Il entendit en ce monde éthéré, telles vibrations illocutoires. C’est au ruissellement de L’Insondable, que son âme épouse l’oraison du Ciel et de La Terre, unifiés en ces épousailles. Chacun est douceur en La Crucialité et patience en ce corps devenu les ouvertures du Jardin de L’Âme. En son Cœur, Le Royaume accueille les paroles de L’Extase luminescente. Radiance rayonnante. La Béance est une Promesse au Silence de La Révérence. Telle Conscience, Telle perception.
Dans L’Inséparabilité des choses,
Il naît ce que l’on appelle La Correspondance.
Puis, un Jour, Il n’est ni dedans ni dehors.
Il entre en cette observance et soudain,
Il voit La Nature comme Le déploiement de Sa Pensée.
Il n’est donc qu’Une Seule Réalité.
Il entre en ce Jardin, puis, étonné, étonné, il sait.
Des vagues et des vagues, déferlantes telles les Montagnes,
Aux secousses assommantes, il est une voix qui parle.
Mais qu’est-elle donc à révéler ?
Sont-ce les échos insondables ?
Ainsi, marche-t-il et assiste-t-il au lever des étoiles,
Sans que rien ne se sépare du semblant de la fixité.
Il voit, en cette Coupe devenue verticale,
Les miroitements fulgurants des mondes déployés.
Qu’en est-il de La Vacuité ?
Chaque jour et chaque nuit, lors que la veille est une veillée,
Voici que se concentrent les forces de L’Orientation,
Puis, en L’Alchimie du pur Bonheur,
Qu’advient-il, si ce n’est Le Secret,
Au soupçon de L’Heure ?
Du Royaume visible, quand tout est à parler,
Voici que les anges t’étreignent et Lui, Celui de La Montée,
Te fait trembler, te fait trembler.
Le sol vacille, et l’on ne sait plus qui l’on est.
A L’Aube, voici La Descente sublime,
Et chaque étoile est en L’Azuré,
Un Regard qui te dévoile, Le Contemplant et Le Contemplé.
Au Dedans, au Dedans !
Telle est ce qui semble L’Inversion, mais il est Le Retour.
Lors que les uns et les autres se rassemblent, que nous dis-tu ?
En vérité, Le Verbe est incarné.
Et de toutes les images, l’idole est renversée.
Le cœur tressaute au roulis des vagues,
Lors que La Terre a tremblé.
Se soulèvent les Montagnes : elles se mettent à danser.
Chacune est un Pilier que l’on vient renforcer,
Et chacune est un monde que l’on a oublié.
Alors, le voilà à peine songeur, plutôt extatique :
Les Réverbérations en ce cœur, sont les transparences du Lac.
Tel est Le Jardin de L’Esprit, là, où tout est reposé.
En chaque effluve, il n’est plus d’idoles,
Mais Êtreté, Êtreté !
Ô Azur du Cœur flamboyant en L’Éternité !
Il sait que rien n’est plus semblable, et pourtant,
Qu’en est-il de cette irradiance qui donne en La Vie, Son Jaillissement ?
Car, au Centre, Le Miroir est un Diamant.
Chaque image est vérité, désormais.