Décryptage essentiel des noms d’usage et des noms d’essence. Naissance en ce qui s’extrait des nues, lors des vibrations traduites en mots. Des Mots qui précèdent L’Essence, lors que L’Essence incréée s’extraie de L’Incréée et devient en ce support, Lieu-Tenant, L’Effective Réalité rendue intelligible et de se suspendre L’Esprit en cet Interrogé qui formule les prémisses de L’Echo exponentiel de sens en Onde de Connaissance. Ceci est une promenade linguistique qui prémédite une action en ce Verbe Vivant du Temps Zéro (Safar). Ne pas prendre, mais Recevoir pour percevoir au delà de l’acquis, ce qui se fige en l’opinion c’est-à-dire sans Retour intégré en Conscience. Qu’est-ce donc que ce Retour en L’Initialité ? En Ondes vibratoires, retrouver Les Signes fréquentiels qui réinitialisent notre être à La Vibration de L’Origine, Celle du Verbe, Source des Sens et des Reliances. Ecrire en La Lumière et s’ajuster en cette vibration de La Réalité Universelle, sans besoin que nul ne perde sa singularité car en Le Manifesté, L’Un créé Le Deux, et sans Le Deux, Tu ne vois pas Le Trois et sans Le Trois tu ne vois pas L’Un. Il n’est ni engendré ni n’engendre mais Il particularise les éléments de La défragmentation qui assignent à La Vision unitive. Il n’est pas Trois. Il est Un qui donne à la perception unitive de La Reliance. Reliance pyramidale de La Réceptivité. En ce Verbe du Support Adamique, l’Être fait de La Matière Essentielle, recevant tout L’Univers en Substance élémentaire, co-participant de L’Oeuvre des Noms, récipiendaire de L’Origine primordiale en effusion alchimique, insufflé de L’Esprit de Dieu, telle est La Réalité Adamique et L’Oeuvre d’accomplissement en Le Verbe Christique, lors qu’une autre Réalité d’Essence pré-existencielle donne à Adam sa Réalité pleine et lors que Le Sceau des Réalités est antécédent à l’existenciation humaine. Ève, (Hawwa), Source de Vie, n’est nullement pécheresse, mais Celle qui accueille Le Principe Vivant de par Sa Réalité essentielle de L’Accueil. Elle, qui donne à La Vie. L’Origine de L’Adam-Ève n’est pas celui que l’on croit et seule L’Essence originelle du Verbe illocutoire nous donne au Principe actif et passif de notre dynamisme naturel et essentiel. Nous sommes Le Vivant. Le péché, considéré comme faute, en arabe est désigné par plusieurs acceptions, mais je n’en cite qu’une pour le moment : (ذنب [dhanb]) c’est être à L’Extrême, suivre l’extrémité, passer d’une rive à une autre. Dieu nous recommande de nous tenir au Centre. Les extrêmes sont, de fait, à nous faire goûter le Mouvant, l’aléa. Les conséquences de cette expérience nous amènent à nous heurter en permanence avec les deux réalités jusqu’à ce que de nouveau nous obtenions l’éclairage et que s’ouvre Le Chemin du Retour à travers La Voie de Réintégration (Les Épousailles) au Principe d’unité. Chaque fois que nous nous éloignons du Centre, nous entrons en des secousses sismiques qui nous font vivre cette instabilité. Nous sommes en paix lors que les deux mondes fusionnent en La Réalité-Une. Nous grandissons en L’Apprentissage-Conscience qui est véritablement L’Adam-Ève, notre Complétude initiale et d’initialisation qui est la seule possible. Nous comprendrons que nous ne vivons pas un unique Adam-Ève, mais un processus exponentiel d’évolution, d’état de rupture et d’Unité. Cela ne peut se faire que par le couple de L’Origine. Tout autre orientation est un non-sens absolu et une désagrégation de l’Être. Il n’est lors aucune condamnation, ni jugement. Mais, nous aimons nos frères et leur donnons à cette connaissance. La morale, quelle qu’elle soit est une extension populaire de sagesse ancestrale qui avait pour but de préserver et de rappeler au processus d’évolution. Il n’y a d’oppression ressentie que par l’entêtement égotique et passionnel. C’est-à-dire un émotionnel débridé qui ne peut vivre le discernement et la sérénité et se refuse en étant réfractaire au Principe du Jeu évolutif. Néanmoins, pouvons-nous changer les Lois du Yin et du Yang ? Pouvons-nous méconnaître L’Unité de l’androgynie ?
A suivre…
*Note de l’auteur : Je rencontrai une dame âgée qui marchait avec difficulté en cette chaleur déjà éprouvante dès le petit matin. Nous conversâmes un moment. Je lui demandai des nouvelles de sa santé et elle qui transpirait abondamment me fit un sourire bien penaud. Elle me dit :
– Nous n’allons pas nous plaindre, parce que nous sommes toujours injustement à le faire.
– C’est vrai ce que vous dites. Nous allons plutôt Le remercier car Il nous donne ce qui est bien pour nous.
– Oui, nous remercions Dieu.
– C’est ce qui nous est donné à vivre sur cette Terre. Nous devons patienter.
– Oui, c’est vrai. Ce que je dis quand même, c’est que la femme est la pécheresse de l’homme. Elle a incité Adam à désobéir et nous sommes là.
Alors de lui répondre : – Non, Ève n’a pas péché. Dieu a la sagesse de cela que nous ne comprenons plus…
Et elle de me regarder toute drôle.