Tu es seul au monde. Il n’est personne. Pâles figures fantomatiques, se mouvant à peine en l’apparition tremblante que renvoie ton regard. Il n’est personne aux alentours, si ce n’est la vague impression de ne plus être en une Conscience infinie de non-être. La Réalité se suspend à ce Souffle de Présence, Onde qui te traverse tel un doux vent, le Zéphyr probablement. Il n’est plus aucun son, ni couleur, s’agit-il d’une torpeur ? Au début, tu penses que tu es encore en ce monde. Tu le penses. Cette pensée est juste un moyen pour donner du relief à La Reliance. C’est ensuite que Le Regard te saisit en une sorte de nébuleuse. Est-ce vraiment Cela ? Que se passe-t-il ? Rien. Absolument Rien. Pourquoi donc alors cet infini mouvant, sorte de tourbillon en L’Axe d’une Assise ? Que Cela signifie-t-il donc ? En cette concentration, au point névralgique du Point Cœur, Source vivifiante, en cette Révélation conscientisée de L’Être, il est une Géographie qui se déploie en La Vision. Est-ce Le Chemin ? Non, il s’agit d’un Etat d’Être. Le fait de parler de Verticalité, de connexion en cette cartographie du monde intérieur, veut dire que Le Ciel apparaît. Il s’agit du monde de L’Âme. Nous pouvons aussi nommer Cela, La Vision du Cœur. Dès le début de la venue au monde, nous sommes en cette cartographie Céleste. Le fait de ne rien voir, ne signifie pas qu’il ne soit rien. Néanmoins, à un moment donné en ce cheminement spirituel, nous percevons Le Rien, et Celui-ci est La Vacuité, non pas l’ignorance, la négation, ni non plus le néant. Ce Rien est La Coupe, offerte, recevante, appelante et répondant à L’Appel. L’observation ne se fige pas à ce qui se passe. Ce qui passe est de nature à passer. L’Observation est un Regard scrutateur qui donne à recevoir La double nature du Regard, c’est-à-dire : la concomitance. La simultanéité, et donc de fait, La Reliance est ce que l’on nomme La Cordée. Elle se traduit toujours en La Verticalité. Le fait d’être droit avec l’inclination de l’échine donne un couloir au passage de La Lumière. Ô Pèlerin ! Tâche de mettre en conscience toujours le point névralgique de ton cœur intérieur. Il est dans Le Ciel de L’Âme d’une primordialité essentielle. Le Cœur est Le Noyau Solaire de L’Irradiance. Son Action est Feu et Lumière, d’où La Subtilité alchimique en L’Orientation de L’Intention et en La Pratique de L’Assise. Le Souffle est L’Expir et L’Inspir Divin qui insuffle en permanence La Mobilité qui devient contraction et dilatation. La fréquence de cette concentration opère chez toi la transformation en cycle du Rosaire. Les étoiles de ton Ciel intérieur se déploient de deux façons, mais ne se disjoignent jamais. Le Mouvant est unifié aux Plans subtils des canaux, que l’on nomme aussi fluvialité. Ton Corps épouse cet équilibre et il s’unifie aux sons harmoniques qui se révèlent en cet Accord de L’Etat de Présence en Lui. Ne te crispe jamais aux étoiles du premier Ciel. Elles ont pour vocation de cristalliser L’Expérience, mais surtout abandonne leur Rythme vibratoire. Préfère à Cela Le Ciel mouvant. Cette ondulation active sans cesse la poursuite de L’Ascension. Tout Cela est rendu visible au fur et à mesure et Le Traducteur intérieur te dévoile les effets du Voyage, puis il te mène à La Vision de La Cartographie intérieure.
En Le Renoncement au Cœur de Ta Lumière Solaire, Le monde s’efface, et il n’est plus Rien. Le premier état donne à voir le prisme de notre lecture égotique du monde. La perception, le bavardage réactif, les combativités sont proprement une illusion. L’on s’attarde et l’on se fixe en ce monde qui est voué à l’éphémère, tel un Rêve qui s’enroule sur-lui-même. Or, Le Réel est ce qui subsiste au sein de La Vision évidée de toute émotion, de pensée égotique et de bavardage mental. Toute interprétation qui n’est pas unifiée au Soleil de notre Âme, c’est à dire au Cœur, devient le miroir déformant qui renvoie en successions mécaniques le moi, moi, moi. Expérimenter Le Rien, c’est entrer au cœur du Miroir et lors il est une Vision qui donne à la fois au mouvant et au fixe en simultané. Le véritable combat est de parvenir au non-combat.