Entretiens intimes

Naissance (2)

L’expérienciation, mot enchanteur, mot interpellant ! Manifestation révélée en l’existenciation.

Homme, je vais te rappeler ces choses : tu es destiné à deux sortes de naissance. Avant que d’être un être, tu es son Lieu de préparation. Ne confonds pas ce sédiment avec la réalité. Le lieu où tu es en germination n’est pas ta réalité. Ne crois pas que ce lieu de passage est celui qui te caractérise. Tu n’es pas cela ; tu es Cela. Extraordinaire découverte ! Révélation inouïe qui ne peut, certainement être mental. Toutes les étapes de l’embryon sont des lieux de la transformation, tandis que la Matrice est le Lieu de la nidification. Si tu ne nais pas, tu n’es pas. Tu es au sein de l’Eau primordiale à projeter tes images, l’idée embryonnaire des choses, mais tu n’es pas encore Cela, quand même tu es ce possible Cela.

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Genèse d’une Rupture : Homme ou démon ?

Depuis l’enfance, j’avais remarqué, bien malgré moi, cette chose qui me tint longtemps perplexe: il m’était apparu clairement que l’âme ressemblait à un enfant hébété, tandis que le démon possédait l’apparence d’une invraisemblable intelligence. Certes, il n’en avait que l’apparence, car, le démon m’apparaissait sous la forme d’un adulte dont les seules occupations étaient d’ourdir de terrifiantes stratégies à des fins de domination ou de fuites incessantes. Le démon, sous cette forme affairiste, ayant les prétentions outrancières du savoir et de la connaissance, les manifestant de façon parodique, sans doute même grotesque, donnait au visage de l’homme, à son individualité, une étonnante apparence, une apparence et une intériorité ravagées, qui lui échappait totalement, mais qui révélait, notablement, une humanité dégénérée. J’avais remarqué que très peu de gens ne savaient rien. Tout le monde prétendait tout connaître. Les gens avaient réponse à tout, se projetaient en permanence en de diverses réactions, combinées d’actes compulsifs. Pourquoi, me demandai-je, pourquoi, ai-je cette impression que l’adulte est un mutant ? Je ne me sentais pas appartenir à ce groupe d’individus qui savaient tout sur tout et qui semblaient de connivence convenue, ou bien être semblablement à des fantômes, dépossédés d’eux-mêmes, ou bien à des êtres d’une autre race. Je ne parvenais pas à me reconnaître en eux. J’étais curieuse. Oui, j’éprouvais une certaine curiosité à l’égard de ces grands comédiens, comédiens de la vie. Mais, plus j’avançais dans l’âge, et plus je me demandais pourquoi je ne devenais pas une adulte. Quelle était donc cette chose qui m’en empêchait ? Quelle était donc la raison en moi – et j’envisageai même la possibilité d’être physiquement atteinte d’une sorte de maladie incurable – qui m’interdisait d’entrer dans le jeu d’un monde fantomatique ? Qui y avait-il en moi qui me retenait de toutes ses forces pour que je ne devienne pas comme tout le monde ?

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Pratique de la Vision intérieure de L’UN

Quand chaque chose établit sa véritable correspondance et quand le Ciel ne saurait être autrement que Juste par les effets conséquents d’une orientation qui s’inscrit dans le vide, excluant tous les champs possibles de la réalité.

Alors, nous sortons intérieurement de cette cohorte et nous observons l’ordre minutieux, légitime, intelligent qui est au-dessus de tout cela. En ce relatif, se révélant, certes, comme éminemment néfaste, violent, cruel, voire totalitaire, nous comprenons aisément la nécessité du chaos ambiant. Nous ne l’envisageons pas, nous ne l’attendons pas, nous n’y participons pas, mais il est là. Nous l’observons silencieusement. Tout ce qui est contre nature trouve, tôt ou tard, ce qui viendra rétablir l’ordre essentiel, même à travers les ténèbres. Aujourd’hui est la terrible conséquence d’une orientation passée, celle qui a cherché à isoler l’homme de sa nature originelle, celle qui lui a fait rompre les liens avec son Devenir. A force de considérer le Non-Être comme la seule Réalité du monde, l’homme, non seulement, se coupe de sa Source abreuvante, et donc appauvrit considérablement son humanité, mais, il entraîne le monde lui-même dans la chute abyssale du Non-Être. Notre cher Maître nous mettait toujours en garde afin que nous ne nous attachions pas à cela, représentation du Réel* effroyable, redoutable par la dissolution qu’elle entraîne, mais Il nous invitait à découvrir au sein même du Non-Être, la Réalité plénière de L’Être. Il nous recommandait de ne pas nous attacher à ces contingences transitoires, et de nous rappeler sans cesse à notre orientation originelle, celle qui dès le début s’est révélée en nous, sous la forme d’une Essence primordiale, non contextuée, non dogmatisée. C’est à cette Essence, L’Absolu, que nous devons cette conscience et c’est par Elle que nous sommes éclairés et guidés. La Graine est, en sa nature sublime, le Lieu de notre seconde naissance, celle unie au Principe suprême.

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La vie extraordinaire de Yunus Emre (3)

(…)
Alors il embrassa les hommes qui l’avaient accueilli et revint au monastère en courant et pleurant. « Taptuk me pardonnera-t-il d’avoir douté de lui ? » se disait-il, buvant le vent. « Me pardonnera-t-il jamais ? » Il parvint à la nuit tombée à la porte vermoulue qui fermait la palissade. Il cogna du poing, appelant et demandant pitié. Le visage de l’épouse de Taptuk apparut au-dessus du mur.

« — Te voilà revenu, Yunus», dit-elle doucement. « Pauvre enfant, je ne sais si Taptuk t’acceptera à nouveau parmi nous. Ton départ l’a désespéré.» « Quel malheur, m’a-t-il dit, mon fils le plus cher m’a quitté. Que vaut ma vie désormais ? » « Je vais t’ouvrir. Tu te coucheras dans la poussière de la cour. Demain, quand ton maître fera sa promenade du matin, il butera du pied contre ton corps. S’il dit : « Qui est cet homme ? », alors tu devras partir pour toujours. S’il dit : « Est-ce là notre bon Yunus ? », alors tu sauras que tu peux à nouveau vivre en sa présence. Entre, mon fils. »

Yunus se coucha dans la poussière de la cour. Au jour revenu, il vit s’approcher Taptuk l’aveugle au bras de son épouse. Il ferma les yeux, sentit un pied contre son flanc, entendit :
« — Est-ce là notre bon Yunus ? »

Il se leva, ébloui de lumière et de bonheur, courut à son balai et se remit à balayer la cour.

Ainsi fit-il jusqu’à sa mort, sans faillir un seul jour. Quand il fut devenu semblable à la poussière mille fois envolée, ses chants s’élevèrent, envahirent les lieux où vivaient les hommes et les nourrirent avec tant de persévérante bonté qu’aujourd’hui encore neuf villages, en Anatolie, revendiquent le privilège d’avoir sur leur territoire la vraie tombe de Yunus Emré, l’homme que Taptuk l’aveugle illumina.

Henry Gougaud-Histoire de Yunus Emré

La vie extraordinaire de Yunus Emre (2)

(…)
Cependant sa confiance en Taptuk peu à peu le quitta. Cet homme, décidément, l’avait trompé. Il n’avait jamais eu l’intention de lui apprendre ce qu’il avait pourtant promis. « Je perds ma vie à espérer », se dit-il. Cinq ans encore, il balaya la cour en fredonnant, sans que nul ne l’écoute. Un soir, fatigué de cette existence de pauvre hère et convaincu que personne ne s’apercevrait de son absence, il décida de quitter ce lieu où il n’avait trouvé, après quinze années d’humble patience, qu’amertume et mélancolie. Il s’en fut donc dans la nuit, droit devant lui. Il marcha jusqu’à l’aube, ivre de liberté sans espoir. Il eut faim et soif, mais il n’y avait nulle source où s’abreuver, nul abri où refaire ses forces dans cet infini désert d’herbes jaunies, de cailloux et de vent. « Je vais mourir, se dit-il. Qu’importe ! Mieux vaut mourir en marchant qu’en balayant la cour d’un fou. » Il marcha donc trois journées entières.

Au soir du troisième jour, comme il allait se coucher sur un roc pour offrir son corps exténué aux vautours, il aperçut, au loin, un campement. Il s’étonna. Aucun voyageur ne se risquait jamais dans ces contrées. Qui pouvaient être ces gens ? Il s’approcha. Il vit des hommes assis au seuil d’une tente aux voilures amples. Ils festoyaient en riant et parlant fort. Dès qu’ils l’aperçurent, ils lui firent signe et, à grands cris joyeux, l’invitèrent à partager leurs provisions. Des fruits luisants, des galettes dorées, des rôtis odorants, des boissons de toutes couleurs dans des flacons de verre étaient à profusion étalés devant eux, sur un tapis de laine. Yunus prit place en leur compagnie, but, mangea, osa enfin demander à ces gens par quel miracle, dans ce méchant désert, ils se trouvaient ainsi pourvus en nourritures si délicates qu’il n’en avait jamais goûté de pareilles.

« — Une voix nous a conduits ici », lui dirent-ils. « Assurément c’est le meilleur endroit du monde. Le vent tous les jours nous apporte du lointain les chants d’un derviche inconnu. Il nous suffit de les écouter, de les chanter nous-mêmes. Aussitôt apparaissent devant nous tous ces mets succulents que vous voyez là. Nous serions fous d’aller vivre ailleurs. »

Yunus s’extasia, avoua qu’il ne comprenait rien à pareille magie et osa enfin demander à ses compagnons si, par extrême bonté, ils pourraient lui apprendre ces chants nourriciers, afin qu’il ne meure pas de faim dans cette steppe où il devait aller seul.

« — Volontiers », répondirent les hommes. Et ils se mirent à chanter. Alors Yunus, bouleversé, les yeux ronds et la bouche ouverte, entendit les chants qu’il avait lui-même fredonnés, cinq ans durant, en balayant la cour du monastère. Il reconnut les paroles sorties de ses lèvres dans le seul désir de tromper la solitude, les musiques montées de son cœur dans le seul espoir d’alléger sa mélancolie. Elles étaient son œuvre. Sur l’instant il comprit pour quel travail il était en ce monde, il goûta la pure vérité de son âme et il souffrit la pire honte, songeant à Taptuk qui l’avait instruit, sans qu’il n’en devine rien, comme un fils infiniment aimé.

(A suivre)

Henry Gougaud-Histoire de Yunus Emré

Entretiens intimes

Naissance

Il t’est donné de saisir la sagesse d’une naissance. Tout comme il t’est donné de réaliser la dimension contextuelle d’une telle naissance. Il ne t’est pas étranger de constater que cette naissance s’inscrit tout d’abord au sein même d’une synthèse. Elle a vocation de résorber certaines scories, liées à la phénoménalité d’une descente précise. Loin de t’en défaire et loin de le nier, tu as été l’observateur. Tu es né dans la lenteur. Elle est ce qui te permet de traiter les informations au sein d’autres informations. Elle est ce qui te permet, et de façon parfois brutale, de distinguer et de ne pas totalement adhérer à ce qui se révèle au sein d’un monde donné, lui-même héritier d’un long passé. Mais, il t’est donné aussi de t’extraire de toutes les contingences, puisque le temps biologique et naturel de ton horloge interne te retient de toute sa prodigieuse force. Il t’empêche de te dissoudre dans la force motrice et désordonnée d’un monde projeté en permanence sur les voiles opaques de sa propre illusion. Il t’a été donné de pouvoir, en une sorte de défragmentation, ajustée en permanence aux cumulations et mélanges de tous les éléments constitutifs de la déviance et par une sorte de préhension olfactive qui relève des champs subtils de ton être, relié en permanence à la rayonnance d’une source originelle, de voir, en un alignement, dont le relief cognitif te donne à la simultanéité horizontale et verticale, l’ensemble d’une lecture discriminatoire et méticuleuse. (FURQANE). En une atemporalité défiant toute réalité connue, tu voyages au sein de ces éléments sans aucun effort. Du moins, ceux-ci se sont estompés avec la pratique et, l’éclosion de ton être est une exponentialité effervescente de données, de tri, de rassemblement. Cela est la cité. Une organisation singulière, lumineuse, extraordinaire. Elle est entière, naissante et mouvante en une dimension imprenable. Cela a pour effet de manifester la Joie. Cette liesse n’est nullement dépendante des contingences. Tu deviens l’arbre.

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La vie extraordinaire de Yunus Emre (1)

Yunus Emré inventa autrefois des chants plus durables que le souvenir même de sa vie. Il fut aussi un infatigable chercheur de vérité.

Quand pour la première fois lui vint au cœur cette avidité de savoir qui le jeta sur les chemins du monde, il avait peut-être vingt ans, peut-être moins. Il s’en fut, espérant que le désir qui l’assoiffait le conduirait au-devant d’un maître capable de l’illuminer. Ce maître, il lui fut donné de le rencontrer, après dix années d’errance misérable, dans le grand vent d’une colline, en pleine steppe anatolienne. Il s’appelait Taptuk et il était aveugle.

Taptuk avait lui aussi longtemps cheminé, mais il avait suivi d’autres routes que celles de Yunus. Dès son adolescence, il s’était rasé le crâne et les sourcils, s’était coiffé d’un bonnet de feutre rouge et s’en était allé combattre les envahisseurs mongols. Il avait traversé autant de charniers que d’éphémères victoires, chevauché le sabre aux dents à la poursuite d’hommes aussi fous que lui, croupi le lendemain dans des lambeaux sanglants. Il avait haï, pillé, tué, cent fois perdu et cherché son âme dans la rage des combats, jusqu’à ce que le silence tombe enfin sur sa tête. Un soir de défaite, il avait été laissé pour mort sur un champ de bataille. Il s’était traîné au bord d’un ruisseau. Là, une femme, la première de son existence, hors quelques putains de tavernes, s’était enfin penchée sur lui. Elle l’avait recueilli, soigné, guéri, mais elle n’avait pu lui rendre la vue qu’un tranchant de lame lui avait prise. Alors elle lui avait donné sa vie, sa main pour le conduire, et de ce jour, guidé par son épouse, Taptuk n’avait plus songé qu’à se frayer en lui-même un chemin jusqu’à la source silencieuse d’où s’élève la lumière qui rend toutes choses simples.

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Entretiens intimes

Le Livre

Tu es le Livre ouvert, tenu à ta disposition et tu lis. Nul ne saurait faire apparaître ce Livre si ce n’est Lui. Il t’a fait voyager jusqu’à ce que tu découvres le Lieu même de la Rencontre. Nul ne peut parler de cela s’il n’est pas à le vivre. Il a ouvert l’Œil du cœur et par Lui, tu observes Ce qu’il se passe, car nul ne peut parler de Cela, s’il n’est pas à Le vivre. Comment pourrait-il énoncer ces faits en dehors de la Rencontre ? Car dans la Contemplation, il est nécessairement Celui qui te donne à Sa Contemplation. Il te fait plonger en l’Œil du Cœur (EIN AL QALB), Source d’abondance, Origine du Commencement effusif. Il ouvre tes perceptions et les dilate au point que tu vois un récit dans le Récit. Il s’y ajoute, en touche furtive, des éléments qui te semblent nouveaux, mais, Ô délicatesse de l’Ami, Il te fait comprendre ce qu’est la profusion. Il dit : Viens ! je vais t’apprendre. Par le fait même d’une telle invitation, s’ouvrent à toi des milliers d’autres perceptions. Il te fait comprendre Son Infinité, qu’Il te promet au ciel de cette Rencontre, et s’Il semble te submerger, en l’océan de l’Océan, le Calame chante et trempe dans l’encre qui ne tarit jamais. Il te dit : Viens ! je vais t’apprendre. Ton cœur, alors s’émeut d’une intensité que seul celui qui est à le vivre peut en parler. Il s’agit d’une éclosion et Cela embrase tout ton être jusqu’à tu ne saches plus qui est qui. La force vive de l’Echo de sa Voix provoque en toi hébétude et tu entres en la Contemplation qui te tient tout entier. Il te fait comprendre que cette Ouverture dilatatoire provient d’une Source située au sein d’un Lieu géographique qui appartient au Royaume de l’Âme. Contempler, c’est voir Dieu. Ô délicatesse de l’Ami qui te fait avancer à la mesure de ton cœur, Celui qu’Il tient entre Ses Mains. Or, seul celui qui voit Dieu peut en parler et en faire Témoignage.

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L’homme réfractaire

Peinture de Juliano Lopes

Voilà que des milliers d’années s’inscrivent dans la mémoire mentale de l’homme qui, vivant de mimétisme élémentaire, s’en nourrissant sans discrimination, ne peut plus établir la véritable relation. Or, la relation, c’est précisément le flux vivant de l’échange avec l’inconnu, le lien que l’on établit dans l’instant de la Présence reliée avec l’Être suprême. Il n’est pas de plus fluides échanges que ceux qui s’établissent avec le Seigneur des mondes. Il n’est pas de plus édifiantes relations que celles qui s’établissent en Lui. Tout le reste est, d’institution en institution, de concept en concept, d’idéologie en idéologie, de raisonnement en raisonnement, de figement en figement, une pâle copie, un consensus sociétal, établis, parfois, dans ce qui est finalement le vide abyssal. N’est pas dans la relation celui qui projette ses propres intérêts sur l’autre, tout comme n’est pas dans la relation celui qui contorsionne les règles les plus élémentaires de l’intime complicité, accomplissement de la rencontre, lors que celle-ci s’inscrit uniquement de l’âme à l’âme. Mais qu’est-ce donc que l’âme et qu’est-ce donc que l’Âme ? Qu’est-ce donc que l’esprit et qu’est-ce donc que l’Esprit ?

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Harmonie

Insaisissable parce que la Nature n’a pas pas vocation d’être saisie, mais plutôt celle d’être accueillie. Telle est l’harmonie. Tout est parfait. Ce qui semble échapper à l’Insaisissable, ne Lui échappe d’aucune façon. Cette Lecture élevée donne effectivement à comprendre chaque chose en Sa Réalité suprême.

Au cours de nos diverses pérégrinations, nous avons accueilli l’inévitable collusion du mental réfractaire et nous sommes venue à nous demander ce qu’il en était réellement de cette pratique systémique. Nous pouvions observer, par un effet de distanciation notoire, qu’il se passait souvent une effrénée réactivité. Elle allait jusqu’à se jeter sur l’étendue spatiale, développant ainsi une sorte de fixité et de durcissement au sein du monde. Que l’on s’entende : la spatialité est un corps entier de perception, la réalisation même de toutes les perceptions, en cet ici-bas et en l’au-delà. Celui-ci est précisément un corps totalisant, réalisant, s’établissant sur les plans successifs de la manifestation-conscience, dimensions unifiées, ouvrant exponentiellement les sens même ceux dont on ignore la réalité plénière. En la Présence, ces sens s’élargissent, s’approfondissent de façon continue, dès lors que l’Accueil est en la Verticalité, s’étendant depuis le chemin linéaire jusqu’au point de rencontre. (Isra wa Mi’rage).

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