Peinture de Isabelle Dhondt
Ce qui est beau, c’est de laisser courir le temps, sur l’onde de l’appauvrissement et d’ouvrir les yeux au levant, même si la nuit vient nous rappeler au jour, quand s’enroule en elle les lieux du firmament, et là, le Tout est entier sans qu’il ne manque strictement rien. L’on pourrait dire ceci ou cela, pourtant, est-il un seul moment qui ne soit bu à la coupe de Son Présent ? La Solitude n’est point l’écartement social, mais la sociabilisation exacte au moment de La Présence. Cette richesse est vacuité, mais aussi absoluité de plénitude. Lors que La Solitude s’installe, sans exclusion, sans trouble, sans rejet, sans mépris, alors l’ivresse atteint Son Apogée. Il n’est plus aucun sujet, ni chose, ni lieu, ni non-lieu, mais perpétuelle naissance en Sa propre Altérité, Reconnaissance ultime qui, une fois née au centre, c’est-à-dire en L’Origine de L’Alpha et L’Oméga, en ce que nous nommons souvent le Dedans, afin de distinguer l’énormité distancielle de ce qui nous sépare de l’Unité, car distinguer un Dedans et un extérieur est, en vérité, à nous révéler combien nous nous sommes éloignés des moyens que la nature met en oeuvre pour nous permettre de comprendre L’Origine du point commençant et du point finissant. Il s’agit pourtant d’accueillir savamment Le Savant. En Lui, en ce témoignage de L’Œil de La Transcendance, Œil du Témoin, troisième Œil et non unique œil, ce regard borgne qui sévit actuellement, œil figé en la superficialité plane de la mécanicité vivante d’un mental spoliateur. La Vision géométrique est une vision tridimensionnelle et il serait même injuste de limiter cette vision à une tri-dimension spéculative. Physiquement parlant, nous sommes bien plus qu’un fonctionnement vital. De fait, nous ne sommes pas seuls, tandis que la vraie solitude est une Géométrie de perceptions multidimensionnelles. Le Centre est le lieu de L’Axe de notre propre polarité, délivré du multiple épars, mais réintégrant en L’Un la diversité. La stabilité correspond à la petite aiguille d’une horloge placée en l’exacte pointure de la grande aiguille. Comprends-bien.