La Parole de Dieu

La sphère céleste du Royaume Divin

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Toutes les Voies ne sont pas semblables et ne donnent pas au même Manifesté. Il serait bien dommage de pointer du doigt ce qui n’a pas lieu d’être au sein du monde de l’Être. Il y a autant de possibilités que d’individus et autant de pluralités au sein de celui qui s’est rendu Manifesté. Celui qui parle depuis la périphérie mentale sera toujours en une vision duelle, tandis que celui qui sera transpercé par la Lumière rayonnante et unitive, verra tous les champs possibles de l’Être, et cela sur tous les plans, y compris ceux des plans terrestres, Le reconnaîtra et sera dans l’accueil émerveillé de Son Echo en lui, en Lui. Dieu parle. Il est Celui qui parle. Si l’on n’entend pas Son Langage, qui parle en celui qui ne sait pas qui parle ? Dieu voit. Si l’on ne voit pas par Lui, qui voit alors en celui qui ne sait pas qui voit ?

Prière perpétuelle

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De l’incapacité à entrer en soi, de l’incapacité à être saisi par l’arrêt, lors que la défaite de tout ce qui n’est pas vie intérieure vous est révélé. Mais, quelle est donc cette réalité ? Posez-vous la question ! A l’inverse, ceux qui vous déstabilisent, lors qu’ils sont incapables de parler de leur âme, ceux qui sèment le doute dans vos cœurs et jettent l’opprobre sur les religions, sachez-le, ne sont rien pour eux-mêmes, rien pour les autres. Ils sont juste des égarés, alors, ne les écoutez pas ! Entretenez la prière perpétuelle du cœur ! Puisez dans la chaleur du Verbe Divin et préservez votre chandelle.

Le Livre des cheminants

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Lors que le Seigneur, Souverain des mondes, fait descendre sur notre cœur, Ses Paroles en énonciation claire, distinctive et nous donne à la correspondance de chaque chose, lors que le Seigneur, lit, d’une lecture certaine, Ses Paroles éclairantes et que notre âme entend l’enseignement reliant chacune de nos traversées, qu’Il fait entrer le Rayon de Lumière, que les Verbes de chacun des Prophètes deviennent les clés ouvrantes de notre cheminement, alors, Merveille des Merveilles ! Il a concentré un code suprême, inaltéré en ce Livre, en l’Homme, en son universalité, en sa singularité et notre vie n’est pas un continuum discontinu, se séparant de nous, au moment de la mort. Celui qui n’est pas lu, qu’a-t-il à prétendre tout connaître ? Tant que l’homme ne vit pas un état de rupture, il est en son enfermement. Tant qu’il n’a pas vu les barreaux invisibles de sa prison, que peut-il vivre et dire ? En celle-ci, il en est qui ont mis des barreaux dorés, mais rien de plus. Leur chemin de vie est mort. Je remercie le Seigneur des mondes. Il est Celui qui remet le Livre et Il est Celui qui nous Le lit et nous relie. Celui qui ne L’a pas vu en Lui-même, que peut-il prétendre ? Celui qui n’est pas descendu dans les Enfers, que peut-il comprendre des nobles récits du Livre ? Et celui qui n’a pas vu son cœur écartelé, ne fait que copier ce que Dieu a créé.

Tangibilité

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Ce qui semble le plus tangible à l’homme, l’est en vérité le moins et je m’étonne qu’il s’accroche à ce qui va disparaître avec autant d’acharnement. Il a fait de ce monde, un édifice dressé sur des sables mouvants. Idéologies, doctrines, pensées, tout cela passe, tout cela périt. Qu’avez-vous fait de vos vies ? Ce qui vous semble tangible s’efface. Vos prétentions, vos actes, vos implications, vos demeures, ne sont que des tombes dans lesquelles vous avez investi de l’impermanence. Comment l’homme en est arrivé à réduire sa vie à ce segment d’existence ?

Grâce

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Si tu prétends qu’il existe une méthode, alors, d’un geste large, je balaie cela. Ici, il n’y a plus de méthodes. Ici, Sa Réalité occupe tout l’espace. Si tu prétends qu’il existe une analogie entre ceci ou cela, alors, je te le dis, tu n’as pas encore fait le premier pas. Si tu t’appropries ceci ou cela, alors sache, qu’un vent puissant viendra tout détruire et tu recommenceras. Quand Il apparaît, il n’y a plus que Lui et lors que tu reviens, tu attrapes quelques mots qui n’ont plus de fin. Il te fait chanter tel un roseau et accroît la Grâce. Il ouvre tes yeux à Sa Réalité, dans cet ici-bas, dans les entre-deux-mondes, dans l’au-delà. Néanmoins, si tu prétends que l’on ne doit pas répondre à Son Appel, alors, je me tairai.

Petite réflexion sur le conformisme

Peinture de Tomasz Alen Kopera

La question n’est pas de savoir quand les gens se réveilleront mais s’ils en ont encore les capacités. Sans même parler de cette sensibilité supérieure qu’est l’intuition, beaucoup semblent n’avoir même plus le simple instinct qui les avertirait du danger. C’est comme si quelque chose en eux était scellé. Comment expliquer, sinon, le degré de docilité auquel ils sont parvenus face à l’incohérence de ce que les pouvoirs publics, relayés par les médias subventionnés, leur infligent, parfois de manière brutale et assez grossière, il faut bien le dire. Soit nous sommes face à une naïveté qui, eu égard aux moyens d’information actuels, confine à l’ignorance coupable, soit au déni du réel et du bon sens, inspiré par la peur de « n’en être plus », soit à une adhésion clairement assumée au nouvel ordre qui cherche à se mettre en place et à s’imposer à tous.

Sans doute les plus gras prébendiers du système se retrouveront-ils surtout dans les deux dernières catégories, la masse appartenant à la première, dont nous savons qu’elle penche toujours du côté du plus fort car elle est conformiste par nature, abstraction faite de toute autre considération que celle de sa survie biologique et sociale. Pour cette sécurité, même précaire, elle est prête à toutes les renonciations, y compris à celle de ses libertés fondamentales. Et c’est là que le conformisme docile chute dans la servitude volontaire et donc dans la complicité tacite.

Le réveil

Peinture de Jaroslaw Jasnikowski

Lors qu’un homme dort, il en fait dormir des milliers d’autres avec lui, mais si cet homme est mort, il peut en tuer des millions sans même le regretter un seul instant. Et pourtant, que sera son réveil ?

Le roi Midas pensait qu’il avait pouvoir de transformer toute chose en or, mais il concourut ainsi à sa perte. Tandis que de nos jours, quelque chose de semblable est à se mettre en place, toute chose que l’on voudrait changer en l’esprit mercantile, augure d’une terrible catastrophe. Là où, l’homme, ou ce qu’il reste de l’homme devrait-on dire, pose sa main tentaculaire, là le bourbier des plus communs apparaît. Là où il fait usage de subversion envers la Vie existante, établie dans le préétabli, il fait naître un monde féroce.