui ne demande qu’à être ouvert et lu. Je sais parfaitement que nous ne sommes pas tous, ici et maintenant, à le saisir, mais nous sommes tout de même cette Réalité tant que nous ne L’avons pas refusée. C’est Cela qui procure la Joie, une Joie en pluies célestielles répandues de parfum.
La première lecture réside dans la perception immédiate des formes substantielles. Malgré tout, cette lecture n’est pas la même en fonction de notre appréhension du monde. Ceci relève du domaine de la sensibilité et de la conscience. Pourtant, nous ne pouvons isoler cette perception du champ plus large à laquelle elle nous renvoie. Ne pas être à relier ces champs de perceptions n’induit pas que cela n’est pas. Cela révèle uniquement que Le Corps-Conscience n’a pas vu s’ouvrir en lui ces possibilités.
Les organes subtils de notre perception se développent simultanément avec le polissage du cœur. Si ce dernier n’est pas ouvert, ni traversé par les fulgurances, il ne peut entrer en ce que l’on nomme la Contemplation et Le Témoignage du Témoignage. Il voit comme dans une surface plane. Le fait que ce monde use de stratégies pour pallier à cette solidification nous donne aujourd’hui aux écrans de toutes sortes et même aux divers moyens de communication qui, au lieu de donner du relief à la vie, sont en vérité à l’anéantir.
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L’infra-monde et l’illusion d’iblis
Le Corps subtil est en ce corps-matière. Le fait de Le renier est à révéler les influences infra-humaines qui rappellent que iblis, celui que l’on appelle aussi plus communément ange déchu, atrophié qu’il est et privé du même coup des perceptions de la réalité subtile, ne peut voir en l’homme cette singularité Ruhanniya, qui relève de L’Essence et de L’Insuffle Divin dans Le Corps-matière. Il ne voit pas non plus La Réalité traduite en subtiles préhensions, c’est-à-dire qu’il ne voit pas Son Souverain. Il ne peut donc sacrifier la part grossière de lui-même, c’est-à-dire sa propre illusion, car il se considère comme abouti, du fait même de cette Réalité prodigieuse qui est Son Origine, comme il ne peut céder à l’ordre Divin qui est celui de se prosterner devant la perfection Adamique, celle-ci lui révélant comme par défaut, une autre Réalité qui lui semble remettre en cause sa singularité propre. En cela, s’arrêter à l’étape de la réalité d’iblis est gage de séparation et de condamnation à l’état illusoire. En ce non-espace-temps, en cette atemporalité de Lecture, nous pouvons comprendre que iblis est la parabole vivante du refus devant l’évolution et Le Devenir Adamique en Son Retournement en La Conscience Divine. Iblis représente cette part en nous irrésolument farouche et hostile devant Le Devenir Adamique. Nous comprenons ainsi combien notre époque est sous cette influence depuis des centaines d’années et des centaines d’années et la vérité est que iblis cherche à maintenir l’illusion coûte que coûte et à empêcher les hommes d’entrer en leur processus conscient de Retour. C’est ainsi que tous ceux qui se cristallisent en cette non-acceptation se condamnent eux-mêmes à errer dans les mondes infernaux. Ceci est en nous. Ceci fait partie du processus de l’apprentissage. Mais ceci fait aussi partie des réalités de la déviance, celles qui désirent figer définitivement la vision duelle de l’homme et assombrir son Destin. Mais dans le fond, n’est-ce pas une forme d’auto-consentement, sorte de jugement, choix délibéré de la part de ceux qui désirent demeurer ainsi dans ces infra-mondes ? Nous ne pouvons rien devant ce choix. Il leur incombe de l’assumer totalement.