Peinture de John Michael Wright (1617-1694)
Du côte de La Lumière, j’ai vu l’eau vive ruisseler ces mots de la mémoire comprise et le sens à tout ce chaos. Ni indifférence, ni même mépris devant les vagues rugissantes d’un monde qui s’essouffle. Centré au point névralgique, le cœur fusionne avec La Loi du Rêve. Comment pleurer ce qui enfin dévoile la réalité de La Nature profonde, comment s’insurger contre La Volonté de La Vie qui porte en Elle sa maladie et son remède ? Celui qui se soulève contre les injustices, n’en a-t-il point commise qu’il faille constamment toujours pointé du doigt l’autre et penser que le monde va mal ? Je ne pense pas une seule seconde que crier vaille quelque chose, lors que le plus élémentaire n’a pas été conquis, et c’est en nous que tout commence, et c’est en nous que tout doit éclore de l’indicible beauté. Nous sommes L’Arche et ici, nous ouvrons La Corolle à L’Éternité. Si nous entendons le Chant lumineux d’un seul oiseau, et si nous courons avec l’effervescence d’un ruisseau, et si nous caressons le vent de nos mains disposées à L’Accueil, alors, rien n’est à périr, pas un seul instant, et tout reste intact tandis que l’injustice apparente des hommes est, en vérité, le signe du Retour à La Beauté. L’enfant intérieur n’est pas l’enfant qui se déguise dans la manifestation de son irresponsabilité. Je lis ça et là certains qui prétendent vivre leur enfant, mais leurs mots et leurs gestes trahissent qu’ils ne le sont pas. L’Enfant est Le Logos, La Parousie du Verbe Christique. Il peut se manifester sous diverses formes, mais Son Essence est un Parfum hors du monde et hors de tout ce que l’on connaît. Les mots sont pointus et ceux qui imitent les mots sont aussi ceux qui participent à l’injustice. Ne trompez pas les mots car ils vous écorcheront vifs, puisqu’ils sont eux-mêmes vivants de leur pleine vivance, et leur vibration est un scalpel qui sait retrouver, sans nul doute, leur façonneur. Devenez les patients de votre propre histoire et infusez le vrai. Or, le menteur ne sait pas toujours qu’il est un menteur. Mais l’hypocrite est le plus terrible des falsificateurs, puisque c’est à lui qu’il ment tout d’abord, sans discontinuer, et qu’il sème ainsi, le venin de la séparation, mais plus que tout, la confusion. Ne prétendez plus ce que vous n’êtes pas et soyez vifs de votre réalité. Cela vous servira plus que vous ne pouvez l’imaginer, car celui qui cultive le vrai rencontre toujours le vrai. Ne semez pas le mensonge car, il est le signe évident de votre propre corruption.
Note du Relayeur : il est clair, ici, que je n’évoque pas le moins du monde le travail de ceux qui sont agis pour co-participer à cette réunification et qui consiste aussi à dénoncer certaines abjections séculières. Avertir et conseiller, telle est la mission des êtres engagés et en eux-mêmes et vis-à-vis de leurs frères. Faut-il pour autant qu’ils soient à travailler d’abord en eux-mêmes cette réunification, sinon, même à leur insu, ils seront à propager la confusion.