Lettre de Cielespoir

Art Print: The Storm by William Adolphe Bouguereau : 24x18inPeinture de William Bouguereau (1825 – 1905)

 

Ô Seigneur, puisse cette Plume exprimer, de par Ta Grâce, tout Cet Amour.

Ô Amie de L’Ami, y a-t-il eu un commencement en cette Amitié bénie ? Il semblerait qu’elle soit, depuis des Temps qu’on ne peut compter ! Pas de mérite, le cœur ébahi par ces Partages célestes, apprend à tes côtés, pas à pas, à cheminer. De cette Âme de paysanne qu’est la mienne, bourrue, pataude, ingrate envers son Seigneur, ta douce Main rectifie avec la caresse du cœur, tant et tant.
C’est à tes côtés, depuis tant d’années que je me suis sentie revivre! Lui, Lui, et Lui ! Est-il autre sujet que nous abordons ? Lui, Lui et Lui ! Oh ! comme nous aimons ensemble boire inlassablement à Sa Coupe ! Nos Moments, épaule contre épaule, cœur contre cœur, larmes en Sa Larme, rires en Sa Joie… quelles Beautés !
De Toi, mon Amie, j’ai tout aimé car je l’ai vu Lui ! Ces Perles, toutes ces Perles que tes mains ouvertes m’ont donné sans compter! « Prends, prends, prends mon Amie et apprends à redonner ! » me souffles-tu. La pauvrette que je suis, à tes côtés, a tout appris. A se taire et L’écouter. A se courber, jamais assez ! A se re-connaître pour mieux Le re-connaître. A regarder et Le voir. En tout et toute chose. Alors, par Magie, en Cette Amitié, cet oiseau que je regardais voler est devenu L’Oiseau du Ciel. Ce nuage en Ce Regard étonnamment Vivant est devenu Messager. Ce vent secouant les arbres à notre passage et nous souhaitant La Bienvenue, signe de Sa Miséricorde…
Alors, par Magie, en Cette Amitié, par nos Mains scellées, vers Lui nous retournons. C’est Beau !!!
Ô Amie de L’Ami… Ô Amie de L’Ami…Ô Amie de L’Ami ! Pour tout, Merci !
Inlassablement, je bois Ses Mots en la Coupe de ton Cœur, émerveillée.
Puisse Cet Amour se semer au fil des Ondes et apaiser toutes ces Âmes esseulées.
Puisse Cet Amour réveiller les cœurs endormis.
Puisse Cet Amour, plein d’Espoir, encore et encore et toujours Aimer !

Cielespoir


 

La fraternité, la sororité, s’étendent aussi loin que l’infini, et se retrouvent en Ses Bras de Lumière. Ce sont de longues routes qui ont vu nos pas s’harmoniser et nos épaules se serrer. Nous ne saurions mesurer la réalité d’un tel Périple. Néanmoins, L’Amitié en Lui est Le Cheminement en L’Âme et en L’Esprit qui ne rien néglige, qui trempe Sa Lame acérée de Lumière en nos pénombres inavouées. Tel est Le Compagnonnage. Telle est L’Amitié. Elle s’est inscrite en cette profondeur, en nos abysses, en nos aspirations communes de par Son Décret*. Celui qui t’aime ne te trompe pas. Il connaît La Réalité de L’Âme en Son Secret, qui n’est pas une dissimulation, mais bien Le Trésor insoupçonné et dont les perles se goûtent certes, en ces écorchures, mais plus que tout, en La Majestueuse Révélation de La Présence Seigneuriale et de toute Beauté. Car, Lui-Seul est L’Ami et Il nous apprend L’Amitié. Ils réunit ceux qui sont en cette consanguinité de L’Esprit, en La Voie de Convergence, en La Tradition Primordiale, au-delà, au-delà…

Océan sans rivage

* »…s’exhortent mutuellement à la Vérité et s’exhortent mutuellement à la patience. » Coran (S103,v3) Traduction de Jean-Louis Michon.

Lettre à L’Amie

Detalle de "LLamada a las armas" (1888). Edmund Blair Leighton (G.B. 1852-1922).Peinture de Edmund Blair Leighton (G.B. 1852-1922)

 

L’Amie,

Des instants qui n’en sont qu’un au regard de notre rencontre, et depuis l’intention renouvelée à L’Aube de nos veillées, nous avons scellé notre amitié en Lui, lors que le pétrissage est une oeuvre alchimique qui nous conduit au resserrement. Nous quittons nos errances et les chemins d’infortunes. Nous abandonnons nos illusions et notre silence est la réponse à notre transformation. La Lumière nous donne à saisir soudain l’incontournable. La passion se transforme au feu de la rédemption et nous nous regardons sans fard, sans nous perdre, parce que L’Appel est une Porte qui s’ouvre. Ce chemin fait de nos souffrances, est le chemin de Lumière sans plus de mensonge. L’Amie ! La Vie est ce bienfait qui nous rattrape au creux de La Main Ultime. Je n’ai pas crains de te parler, toi, ma sœur du Jardin, au vrai de la crucialité. Nous nous sommes regardées sans complaisance, mais nous nous sommes vues en L’Amour. L’Âme est plus fidèle que nos errances. Elle nous rencontre, au-delà de l’espace, au-delà des contingences. Elle nous murmure l’exactitude et nous renvoie au réel. De La Lumière en L’Origine, L’Amie entend et voit. Ni toi, ni notre frère, ni notre sœur n’avons manqué ce rendez-vous. Nous l’avons reconnu de l’avoir tant attendu. Des paroles qui forment une arche, de beauté et de rayonnance. L’Âme rencontre L’Âme. Soudain, tout Cela est une évidence. Que nous importe les leurres ! Nous savons que La Finitude est une véritable solitude qui nous rappelle à La Réalité. Nous connaissons les mots et leur substance pour ne jamais les dissocier de la vie. C’est en l’expérience que la confidence devient pure Amitié. Dame de Beaulieu, es-tu de ce monde ? Quelque chose qui se cherche en la sublimité, en l’accueil de l’authentique, en l’union sublimée. Telle est notre proximité qui efface et plie les distances, et du corps et de la conscience. Les mots ont devancé, puis se sont trouvés, n’est-ce pas ? Ici, je me veux témoigner de cette pureté de l’intention, de ce tremblement de rosée, à peine palpable au toucher du velours de nos cœurs. Nous avons entendu, tel le glas qui sonne et qui réveille pour dire : il est temps ! Nos âmes grossières sont taillées avec une force inouïe qui ne nous trompe pas. Celui qui aime, aime comme pour lui-même. Telle est la rencontre du charbon en la promesse du pur diamant. Telle est la force du retournement et de la conquête éprise de L’Âme qui fait acte d’abnégation. Un vent de douce miséricorde nous enveloppe tandis que nous titubons encore. Qu’importe le chancellement, puisque le trésor est en ce Lieu bien gardé et qu’Il ne périt jamais, lors que Le Souffle de L’Aimé réanime chaque éprouvé ! Nos mains se donnent en cette effusion. Je t’embrasse sur le front de la prosternation. Je pose sur tes épaules le baiser de l’alliance. Dame de Beaulieu, le Chemin est précisément La Présence en La Présence. Le Jardin est né de notre intention. L’ouvrage est un compagnonnage indéfectible puisque c’est en Lui que tout est à se rassembler. Nous marchons en ce pas cadencé. Nos silences sont nos prières et notre recueillement. Notre Amour est une fraîcheur à L’Ombre du Bien-Aimé. Nos mots n’ont fait que rejoindre la vérité de nos cœurs aimantés. Chaque jour, nous apprenons ce que la veille enroule au fruit du jour. Nous avons laissé ce monde à sa frivolité et nous avons uni notre souffle à la mendicité de nos âmes éplorées. Mais le sourire gagne nos visages en reliance et nous tissons en cette promesse, sans illusion, la beauté de notre intime Amitié. Le Périple est en Le Tout-Possible, car il n’est de retournement qu’en cette Réalité. Ainsi, nous savons que notre compagnonnage est le profond désir de ne jamais nous quitter. L’Âme rencontre L’Âme et Elle reconnaît.

Chant du Merle (5)

Résultat de recherche d'images pour "qin tianzhu artist"Qing Tianzhu 艺术家-云峰画苑

 

L’Amour ne ment pas, il a Le Regard féroce du cœur. Il est Le Réveil qui ne trompe pas. Il est L’Union qui ne désunit pas. Il est La Transparence qui ne trouble pas. L’Amour est ce qui commence quand rien ne finit. Il est Un de Sa Clarté et constant de Son Désir. Si La Flèche de Cupidon te touche, Oh ! Sache que le rire fuse déjà. Si farouche que soit ton combat, il a les rayonnances des perles de nacre à ta bouche souriante. Il est Celui qui rassemble ceux qui se ressemblent et lors, Tendresse au lever du Jour, à L’Aurore des Prières, lors que Le Merle encore nous dévoile des pans de La Nuit :

Lors que La mort aura son linceul insaisissable
Que Ta chevelure flottera au lit de Ta Réalité
Tu ne sauras pas ce qui t’advient, et pourtant,
Tu seras enfin à te réveiller, et que diras-tu ?
Qu’est-ce ceci, où suis-je ? Que me veut-on ?
Te souviens-tu alors des boutons irisés en L’Azur ?
Cueille, te dira-t-on, ce que tu as semé.
Ton corps trépassé te trahira et d’éther, tu seras
Échappé sans vraiment rien te souvenir.
Alors, de peur tu trembleras et seule La Lumière
En ton cœur lamenté te viendra t’enlacer.
Cette lumière est si vive, qu’il suffit d’un geste.
Véridique est ce récit, et je viens pour t’aider.
Ne sois pas à méconnaître L’Alchimie d’un Voyage.
Les Anciens ont raconté, ils n’ont rien inventé.
Des passages, il en est de nombreux, je t’en prie : 
Considère mon chant comme Le Viatique de Ton Âme.
Je suis venu, sur ton épaule me percher.
Sens-tu comme ce matin frissonne de La Présence ?
Vais-je te dire Le Grand Secret ? Sois d’humeur sans blâme.
Chaque seconde en Lui, est Le Don qu’Il te fait.
Suspends Le Souffle en Son Apnée, et fais Silence.
Sens-tu comme la brise du cœur embrasse ton âme ?
C’est en ce Respir qu’Il te désire et que tu vas Le trouver.

 

 

Les Jardins de L’Âme

 

Seigneur, tout Jardin est La Multitude en L’Instant qui donne L’Essence. Seigneur, Les secondes se multiplient de Ta Présence et d’un geste Large Tu es L’Invitation en L’Eden. N’ont-ils pas saisi que chaque Âme est Ton Jardin ? J’ai respiré et j’ai respiré sans jamais me lasser depuis l’origine des effluves de Ta Roseraie. Seigneur, Je suis étourdie de Tes Jardins qui sont à ondoyer en cette Réalité. Le Trésor est en chacun qui s’achemine et chacun est Ta Demeure. De cette Unicité, je suis en Toi à m’émerveiller. N’ont-ils pas compris ce que sont Les Jardins de L’Âme et qu’en Elle, les vergers sont à se déployer comme les soieries de L’Esprit ivre ? Ô Coursier ! Vois les étoffes de rareté danser tel le vent rendu invisible lors qu’Il est La joie des Anges qui courent ici et là, et qui s’unissent à La Pureté ! Les Jardins de L’Âme sont autant de mondes que l’on voit s’ébaucher de préciosité. Ô Âme ! Des fleuves de Majesté sont les éclosions de Ta Beauté ! Ô Ivresse de L’Âme en ces parfums évanescents des douces pensées. Palpite, Ô Âme ! En Toi est ma Demeure. J’y suis, j’y suis ! Ô Âme ! Les pensées sont les visitations du Jardin. Luxuriance des effets de L’Amour en L’Unicité. Ô Homme ! Ô Jardin ! Ô Extase de La Création. Nous y sommes, nous y sommes, Ô Exponentielle Fleur de La Réalité ! Ô Matrice de La Toute Bonté ! Nous y sommes, Ô Étreinte vive de Ta Proximité ! Ô Marcheur de L’Âme ! Ô Pérégrinant en ce Voyage perpétuel ! Il est Un Commencement, lors que Lui est au-dessus de Tout Commencement. En Cette Unicité s’est fendu Le Noyau de La Graine Imaginale. D’Elle sont toutes nos pensées qui se rassemblent en rangs serrés. D’Elle est La Promesse du Retour en cette Distanciation nécessaire. Or, il n’est d’illusion qu’en La Distance et tout le reste est Vrai. Ô Maison de L’Âme ! Tournoiement des Révérences qui présentent les tapis de Tes Jardins. Conscience Unifiée depuis Celui qui n’est jamais séparé. Ah ! Les passerelles sont innombrables et Tu donnes L’Autorisation d’y entrer. Or, les enfants entrent hébétés en L’Innocence, Religion Primordiale. Ah ! Seigneur ! Tu Es La Beauté ! Éclosion exponentielle de ce qui se donne à voir. Qu’appelle-t-on Jardin ? Tu es Le Jardin en Sa multiplicité ! Les enfants osent à peine y croire. Seigneur ! Seigneur ! Seigneur !

 

Versailles (7)

Telles sont les visions de Versailles en La Pupille pérenne.

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Je n’ai compris la vie que lorsque la mort m’a étreint. Des feux de Sa Crucialité, les yeux se sont ouverts en cette tombe et mille Jardins s’y offrent en L’Abondance. Des fontaines de mélodies harmonieuses et la grâce de ces flûtes qui nous étreignent sans desserrer la poigne de la profonde Ivresse. Plus la mort me visite et plus la vie chante. Comprends-tu, Ô mon Âme, les effluves de l’autre monde m’étourdissent et chaque larme versée est à essuyer les aspérités d’un monde qui Te méconnaît. Comme l’enfant est bercé par Tes Bras suaves ! Voici les gerbes incendiaires qui rafraîchissent l’ardente douleur. Douceur des ruisseaux qui clapotent dans les Jardins de L’Âme. Chaque jour, je descends les marches jusqu’en cette béance, et du caveau de L’Ombre, s’élargit l’espace. Te conterai-je combien les verdures sont des cascades luxuriantes de Parfum ? Ce sont les lilas qui déferlent de Ton odorante Présence. Ô mon Âme qui danse ! Tu fais avancer qui Tu veux en Cet Eden de L’Esprit. Tu fais goûter qui Tu veux aux matricielles saveurs de Ton Verbe. Des myriades d’étoiles en ces yeux qui s’illuminent des prégnantes contractions de Ta Visitation. Ô mon Âme, des ferveurs de Ta Largesse lors que les glycines s’évadent sur les Voûtes de Ton Auguste Jardin. Toi ! Le Verbe est un Nectar qu’ont butiné mille et une abeilles. Des solarités de Ton Miel qui dévale les montagnes évanescentes, j’entends le goût de Ta Marche. Le Tapis ondoie des effets de La Pure Joie. Ce sont des tambourins qui nous accueillent au détour de L’Allée. Depuis L’Occultation, Le Verbe danse des éloquences qui sont à se révéler. Pensait-on que Tu es Le Non-manifesté  sans jamais Te manifester ? Tu es Celui qui, telle La Jouvencelle te pare de milles parures et Ton Apparition, tantôt nous fait garder le silence et tantôt nous donne à nous extasier des mille Révérences en écoutant Les Confidences de Ton Altérité manifestée. Non-manifestation qui devient Le Jour des Nocturnes Épousailles. La gorge du Rossignol a capturé mon Âme et La nuit dans les bosquets les plus reculés, Les Voiles de La Constance valsent au vent de Ta Majesté. Les mains sont celles du tisserand et dans L’Ombre, les fils sont tendus des soieries de Ta Beauté. Comment Te réduire au Non-manifesté, lors que les gerbes de Ta Création sont Ta Parole infusée en ondes discursives ? Ô Le corps reçoit L’Esprit de Ton Éloquence. Il est en cette pureté à tourner le visage en L’Orient de L’Âme. Lever de L’Aube en La Conscience architecturée au son de L’Orbitage. Chaque seconde des vibrations est une Exultation et autant de Passerelles en La permission du passage. Conscience de L’Enfant de La Connaissance. La Béance est mille rivages en ces reflux de Ton Langage. Bruissement du feuillage qui palpitent de Tes Nouvelles. Mourir ! Extase de L’Abandon des mille combats de celui qui se trouve n’être plus qu’infime bruit sourd. Mille et un petits êtres qui courent et s’en vont Te rejoindre en effusion de désir ! La Tombe fleurit de Ton Amour.

 

Est-on aveugle pour ne point Te voir ?
Est-on sourd pour ne point T’entendre ?
Est-on muet, pour ne point être Ta Parole ?
Son Règne s’étend depuis Le Non-manifesté au Tout-manifesté.

Je me suis agenouillée devant une pâquerette et je T’ai vu T’extasier.

Versailles (6)

Résultat de recherche d'images pour "etienne allegrain promenade de louis xiv analyse"Peinture de Etienne Allegrain (1645-1736)

 

Je me suis étonnée de l’irresponsabilité des consciences qui se cristallisent dans l’illusion de ne pas voir. Je m’en suis étonnée à un tel point qu’il m’a fallu faire le chemin à l’inverse pour comprendre comment l’on ne comprend pas ou que l’on refuse à La Réalité, Sa Réalité. Je me suis étonnée des stratégies inouïes que l’homme développe pour se méconnaître. J’en suis restée sidérée. Je pense que le sens de la Quête se voulait comprendre ce qui se passait en ce monde qui faisait semblant de ne pas comprendre. Comment peut-on à ce point se cacher les choses ?  Il n’est de Temps qu’en L’Éternité, quand bien même les mains s’activent avec mille et une choses, L’Esprit reste entier. Un jour, l’on est surpris par ce qui se veut être compris. L’on sait alors qu’il s’agit de La Vie. Elle a son mode, Elle a ses règles. Lors que la vie s’aime, Elle est pleine et nous enseigne. Elle est plus vraie encore qu’Elle même et Elle sème Son Éternité en son pollen d’Amour. Lors que toutes les questions se veulent se poser, les réponses exultent des coïncidences. Si Tu vois La Beauté, c’est que Ton Regard plonge en Son acuité. A certains passants, j’ai pris la main. A certains autres, j’ai dit : voyez-vous ? Beaucoup écarquillent les yeux et je les embrasse en leur disant : comment ne pas vous aimer ? Comment de cette Beauté ne pas voir Le Tout ? A certains passants, j’ai dit : je vous souhaite la paix. Je vous souhaite aussi le meilleur. Aujourd’hui, je ne m’étonne plus de ce que certains ne veulent ni voir, ni entendre. Or, je sais que ce que j’entends et ce que je vois n’est pas uniquement pour moi, mais aussi pour eux, ces passants. Qu’importe alors, nous sommes la fenêtre du Regard qui s’effeuille des connaissances qu’Il nous livre. Il envoie des anges et des archanges. Il dit : sois et Cela est. Vous dirai-je comment Il vient à vous ? Le vous dirai-je, vous qui bâtissez des empires et d’insolentes tours ? Vous le dirai-je, vous qui entretenez la terreur en votre cœur ? Vous dirai-je comment un Roi marche au milieu d’une allée ? Vous dirai-je comment ce Roi tient mon visage ? Vous dirai-je comment il soulève mon regard ? Vous dirai-je combien Il fait rire l’enfant ? Deux tourterelles s’envolent et me promettent un voyage sans retour. Lors que l’enfant embrasse les églantiers sur le vieux chemin, que les abeilles l’étourdissent de leur bourdonnement et que le soleil surplombe les sous-bois, lors que la petite fille ne veut plus quitter ses amis des bois, le Roi avance et l’accueille avec l’éclat de son sourire. L’enfant sait qu’un Jour en vaut mille et qu’un jour au goût du firmament est une Éternité. Le cœur l’imprime en cette Joie et voit en l’au-delà. Le Cœur ! Comprenez-vous ? Le Cœur est L’Univers en expansion ! Surtout n’en doutez pas !

 

Versailles (5)

Image associée

 

Si la vie commence, je ne sais comment elle finit, mais je le pressens. Elle a toujours été là, et je ne sais plus si l’instant se cultive en moi ou bien si je le cultive. Il est un sommeil profond qui me donne à l’éveil crucial. Le monde s’ouvre au regard de milliers de yeux épars dans la vallée qui chante l’Éternité. Ne l’as-tu donc pas vécue ? Elle est en vague à déferler dans le Ciel de l’intimité. Elle n’a pas de frontières et c’est ainsi que se livrent les petites gouttelettes qui caressent l’océan. J’y ai vu Son Visage. Il est devenu évanescent des touchers légers d’une Eau douce sur une Eau salée. J’ai compris pourquoi L’Aigle déploie si larges ses ailes. De L’Or de Son Corps s’élargit Le Ciel. Il s’empourpre de ses délicatesses et s’émeut lors que son cœur bat au rythme des ondes. Il reçoit les accords qui se répandent plus loin qu’il n’est permis de le dire. Le Cœur est devenu ce Pôle de la précellence. Ton Or épouse Les Rosées du printemps de Ton Âme. Ô Roi ces Rayonnements qui me laissent soudain sans voix. Les palpitations enveloppent tous les univers et dansent jusqu’aux resplendissants bassins. J’entends l’écho. C’est là. Tu parles et je t’écoute sans plus savoir si je suis encore là. Je vogue avec l’oiseau. Il me surprend entre ses ailes blanches. Pose le pas léger, Ô Homme ! Comprends-tu ce qui se passe ? Les lumières sont autant de grâces qui viennent t’effleurer sans que rien ne te touche. La vue nous donne à cette légèreté de la vastitude et c’est L’Éternité. Je L’atteste. Elle ne saurait se retirer. Elle s’évanouit puis demeure en Lui. Ce sont les chants de toutes les âmes courtoises et fidèles. Des séraphins et des anges veillent sur nos étreintes et les mondes se plient en des myriades de révérences. A ce moment, tous avancent vers toi, et tu plies le genou. L’on est à te surélever jusqu’au firmament des ondes intermédiaires. Là, tu vois comme le silence impressionnant se donne à ton ouïe. Prince de mon âme ! Tu es Le Soleil des splendeurs de Ta Visitation. Puis-je un seul moment quitter Ta Présence ?  C’est en Toi seul que je vis. Je chéris les souffles que Tu donnes à ressentir dans le balancement des arbres. Ombrages qui se dessinent en une Joie soyeuse. J’interpelle L’Aigle qui ne détourne pas un seul instant son regard du Soleil. Il est à me dire : Plonge en ma pupille, jamais tes yeux ne se lasseront des beautés de La Lumière Édénique. Mille feux ont voulu me happer et mille fois je t’ai encore souri. Le Cœur prépare le passage. Il sait recueillir les perles précieuses. Il sait comment les imprimer jusqu’aux tréfonds de ton âme. Il dessine chaque mouvement en la solarité du Chant. Il s’ouvre sans peur à l’océan de lumière.

Le Chant du Merle (4)

Résultat de recherche d'images pour "qin tianzhu artist"Qing Tianzhu 艺术家-云峰画苑

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Ô Cœur si désirable ! Ô Beauté des joailleries du gosier qui ruisselle de Toi ! Ô de Ta première volonté quand le Un descend en Ondes éternelles depuis L’Éternité des Désirs qui dansent en Ta Joie ondoyante ! Ô Lumière de L’Aube qui fait Louange, lors que le monde s’éveille des écorchures de La Nuit ! Ô Drapés musicaux de Ta Voix qui s’écoule en Harmonie !  Ô Beauté de Toi en cette irradiance des flux de Ta Réalité, Toi qui Te donnes à voir, à toucher, à entendre, Ô Manteau des Vénérations de La Toute Présence. Celui qui ne T’a pas vu, ne T’a pas vu et celui qui ne T’a pas entendu, ne T’a pas entendu ! Comment peut-il voir son propre enfant, l’envelopper de douceur, lui parler, le toucher ? Celui qui méconnaît Ton Âme suprême méconnaît toutes les âmes. Celui qui ne Te voit pas, ne jamais Te verra en L’Autre et jamais n’épousera La Joie des Retrouvailles, ici, en ce Lieu de Toi!  Voici ce que me fit parvenir Le Merle à L’Orée du Jour délicat :

Ce monde est un Echo de La Parole de Dieu. La Lumière court et produit Ses effets. Dieu entend. Dieu se donne à entendre. Celui qui naît en Lui, le sait. Cela est Le Grand Miracle de L’homme, c’est Cela La Promesse de Dieu : L’Alliance.
Dieu donne Dieu.
Il fait entendre Sa Parole.
Dieu n’est ni sourd ni muet.
Seules Les Épousailles nous donnent à cette Réalité.
Dieu parle toujours derrière un voile.
Il a parlé  à Moïse.
Le Buisson Ardent est Cette Vibration Cosmique Divine à laquelle est parvenu Moïse.
Très peu de gens peuvent comprendre Cela.
Très peu parviennent à être en L’Unité avec L’Alignement parfait de L’Onde de Leur Âme.
Même une fourmi est plus évoluée que certains hommes.
C’est parce que les hommes sont parasités qu’ils n’entendent, ni ne voient, ni ne touchent, ni n’avancent…
Quand le bruit du moi moi moi cesse, nous entrons en La Bonne Fréquence et Le Silence est Verbe qui parle.
Nous sommes l’antenne.
L’Esprit est un Convertisseur.
La Conscience restitue.
Dieu donne Dieu.
Pour reconnaître il faut être simple d’esprit, c’est-à-dire pur.
Le Cœur reconnaît.
L’Esprit traduit.
La Conscience s’actualise.
Telle est La Triade.
Pureté du Cheminement.
Réalité de La Transcendance.
L’Immaculée Conception.
Lumière sur Lumière.

Lire aussi :

             Le Chant du Merle (1)                    Le Chant du Merle (2)                        Le Chant du Merle (3)

              tianzhu-qin-1                   tianzhu-qin-2                 

Versailles (4)

Jardin du Roi - Île Royale & Bassin du Miroir - Etiènne Allegrain

 

     Deux êtres d’une grande beauté s’extasiaient des hauts peupliers en leur réalité souveraine, lors que les clapotis fluviaux s’évaporaient en ondes sublimes, et qu’au dessus de leur phrasé, se devinaient les intensités de leur regard. Saisis-tu en la douceur du soleil, leur lente promenade ? Perçois-tu les crucialités de leur découverte ? Ainsi, au sein même de leur êtreté, se meut gracieusement leur émoi. Il s’envole léger, étreint par les mots, sans cesse étonnés d’éclore en leur bouche. Quelle est donc cette cristalline brise qui caresse leur âme et les fait plonger en leur profondeur ? Tout se pressent en ces retrouvailles devenues la palpitante danse des âmes. Celui qui n’a pas aimé, celui qui ne sait pas aimer,  s’engage sur un sentier, puis se retrouve soudain au milieu des ronces, qu’est-il donc à vivre ? Tout est à se poser, imprégné de suaves sensations, unifié en ce Radiant Soleil. Est-il à s’élever et retrouver le chemin d’antan ? Il ne s’agit ni de fuite, ni d’absence, mais bien d’une longue Révérence qui donne aux lèvres du Ciel, le soleil d’une vie.

     L’Envolée est mystérieuse des oiseaux verts, lors que le cœur scrute les arbres au loin : le soleil irradie de Son Parfum luminescent. Sont-ce les vibrations en l’exaltation qui nous amène à nous interroger… Comment ? Comment, lors que nous savons que l’enfance nous attire en ce jardin ensoleillé ? Une vie entière et la voici ployer au rythme du vent prometteur. Celui-ci sème en volée les réalités d’une aspiration qui ne s’appartient nullement.

     Lors que L’Âme est touchée par La Grâce d’un feu tremblant de son éthérisée réalité, lors que tremble, grâcile, L’Âme d’une Chandelle, en Son Origine, est-il une autre Réalité ? Lors que L’Âme jubile de Son Exultation, qu’Elle trouve en Cette Union, La Joie de L’Amour, que les yeux s’ouvrent en La Réalité de L’Arborescence, est-il une autre Réalité ? Lors, que Le verbe en La Rose Princière, douceur des mondes en son perpétuel épanchement, éclot, est-il un autre Verbe possible en une autre Conscience ? Non. Cela ne peut être. Tout s’évanouit en Ta Présence, Ô Roi des Mondes ! Le Cœur rayonne des solarités du Pôle Céleste, Toi qui ordonnes de par Ta Sagesse ancestrale et unifies toutes les concentrations atemporelles. Il est Celui qui inonde de Sa Lumière. Ô Âme, combien Les Noces sont L’Enchantement du Soleil intérieur !

     Lors que Le Souvenir est intense en La Vision, L’Esprit remonte et se nourrit aux effluves des feuillets de L’Autre Monde, celui que seul L’Esprit connaît. Il est une Monture qui donne à voir, sans que nous ayons cherché à voir. Cela se donne-t-il en l’acuité de La Reconnaissance ? Qui donc a semé les premières semences ? Qui a donné à chaque Jardin, Son Entièreté ? Les rayonnements du Pouvoir de La Quintessence en ces secrets sont à dévoiler soudain Le Projet Divin, car, rien n’est sans rien et dès lors, Ô Aspirant qui se souvient, qu’es-tu à comprendre ?

 

L'assasymphonie

 

     Ô Âme, saisis-tu les dialogues intérieurs qu’effeuille Le Livre des Hautes Sphères ? Le bruissement des pages chantent au cœur de celui qui implore. Voici L’Âme touchée, sans que rien ne la touche, Grâces des Joies de L’Amour qui nous étreint : Si je T’oublie un seul instant, Ô veuille Permettre que je cultive Ton Suprême Souvenir, et que mon corps soit Ton Champ. Ce Jardin est L’Offrande d’un roi à Un Roi. Que n’ont-ils vu Ta Réalité Solaire ! Que n’ont-ils admiré les bosquets de Ta douceur ! Que n’ont-ils apprécié les saveurs de Ta Resplendissance ! A cet instant crucial, Versailles est une Coupe et chaque pas résonne. Soudain, L’Âme sait et s’exclame : il n’est de Réalité que cette unique Réalité ! Dieu sait que nous sommes assis depuis longtemps de par Sa Connaissance suprême et que nous sommes, ici, à Le louanger. Le Temps est cette pleine atemporalité !

 

Temple of Love, Le Petit Trianon, Château de Versailles, Versailles, France