
La connaissance de L’Homme amène inévitablement à La Connaissance de La Création, et donc, de fait, à La Connaissance du Créateur. Si effectivement, tout est en nous, comme aiment à le répandre certains courants spiritualistes, nous ne pouvons raisonnablement méconnaître les magnifiques clés qui nous ont été léguées depuis L’Aube des Temps afin de réactualiser notre être profond et le redonner par la même, aux moyens personnels qui le mènent enfin à la réalisation de Lui en Lui. Ne pas saisir Le Merveilleux de ces messages puissants, emprunts d’une Sagesse indéniable est malheureusement le signe de la dégénérescence humaine. La période actuelle intensifie de plus en plus cette visible dégénérescence. Il nous faudrait insister avec cette gravité, lourde gravité à laquelle nous ne pouvons échapper, sur l’aspect indubitablement révélateur de cette solidification du mental, incapable de décrypter les signes et le langage des Anciens. Il est vrai que l’homme cherche à fuir les souffrances, les remises en cause (c’est-à-dire son introspection), et à comprendre les réalités quintessenciées de son être. Non seulement, il fuit ces souffrances (car il pressent qu’il devra passer par le four alchimique de sa transformation), mais il tente aussi désespérément de se fuir lui-même. Prenant conscience de la distance qui le sépare de sa réalité essentielle, il va déployer, avec une frénésie quasi démentielle, une stratégie qui consiste, outre le fait qu’elle le prive des données de sa réalité, à le mener inévitablement à son auto-destruction. Les subterfuges, les analyses hallucinatoires, procédant d’une sorte d’hystérie collective, sont autant de stratégies visant à se déresponsabiliser, mais aussi à se nier, car l’homme veut âprement entrer dans la néantitude de sa négation. Il s’y acharne avec la terrible méconnaissance de ce que cela implique. Toute Conscience est inaltérable et vouloir s’anéantir dans le néant avec cette conscience immutable c’est vivre le choc d’une pulvérisation, d’une désintégration consciemment exponentielle et qui deviendrait L’Enfer infernal. C’est cela que La Religion primordiale nous rappelle. Méconnaître La Sagesse Traditionnelle, méconnaître les Relais Relayeurs des Religions, les niant par ignorance, alléguant leur inefficacité sous prétexte qu’elles ont manifesté des violences rédhibitoires par le passé, ou présentement, est avant tout signe de mauvaise foi. Nous dénonçons haut et fort ces raccourcis qui ne sauraient donner à l’homme La Réalité de L’Unicité à laquelle il est destiné. Cette méconnaissance de L’UN est de fait à nous dévoiler la supercherie de tous ces courants qui prétendument se voudraient faire l’apologie de L’Un sans en avoir saisi le sens essentiel, ni saisi ni de près ni de loin La Réalité-Une. Car seule La Réalité-Une donne accès au Logos primordial ainsi qu’à La Connaissance Originelle. Si tout est en nous, il est vain de déclarer que nous avons été parasités par des extra-terrestres, ou par des aliens. Les seuls aliens que je connaisse sont les hommes eux-mêmes. Leur ignorance est leur alien par excellence. Oser remettre en cause toute La Sagesse ancestrale c’est se remettre en cause dans les principes fondateurs de notre cycle actuel ; c’est entrer dans la contre-initiation, et donc adhérer, sans nul doute, à la doctrine de l’antéchrist. Tel est l’imminent danger de destruction qui se profile. Tel est le règne de L’ignorance qui se concrétise. Les hommes faibles et peu éveillés tomberont dans la plus grande des confusions de tous les temps. Mais tel est aussi les temps du Rassemblement.
Et Dieu est plus Savant.