Siddhârta Gautama

Déconnexion : notre intention véritable ; se déconnecter de nous-même, des autres, de nos idées, de notre illusion de croire en l’illusion. De rompre avec ce que nous avons appris, mais de nous soumettre à l’Alpha. Le Tout-commencement qui n’a jamais commencé et le Tout-finissant, qui n’a jamais fini.

Il est presque vain de l’écrire. Il est presque vain de faire don. Il est presque vain de croire ce que l’on croit. Il est presque vain que Siddhârta soit Bouddha.

Je Le vis, l’espace d’une fulgurance et Il me montra l’imposture. Je vis Siddhârta car Bouddha était Siddhârta. Quand je lui demandai sans parler : Que signifie tuer Bouddha ? Il me fit don de sa propre allégorie et je vis Siddhârta. Ne parlez pas de Bouddha ! Tel fut Son enseignement. Alors j’aimais voir Siddhârta Gautama. Il devint la Voie. Il devint la Révélation du Chemin. Lors que je voyais Siddhârta, je voyais Le Tout-Commencement et la Toute-fin. Je voyais l’Au-delà. C’est ainsi que je vois chaque Verbe Divin, chaque Livre révélé. Tel est le grand Secret. Alors, je lui demandais un conseil, celui qui serait l’éclairage indubitable, et ce, sans prononcer une seule parole. Il me donna la réponse : Ni mensonge, ni trahison ! La Voie ne trompe pas. La Voie se déploie dans la sincérité, dans le processus de Révélation.

Les mots cherchent à s’incarner

Image associéePortrait imaginaire peint par Heinrich Hofmann (1824-1911)

Te souviens-tu des flux matriciels ? Douceurs des profondeurs qui te ceignent de la certitude en L’Au-delà, et de te délivrer du Rêve, lors que vient te chercher La Présence, n’as-tu pas compris ? Ô veuille comprendre ! Je marche comme en L’Ailleurs, devançant le Périple de Ton Eveil. Et je T’accueille de vouloir T’accueillir, et je T’accueille du grand Devenir. 

Comment expliquer L’Inexplicable si ce n’est par Lui-même ? Et de te heurter en Toi-même, et de nous aimer. Des visions que l’on ne peut plus compter et qui sont chacune La Rencontre. 

Il y a de cela quelques nuits, lors que je m’endormais avec la grande perplexité qui nous écorche à L’Aube, en Lui, atemporel de La Réalité-Une, je me vis assise près de Jésus (AS). Il se tenait droit et altier. Il était vêtu d’une robe longue couleur terre. Ses cheveux étaient mi-longs, d’un brun foncé, presque noir. Son visage respirait la paix et nous semblions nous connaître depuis toujours. Il était à m’enseigner. De fait, il me parlait des mots et de leur réalité. Il était grave et me faisait comprendre que les mots cherchent à s’incarner. Les mots font les comptes de notre Réalité. Ils sont chair essentielle. Ils sont le dépôt de foi. Les êtres usent et abusent des prétentions de leurs mots, et eux de chercher leur vérité et eux de te mettre face à toi-même car les mots sont sacrés. Pensons-nous que la Présence est moins présente que nous ? Elle est simultanément en nous, lors que notre inconscience même révèle La Réalité de La Conscience suprême. Nous buvons Le Vivant mais nous ne savons plus que Le Vivant précède notre existence. Tout ce qui s’écrit ici ne peut nous appartenir, ni nous définir, ni nous figer en aucune prétention si ce n’est La Sienne. Cette Vision n’est pas l’unique fois où je vis Jésus (AS). Nous ne cherchons rien et ce qui nous cherche nous trouve depuis toujours. Qui sommes-nous ? Nous sommes Son Mystère qui se donne à se déployer en L’Union de L’Unité. L’Unité est Les éléments épars au sein d’un Collier de perles qui se rassemblent et celui-ci devient Le Viatique du Retour. Et Dieu est Le plus Savant…