Tout commença

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René Guénon (suite)

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La sincérité

L’intention n’est pas ce que nous formulons par la volonté propre. L’intention s’est déjà formulée en nous et cherche sa réalité. L’initiation est le commencement actif d’une telle formulation. Nous rencontrons cette intention au centre de cette manifestation. Lors que la vie se déroule, l’initié (celui qui commence à se manifester) entre en sa pleine singularité. Qu’il en soit ou non conscient, il est « tendu » de conscience. Celle-ci ouvre les yeux simultanément en lui et à l’extérieur de lui. L’initié est celui que l’on prend à charge totalement. Il le sait. C’est pour cette raison qu’il finit par s’abandonner. La main de la Conscience suprême appuie énergiquement sur le cœur de cet appelé. Mais il est l’appelé parce qu’il entend l’appel. Celui qui l’appelle est le Maître, le Maître intérieur. Il lui ouvre les yeux. Il ne fait que les lui ouvrir, puisque l’initié est celui qui réalise que de lui à lui, il n’est aucune guidance. Chaque seconde est une forêt profonde et un océan de clarté. La Main de l’Initiateur est la Main reliante, agissante, puissante. Cette Main subtile le retient. Elle l’oriente. Chaque jour est le Renouvellement de l’Orientation.

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Quatrième étape

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Note du relayeur :

Ce chemin est très dense et même dangereux. Toutes les Traditions conseillent la présence d’un Maître. L’on s’y engage une fois que le disciple est prêt. De très rares fois, certains sont des itinérants esseulés (Afrad) mais cela est si rare qu’il vaut mieux rejoindre un cadre régulier.

Témoignage

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Fi sabiliLlah, sur le chemin en vue de Lui

Il semblerait que si la Voie est Vivante, de par le Vivant, AL HAYY, elle brisera ce qui ne l’est pas. C’est ainsi. Tôt ou tard, la Loi Naturelle, ce qui est le Dharma, fera aussi acte de Retour. Et ceci fait partie de la Bonne Nouvelle.

Certes, la confusion est à se répandre au sein même de l’activité frénétique des uns et des autres, y compris de ceux qui prétendent détenir les clés du Royaume. Or, je le dis, et Dieu est Témoin : ne sous-estimez pas les Signes (AYAT) de Dieu. Ne les vendez pas à vils prix*. Ils sont adressés à tous, dans leur message universel et singulier, et chaque Signe est une parole éloquente, une riche gnose qui ne nous appartient pas.

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Voie initiatique, le chemin des appelés

Il est une rudesse dans la Voie spirituelle, une rudesse âpre et quasi insoutenable. Celle-ci est proportionnée à la puissance de l’égo, proportionnée à la résistance magistrale du « moi », à la volonté propre, à la mémoire collective et appesantie par une descente constante. Tout être qui souffre, souffre, d’abord et avant tout, en raison de la part égotique de son être. Il se dresse face à l’Incommensurable. Or, qui peut affronter le Souverain Invisible ? Qui peut affronter La Loi, Celle qui est inscrite au sein même de la Création ? Mais, vous rendez-vous compte comme le Retournement (Tawba ou Métanoïa) de cette part égotique, de cette part ténèbre serait la Révélation Seigneuriale de l’Être ? Qui peut donc le vivre sans être passé par ce Retournement ? Ne pas voir sa part « ombre », ne pas la voir serait comme ne pas pouvoir se retourner, se voir, en somme, puis, faire acte du Sacrifice volontaire de la croyance terrible qui serait qu’une réalité pourrait être sans une Réalité Suprême. La Voie étroite est la Voie la plus rude, un abîme de feu, un pétrissage ardent.

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La Voie du Renoncement

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La Voie spirituelle est la Voie du renoncement. Que celui qui s’y engage veuille considérer cela avec le plus grand sérieux. Le cheminant est un appelé. Sans nul doute, il possède les caractéristiques qui lui permettent de répondre à l’Appel. Il est celui qui ne peut éluder le fait qu’il est un appelé. Il ne peut pas vraiment s’adapter à un monde dont le déni flagrant du Principe supérieur fait de lui un esseulé. Plus l’Appel se manifeste à lui intensément et plus sa vie s’inscrit dans une autre et singulière perspective. Il cherche, puisqu’il est un appelé, à localiser cet Appel, tout comme il scrute les horizons de toutes parts, afin de se relier au Vivant de cet Appel. De fait, L’Appel de son âme retentit exactement au bon moment. Or, celui-ci résonne longtemps, durant une vie entière et ne peut être oublié. L’Appel métamorphose l’appelé. Le renoncement n’est guère perçu comme un sacrifice, mais plutôt comme la plus belle chose qui se puisse être. Il entre en relation avec l’Intelligence qui l’émerveille. Il La voit. Il La reconnait et il lui est permis d’entrer en « relation » avec cette Merveille.

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Genèse d’une Rupture : L’étrangeté

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Je ne compris rien à ce monde, tant il était naturel d’aller vers Lui, tant il était naturel d’aller en Lui, tant il était naturel qu’Il soit en nous. Je ne compris rien au monde des imageries, au monde des hommes d’aujourd’hui. Je ne compris rien à ces heurts, ces confrontations permanentes, ces manifestations de rivalité. Non ! je ne compris rien à l’inertie des cœurs, au suivisme des uns et des autres, à la fausseté, et quand même nous étions en une harmonie avec la vie, la nature, et même la cité, nous savions que nous n’étions pas occupée par les mêmes choses. Le cœur s’imposait et nous donnait aux élans d’Amour, celui de l’Amour de Dieu. Je Le voyais. Je Le sentais présent et mon âme se réjouissait de Sa Proximité. Tout nous semblait vain excepté Lui. Tout était Glorieux en Lui ! Sa Réalité nous était telle une évidente éclosion permanente. Je suivais une route extérieure, et parfois, elle coïncidait avec la Voie intérieure. Mais la plupart du temps, je m’éloignais de cette route commune, affaissée par des idéologies étrangères, déviantes, et étrangère, je l’étais. Je tâtonnais dans les dédales de mon propre verbe. Je tâtonnais dans les verbes latents ou éteints des autres. Pourtant, la solitude avait le goût de Lui.

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