Peinture de William Bouguereau (1825 – 1905)
Ô Seigneur, puisse cette Plume exprimer, de par Ta Grâce, tout Cet Amour.
Ô Amie de L’Ami, y a-t-il eu un commencement en cette Amitié bénie ? Il semblerait qu’elle soit, depuis des Temps qu’on ne peut compter ! Pas de mérite, le cœur ébahi par ces Partages célestes, apprend à tes côtés, pas à pas, à cheminer. De cette Âme de paysanne qu’est la mienne, bourrue, pataude, ingrate envers son Seigneur, ta douce Main rectifie avec la caresse du cœur, tant et tant.
C’est à tes côtés, depuis tant d’années que je me suis sentie revivre! Lui, Lui, et Lui ! Est-il autre sujet que nous abordons ? Lui, Lui et Lui ! Oh ! comme nous aimons ensemble boire inlassablement à Sa Coupe ! Nos Moments, épaule contre épaule, cœur contre cœur, larmes en Sa Larme, rires en Sa Joie… quelles Beautés !
De Toi, mon Amie, j’ai tout aimé car je l’ai vu Lui ! Ces Perles, toutes ces Perles que tes mains ouvertes m’ont donné sans compter! « Prends, prends, prends mon Amie et apprends à redonner ! » me souffles-tu. La pauvrette que je suis, à tes côtés, a tout appris. A se taire et L’écouter. A se courber, jamais assez ! A se re-connaître pour mieux Le re-connaître. A regarder et Le voir. En tout et toute chose. Alors, par Magie, en Cette Amitié, cet oiseau que je regardais voler est devenu L’Oiseau du Ciel. Ce nuage en Ce Regard étonnamment Vivant est devenu Messager. Ce vent secouant les arbres à notre passage et nous souhaitant La Bienvenue, signe de Sa Miséricorde…
Alors, par Magie, en Cette Amitié, par nos Mains scellées, vers Lui nous retournons. C’est Beau !!!
Ô Amie de L’Ami… Ô Amie de L’Ami…Ô Amie de L’Ami ! Pour tout, Merci !
Inlassablement, je bois Ses Mots en la Coupe de ton Cœur, émerveillée.
Puisse Cet Amour se semer au fil des Ondes et apaiser toutes ces Âmes esseulées.
Puisse Cet Amour réveiller les cœurs endormis.
Puisse Cet Amour, plein d’Espoir, encore et encore et toujours Aimer !
Cielespoir
La fraternité, la sororité, s’étendent aussi loin que l’infini, et se retrouvent en Ses Bras de Lumière. Ce sont de longues routes qui ont vu nos pas s’harmoniser et nos épaules se serrer. Nous ne saurions mesurer la réalité d’un tel Périple. Néanmoins, L’Amitié en Lui est Le Cheminement en L’Âme et en L’Esprit qui ne rien néglige, qui trempe Sa Lame acérée de Lumière en nos pénombres inavouées. Tel est Le Compagnonnage. Telle est L’Amitié. Elle s’est inscrite en cette profondeur, en nos abysses, en nos aspirations communes de par Son Décret*. Celui qui t’aime ne te trompe pas. Il connaît La Réalité de L’Âme en Son Secret, qui n’est pas une dissimulation, mais bien Le Trésor insoupçonné et dont les perles se goûtent certes, en ces écorchures, mais plus que tout, en La Majestueuse Révélation de La Présence Seigneuriale et de toute Beauté. Car, Lui-Seul est L’Ami et Il nous apprend L’Amitié. Ils réunit ceux qui sont en cette consanguinité de L’Esprit, en La Voie de Convergence, en La Tradition Primordiale, au-delà, au-delà…
Océan sans rivage
* »…s’exhortent mutuellement à la Vérité et s’exhortent mutuellement à la patience. » Coran (S103,v3) Traduction de Jean-Louis Michon.