L’Adam-Eve, Le Retour (3) : Ève, pécheresse de l’homme* ou Source de Vie ?

Décryptage essentiel des noms d’usage et des noms d’essence. Naissance en ce qui s’extrait des nues, lors des vibrations traduites en mots. Des Mots qui précèdent L’Essence, lors que L’Essence incréée s’extraie de L’Incréée et devient en ce support, Lieu-Tenant, L’Effective Réalité rendue intelligible et de se suspendre L’Esprit en cet Interrogé qui formule les prémisses de L’Echo exponentiel de sens en Onde de Connaissance. Ceci est une promenade linguistique qui prémédite une action en ce Verbe Vivant du Temps Zéro (Safar). Ne pas prendre, mais Recevoir pour percevoir au delà de l’acquis, ce qui se fige en l’opinion c’est-à-dire sans Retour intégré en Conscience. Qu’est-ce donc que ce Retour en L’Initialité ? En Ondes vibratoires, retrouver Les Signes fréquentiels qui réinitialisent notre être à La Vibration de L’Origine, Celle du Verbe, Source des Sens et des Reliances. Ecrire en La Lumière et s’ajuster en cette vibration de La Réalité Universelle, sans besoin que nul ne perde sa singularité car en Le Manifesté, L’Un créé Le Deux, et sans Le Deux, Tu ne vois pas Le Trois et sans Le Trois tu ne vois pas L’Un. Il n’est ni engendré ni n’engendre mais Il particularise les éléments de La défragmentation qui assignent à La Vision unitive. Il n’est pas Trois. Il est Un qui donne à la perception unitive de La Reliance. Reliance pyramidale de La Réceptivité. En ce Verbe du Support Adamique, l’Être fait de La Matière Essentielle, recevant tout L’Univers en Substance élémentaire, co-participant de L’Oeuvre des Noms, récipiendaire de L’Origine primordiale en effusion alchimique, insufflé de L’Esprit de Dieu, telle est La Réalité Adamique et L’Oeuvre d’accomplissement en Le Verbe Christique, lors qu’une autre Réalité d’Essence pré-existencielle donne à Adam sa Réalité pleine et lors que Le Sceau des Réalités est antécédent à l’existenciation humaine. Ève, (Hawwa), Source de Vie, n’est nullement pécheresse, mais Celle qui accueille Le Principe Vivant de par Sa Réalité essentielle de L’Accueil. Elle, qui donne à La Vie. L’Origine de L’Adam-Ève n’est pas celui que l’on croit et seule L’Essence originelle du Verbe illocutoire nous donne au Principe actif et passif de notre dynamisme naturel et essentiel. Nous sommes Le Vivant. Le péché, considéré comme faute, en arabe est désigné par plusieurs acceptions, mais je n’en cite qu’une pour le moment : (ذنب [dhanb]) c’est être à L’Extrême, suivre l’extrémité, passer d’une rive à une autre. Dieu nous recommande de nous tenir au Centre. Les extrêmes sont, de fait, à nous faire goûter le Mouvant, l’aléa. Les conséquences de cette expérience nous amènent à nous heurter en permanence avec les deux réalités jusqu’à ce que de nouveau nous obtenions l’éclairage et que s’ouvre Le Chemin du Retour à travers La Voie de Réintégration (Les Épousailles) au Principe d’unité. Chaque fois que nous nous éloignons du Centre, nous entrons en des secousses sismiques qui nous font vivre cette instabilité. Nous sommes en paix lors que les deux mondes fusionnent en La Réalité-Une. Nous grandissons en L’Apprentissage-Conscience qui est véritablement L’Adam-Ève, notre Complétude initiale et d’initialisation qui est la seule possible. Nous comprendrons que nous ne vivons pas un unique Adam-Ève, mais un processus exponentiel d’évolution, d’état de rupture et d’Unité. Cela ne peut se faire que par le couple de L’Origine. Tout autre orientation est un non-sens absolu et une désagrégation de l’Être. Il n’est lors aucune condamnation, ni jugement. Mais, nous aimons nos frères et leur donnons à cette connaissance. La morale, quelle qu’elle soit est une extension populaire de sagesse ancestrale qui avait pour but de préserver et de rappeler au processus d’évolution. Il n’y a d’oppression ressentie que par l’entêtement égotique et passionnel. C’est-à-dire un émotionnel débridé qui ne peut vivre le discernement et la sérénité et se refuse en étant réfractaire au Principe du Jeu évolutif. Néanmoins, pouvons-nous changer les Lois du Yin et du Yang ? Pouvons-nous méconnaître L’Unité de l’androgynie ?

A suivre…


*Note de l’auteur : Je rencontrai une dame âgée qui marchait avec difficulté en cette chaleur déjà éprouvante dès le petit matin. Nous conversâmes un moment. Je lui demandai des nouvelles de sa santé et elle qui transpirait abondamment me fit un sourire bien penaud. Elle me dit :

– Nous n’allons pas nous plaindre, parce que nous sommes toujours injustement à le faire.

– C’est vrai ce que vous dites. Nous allons plutôt Le remercier car Il nous donne ce qui est bien pour nous.

– Oui, nous remercions Dieu.

– C’est ce qui nous est donné à vivre  sur cette Terre. Nous devons patienter.

– Oui, c’est vrai. Ce que je dis quand même, c’est que la femme est la pécheresse de l’homme. Elle a incité Adam à désobéir et nous sommes là.

Alors de lui répondre : – Non, Ève n’a pas péché. Dieu a la sagesse de cela que nous ne comprenons plus…

Et elle de me regarder toute drôle.

Les perles de la lumière des secrets : XLIX

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La mort est blanche et lumineuse
Et vivante d’une vie ascendante
Et quand Il fait revivre ce qui était mort
Et quand Sa pluie arrose enfin le jardin de ton âme
Et quand Son remède libère ton corps de sa glaise,
Alors, cette Vie de l’au-delà de la vie devient Lui et Lui seul !

Et la joie blanche et lumineuse inonde ton regard
Et colore toute chose au dedans et au dehors de toi…
À l’instant de l’éveil, tu sens jaillir le rire et la prière
Comme un torrent de montagne à sa naissance !

Et tes lèvres de chanter les signes sacrés
Tandis que ta volonté a abdiqué son empire,
Et Ton être de savourer le vin de la reconnaissance
Et d’appeler les hommes et les femmes par leur nom…
Car tu as oublié l’illusion incurable du jugement !

Laisse courir le flux de la Lumière,
Surtout, ne le retiens !

Hors de ta volonté, tu appelles ton Seigneur
Car c’est Lui qui t’invoque,
Son Messager aussi est là, à ton chevet,
Tendrement incliné sur ton cœur
Et tes Maîtres, père et fils, ont répondu à ta détresse
Qui dans un sourire te disent
La mort n’est pas la mort
Mais un isthme entre la vie et la Vie…

La Vie est blanche et lumineuse,
Qui rassemble les âmes et unifie les cœurs.
Ne retiens pas le flux de la joie,
Ne retiens pas la sève de la vie et l’eau de ta résurrection
Et reconnais tous les visages de ceux qui t’ont sauvé
Et accroche ton cœur aux cœurs de ceux qui t’aiment
Et qui te sont donnés en cette vie et dans la Vie de l’au-delà du monde !

Les perles de la lumière des secrets : XLVIII

 

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J’entre dans le corps de la mort,
Dans le sommeil du cadavre
Et je m’allonge au mitant de ma terre,
Quand me ronge la purification de l’humus,
Ne laissant que mon âme en suspens,
Entre l’ici bas et l’en haut
Entre sa non existence et sa subsistance…
La mort est blanche comme l’oubli,
Blanche comme cette vie,
Blanche et pure comme une lumineuse espérance…
La mort est blanche comme une nuit,
Comme une nuit noyée d’étoiles…
La mort est blanche comme une clarté discriminante et limpide…
La mort est blanche comme une eau qui s’écoule lentement…
Si lente et immobile comme la pierre simultanée du temps passé.

Le Secret de L’Épreuve

| Homme agenouillé offrant un poisson à une femme debout devant lui; ca. 1590 Mughal or Safavid? Musse Guimet, Paris. | Images d’Art

Le Secret ne peut être divulgué et pourtant il brûle à nos lèvres. 

Ne te relève que par Sa Grâce, quand même tu trembles des errances et voici que Le Sage dit : C’est lors que tu es perdu que tu as trouvé. Il est venu en cette douce réalité t’offrir Sa Présence. Lors que Le Roi vient, il ne reste plus rien. Le Jardin est dévasté. Les fleurs s’assèchent et le cœur tient à peine des secousses invisibles, celles qui font de toi l’alité durant des nuits et des nuits. Maintenant, Il suffit. Il est Celui qui Se suffit à Lui-même. Ne te donne aucune importance et va jusqu’à L’Effacement de L’Effacement. Puis laisse-Le… parler. En L’Insondable, Il est La Lumière qui donne au regard La seule Force qui est Celle de tout abandonner. Te parlerai-je du Parfum qui en fragrance est Paroles  ? Le Parfum est image. Le Parfum est Présence. Le Parfum est L’Essence de Sa Promesse et vois comme se soulève la poitrine de Son Échappée !

Les rosées sont les effluves des feux que cache Le Jardin de La Roseraie.

Les perles de la lumière des secrets – XLVII

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Voici de l’isthme l’intime nature,
Une femme s’unit à un homme,
Un homme s’unit à une femme,
Un Suleyman répond au chant de sa Bilqis,
En ce passage entre deux mers…
Les voilà un seul cœur, une seule âme,
Dans la puissance ascensionnelle de leur amour.
Dans la fusion des regards et des corps enlacés,
Bilqis, sans connaissance préconçue, guide Suleyman
Dans son périple vertical, avec la certitude de l’innocence,
Jusqu’à la rencontre avec le Maître de l’amour…
Car elle est sa racine et son feuillage
Et il est son tronc solide débordant de sève,
Ils sont l’arbre du monde qui ne cesse de fleurir,
Refuge et demeure des colibris et des palombes.
Voici de l’isthme l’intime réalité,
Frontière et attache entre la mer terrestre et l’océan céleste,
Bande de sable au regard du commun,
Arbre universel aux yeux des amants de l’Unique.
D’aucun dit passage d’une terre à l’autre,
Voilà bien le discours de l’ignorance !
Considère cette autre vérité !
L’isthme dont je parle n’est pas un lieu assignable !
L’isthme dont je parle est le lieu de la disparition immédiate
Et de l’apparition soudaine,
Dans cet instantané, l’homme et sa compagne
Connaissent l’amour natif du Maître de la puissance
Et savent que la puissance est le vêtement royal du Maître de l’amour.
Que ton esprit acéré en distille la quinte essence !
Et comprends le principe de l’avant et de l’après !
L’En deçà du passage est régit par le nombre 2 et la lettre bā ب
Monde de miroir et de confrontation,
Monde de contraste et de séparation,
L’au delà du passage est gouverné par l’unité de l’alif ا
Uni sans union visible au zéro hamza ه
Monde de la fusion non confuse,
Monde de la vision unitive et de l’amour exclusif,
Jardin de roses arrosé par les quatre fleuves de l’inclination attentive,
De l’attraction réciproque, de la spiration passionnelle
Et de la tendresse apaisante.
Dès lors, tu les vois en paradis et tu ne sais
Qui est Bilqis et qui est Suleyman
Tant leurs brillants visages se mirent l’un dans l’autre.

Le chemin de La Guidance (6)

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Lors que La Voie s’ouvre semblable à une multitude d’allées, et que nous marchons doucement pour avoir laisser Le Temps ou Hors-Temps intérieur nous guider, quand même nous ne réalisons pas toujours pleinement cette particularité, nous voyons que Lui seul peut unifier et assembler en Sa Vision principielle ce qu’Il a offert en abondance à nos sens internes. Nos yeux absorbent les images, nos oreilles écoutent et enregistrent chaque son qui nous interpelle (tantôt il s’agit d’une voix, tantôt du chant d’un oiseau, tantôt encore du clapotis de l’eau, ou bien du bruissement des feuilles dans le vent…). Il en est ainsi de cette dilatation de chaque geste et le monde nous apprend et l’univers vient jusqu’à nous avec cette effervescence enthousiaste. Rien ne nous y prépare en apparence, tout nous y invite pourtant. Le Seigneur des Univers fait le tri et nous réserve la belle part, ici et dans l’Au-delà. Lui-Seul a ce Pouvoir. Nous ne pourrions simultanément obtenir ce discernement. Même la technologie actuelle, l’intelligence artificielle ne peut y parvenir. Elle ne peut tenir en compte tous les paramètres qui sont sans cesse mouvants en exponentialité simultanée. Tout ce que cette supposée intelligence atteindra sera un ridicule mimétisme… lacunaire. Je ris souvent des prétentions de l’homme. Dans le fond cela ne peut être que cocasse. Nous ne pouvons cependant pas rester indifférents devant cette vaste supercherie car elle entraîne de fait une catastrophe à l’échelle cosmique. Tous ces investissements artificiels ne peuvent vouloir maîtriser le Vivant sans que que Cela agisse aussi sur Le Vivant qui ne se laissera pas faire. Tout ce qui est en nous est un Projet incroyable et seuls quelques-uns, même en leur balbutiement, le reconnaissent. Notre but en écrivant est de permettre à ceux qui sont en route de se laisser impacter par L’Echo. Ceci est La pure Merveille. Le Cycle du Kali-Yuga s’achève et en dépit des phénomènes de plus en plus désastreux qui nous apparaissent, nous savons que les êtres sincères sont à se réunir autour du Grand Oeuvre. Il n’est point besoin de donner un nom à la Voie. Elle est Le Vivant qui vient nous heurter et nous donner aux remembrances. S’il n’est qu’un seul individu qui se réveille, Cela suffit. Il est Sa propre Arche. Il est Son Pèlerin. Il est Son Bâton. Il est Lui-même Son Viatique. Il est Son Univers. Il devient aussi La Voie du Tout-Possible pour d’autres et cela sur d’autres plans. Il balaie de son regard large et dispense de par les libéralités qui lui sont octroyées. Entendront ceux qui entendront. C’est ainsi. Nous sommes en paix et ne cherchons pas à convaincre les uns et les autres. Nous aimons les uns et les autres au-delà d’eux-mêmes. Nous les couvrons comme nous le pouvons de notre Amour. Qu’ils se laissent envahir et submerger par Cela qui est Beau. Qu’ils se laissent revenir à eux-mêmes. Nous savons que chacun de nous est cette Toute-Possibilité. Nous savons Cela. De Lui à Lui, il n’est aucune distance. De nous à nous, nous avons beaucoup à apprendre.

Genèse d’une Rupture : La Genèse (4)

 

Chaque jour, je ne cesse de m’étonner du Vivant. Chaque jour s’abreuve à La Source inépuisable, à Sa Fontaine de Jouvence. Chaque jour, je Le remercie.

Je disais hier soir, à un Ami-frère : Toujours, nous avons senti La Bienveillance du Seigneur, même au creux des tempêtes. Dieu est L’Ami qui s’assoit et nous écoute. Il est Le plus Grand des Audients et Celui qui nous répond à la Seconde. Nous ne sommes pas à évoquer La Sainteté (Quodoussiya), Nous parlons bel et bien de L’Amitié (Al Walayya). Dieu est L’Ami. Dieu nous donne les réponses. N’ai-je pas dit à mes propres enfants : La Vérité n’a jamais peur des questions, c’est le mensonge qui fuit ? Dieu est loin d’être avare… Sa profusion nous émeut chaque jour. Dispensateur des larmes effusives, ces larmes de La Compassion, Il nous surprend par Sa Proximité en notre humanité qu’Il a désiré susciter. Ne dit-Il pas qu’Il est plus proche de nous que notre propre veine jugulaire ? Quelle résonance permanente ! Je me la répète comme un mantra et je pressens qu’il s’agit d’un secret d’une Beauté insoupçonnable… 

Lors que la vie écarte elle-même les opacités, il faut du temps pour comprendre enfin combien les voiles eux-mêmes ont toujours été tels des feuillets qui nous apprenaient à lire. Rompre avec le figement du mouvement sociétal est en soi la découverte inouïe de La Toute-Possibilité. Nous savons qu’une Main nous retient et notre première réaction est de La regarder. Elle est d’une bonté incommensurable. Puis, nous levons la tête et nous rencontrons L’Amour. L’Amour se donne à travers les petits détails de la vie. Voici alors que Dieu vous donne à voir Le prodigieux scénario qui va durant toute une vie vous laisser hébété. Il ne vous met pas au monde pour rien. Il vous met au monde pour que vous appreniez. Il a mille et une façons de vous enseigner et pour chacun d’entre-nous, il s’agit bien de la juste mesure. Elle est La Vôtre. N’en doutez pas ! Lors que nous faisons les gestes de La Vie, La Flèche est déjà partie et La Cible est La Flèche depuis toujours.

Un jeune homme vint et m’offrit trois livres. J’évoque déjà cet événement. Je n’y reviendrai donc pas. La Voie m’apparut dans toute sa majestueuse splendeur et je reconnus ce qui frappait trois fois à ma porte. Comment ne pas reconnaître, lors que j’avais fait ce vœu qui me liait à Lui ? Aujourd’hui, je sais que c’est Son Vœu qui précéda le mien. Il me donnait en ce Rêve le goût de m’en souvenir. Lors qu’Il vous tire de l’oubli, Il cogne et vous ne vivez plus jamais comme avant.

Il vous pétrit de Ses propres Mains, Réalité atemporelle à laquelle Dieu fait allusion dans Son Livre Sacré, mais que nous comprenons uniquement comme une réalité linéaire, figée et aboutie. Il vous donne à saisir par les voies subtiles et supra-irrationnelles le sens et les correspondances illocutoires de Son Verbe, Vibration perpétuelle en La Création perpétuelle et simultanéité concomitante et plurielle. Il vous fait passer par toutes Les Réalités de Son extériorisation en ces Pronoms personnels. Il vous ouvre à toutes les perceptions qui vous relient à La Connaissance et ce de façon unitive. Il vous donne ce qui vous a toujours été destiné. Et vous le savez, au plus profond de vous. Cela vous le dit. Cela est vibrant de Justesse et d’harmonie. Cela vous unifie à Tout et vous découvrez qui vous êtes, exactement avec les mots limpides qui vous extraient des nues de la pensée.

Taux de Superposition : Netflix, ma Vie

Synchronicité et partage. Merci à Franck. L’Esprit oeuvre…

Notes & Silence

Les émissions télévisées, films et séries font le quotidien des hommes de l’ouest.
Elles représentent, pour eux, une part croissante de leurs discussions, mais également, et de manière inquiétante, de leur activité psychique. Cette pénétration intra-crânienne se produit à la fois au moment de consommation, mais surtout en dehors de ce moment.

Dans les situations de vie (interaction, consommation, rêveries…) où les matériaux médiatiques agissent tel un kit de projections que l’on voit en filigrane plus ou mois présent et avec lequel il convient de (se) « superposer » au maximum.

Pour accroître toujours, sans jamais l’atteindre – et c’est bien là le but – le taux de superposition entre ces deux éléments :

D’une part, les vies fantasmées par d’autres (scénaristes), pour d’autres gens qui font semblant de les vivre (acteurs), tout en fantasmant (producteurs) ce que des êtres de fantasmes (consommateurs) peuvent fantasmer. Le tout dans une visée pleinement mercantile.

Voir l’article original 298 mots de plus

Genèse d’une Rupture : La Genèse (3)

"Time Out" Artist: Jim Daly Availability: 3 pcs Edition: 326, 327, 328/1500 Size: 11 3/8" x 15" Signed & numbered by the artistPeinture de Jim Daly

Apparaître, suivre le cours d’un ruisseau, c’est laisser le Hors-Temps nous saisir. Nous l’appelons ainsi, car à la différence de ce qui passe, nous notons une différence conséquente avec le temps linéaire. Voyez comme les ailes de l’oiseau s’agitent par moment et puis soudain, le voici qui se laisse porter par les courants. Telle est la Réalité de La Vie. Bienheureux celui qui n’est pas affairé lors que se suspendent ses ailes en son ciel intérieur. Il n’a pas manqué le rendez-vous avec Le Silence. Bienheureux celui qui lâche tout pour voguer dans le Royaume des Cieux. Osez être ces Bienheureux ! Osez vous désidentifier avec tous vos acquis, libérez-vous de vos chaînes que vous ne soupçonnez plus ! Le Temps du Silence est Le Temps de La Contemplation. Le Temps du Silence est La Vague qui vous submerge, La Vague de votre Réalité, Celle qui vous parle en votre Langue d’Origine. Ô vous qui balbutiez, prenez le temps et laissez-Le vous parler.

Souvent, nous agréons la parole venue depuis les ténèbres et nous pensons qu’elle nous vêt ainsi notre ombre, qu’elle nous protège des révélations. La parole grinçante des ombres nous rassure, mais de fait, il n’en est rien. Je dirai que c’est pire encore ! La voici à mettre en place une véritable bombe à retardement. Nous sommes faits à l’image de notre Réalité initiale, nous sommes fait en un processus d’initiation, processus de transformation, de Retour. Le Hors-Temps nous en parle toujours. Il nous saisit presque suavement, presque violemment aussi… Néanmoins, la parole issue de nos ténèbres n’est rien autre qu’à nous renvoyer à notre propre Lumière. Le Renvoi, si je puis dire, sera à la mesure de notre éloignement. C’est ainsi.

Depuis ma plus tendre enfance, je remarquais que sur les bancs de l’école, nous étions une multitude d’enfants, et pourtant, instinctivement, nous nous rassemblions en Terre commune, vibration commune, intuition de vie commune. Pour ma part, j’étais souvent seule, sans même chercher à m’unir à d’autres, ne me sentant nullement en accord avec cette pseudo-communauté qui se formait artificiellement, sans que personne ne trouve rien à redire. J’aimais m’échapper au fond de la cour afin de m’unir au bois, à la plaine et à la colline que je connaissais bien. J’aimais aussi plonger dans les profondeurs mouvantes du ciel. Lors qu’il m’arrivait de jouer, c’était vers les garçons que me poussait mon cœur, car leurs jeux sauvages et leur imaginaire me parlaient d’avantage que le mimétisme des petites filles qui me semblaient très réducteurs. Quelle joie de pouvoir jouer avec la terre glaise, de tenir des têtards, de jouer avec les hannetons et les scarabées, de m’enfoncer dans les marécages ou de sculpter durant des heures dans le sable… La Vie !

Le fait de laisser le Regard Témoin vous apprendre est une pure merveille. Vous n’avez qu’un désir : être au plus juste. Quand j’étais adolescente, cette vie pleine de gratitude et bienveillante se voulait me donner les mots. Je ne désirais pas les voler, mais plutôt Les accueillir. La Vie se voulait me parler, m’enseigner. Alors, je L’écoutais de tout mon cœur et de toute mon âme. Qu’as-tu à me dire ? Qu’as-tu à me donner à cette dilatation? Pourquoi viens-tu cogner si fort tout contre moi et me donner à Toi ? Lors que je regardais autour de moi, je me sentais à l’étroit. Les adolescents me semblaient bien vieux avant leur âge et lors qu’ils voulaient délirer, ils leur fallait déjà, hélas, chose presque pitoyable, des artifices tels que la drogue ou l’alcool. Je ne comprenais rien. Absolument rien de ce monde si atrophié, incapable de rire sans user d’artifices. Même leur rire me semblait factice. Je n’y comprenais absolument rien. Aucun enthousiasme, et la peur au ventre toujours. Oui, j’ai vu la peur manger leur ventre.

Plus tard, je compris à quoi cela était dû. Le vide. Ils étaient emplis de vide sidéral. Ne pas confondre avec la vacuité qui n’a rien à voir avec cette asphyxie. Plus je rencontrais cette absence de vie et plus j’aspirais à courir vers les sentiers de mon âme. J’ai puisé dans les livres, sans vergogne. Je n’ai pas eu peur. J’ai lu. Essayons de comprendre, me disais-je. Essayons de comprendre ce monde. Je marchais dans Paris. J’allais dans les musées, assistais aux expositions. Je flânais sur les quais. Je lisais tout. Hugo, Musset, Lamartine, Colette, Camus, Sartre, Beauvoir, Gide, Montherlant, Mauriac, Balzac, Diderot, Rousseau, Maupassant, Claudel, Flaubert, Stendhal, Shakespeare et j’en passe. La littérature russe, anglaise, africaine, américaine etc… A onze ans, j’avais découvert les philosophes grecs et c’est au stoïcisme que mon cœur fut enclin. La poésie m’attrapa bien avant que je ne me mette à écrire. A six ans, j’avais déjà mon petit carnet sur lequel j’écrivais des petites histoires, contes, pièces de théâtre et poésies en tout genre. Pourtant, à vingt ans, je ne parvenais plus à lire aucun roman. La page était tournée. Je savais que je devais passer à autre chose. C’est ainsi que j’accueillis le monde spirituel. Toutes ces lectures faisaient partie de mon chemin de vie. Tout ce que j’avais écrit contribuait sans cesse à me donner l’opportunité de procéder à une synthèse toujours plus resserrée. J’avais soif de vérité, de beauté, de pureté, de justice et d’amour. De vie ! De réponses ! Mon esprit s’était forgé à la lame acérée et intransigeante des uns et des autres. La route s’ouvrait large et sans restriction. La Voie m’attendait…

A suivre…

Aparté

Résultat de recherche d'images pour "michael cheval"Peinture de Michael Cheval

La Voix spirituelle nous cherche beaucoup plus que nous la cherchons réellement. Elle vient nous cogner de Sa Réalité, lors que La Vie Elle-même n’est point le fruit du hasard, au sens commun où nous l’entendons. Lors que nous sommes en cette phase ultime de l’existenciation, cette Voie nous rassemble, en L’Esprit et il n’est plus aucune attache avec ce monde, ni même avec l’autre d’ailleurs. Nous sommes en Lui, en La Pérégrination de Sa Descente en Son pur Témoignage et nous sommes en cette profonde et sublime solitude, lors qu’en vérité nous sommes à réaliser cette union indéfectible. Nous ne cherchons pas à épargner les âmes sensibles, cette sensiblerie et pathologie permanentes répandues dans un monde qui entretient l’illusion. Nous savons que nous sommes à la fin des Temps, et le Cycle actuel clôture un épisode de plus d’une chute insensée, lors que L’Âme se veut s’élever. Qu’avons-nous à défendre ? Rien. Bien au contraire. Je dirai plutôt : orientons-nous, œuvrons et pratiquons. Chacun nous trouverons le monde qui nous correspond. C’est ainsi et nous ne pouvons rien pour personne. Nous suivons notre propre viatique et certains peuvent s’y reconnaître, d’autres s’en écarteront. Je leur souhaite de trouver leur voie. Nous sommes à vivre cette floraison active qui nous a capturée et cela de façon étrange. Nous sommes heureuse de Cela, même si La Voie ne manque jamais de nous désarçonner complètement. Ceux qui ne vivent pas la déstructuration, la vivront dans un autre monde. Car d’elle dépend notre Renaissance. La solitude est une ligne droite. Époustouflante d’apprentissage. Cette solitude est la veillée qui devient L’Assise durant la Nuit de notre âme et épouse Le Silence vibratoire. Cette solitude est le gage de notre incorruptibilité et devient la force nécessaire qui ne concède au faux aucune de ses tromperies. Quant au Silence, il n’est pas ce que l’on croit : il s’agit d’une Vibration inouïe qui nous connecte aux mondes supérieurs. Peu importe que l’on comprenne ou non, l’on comprendra assurément et je vous le dis, l’on comprendra en Son Temps. Cette Vibration est une fréquence à laquelle peu accèdent. Aujourd’hui, nous découvrons à peine ces choses. Pourtant, durant l’âge d’or, tout le monde vibrait à cette fréquence-là. Ce n’est plus le cas de nos jours. Un grand conditionnement, qui dure depuis longtemps fige les hommes à un stade quasi embryonnaire. Ce monde, en boucle infernale l’entretient comme une terrible malédiction. Or, est venu le temps, pour ceux qui pressentent enfin le danger, de se rassembler en eux-mêmes et en se connectant une fois pour toute à leur lumière. Qu’ils tentent par tous les moyens d’augmenter en fréquences lumineuses en cultivant les bons actes, les belles pensées, et en tournant le dos à tout ce qui de près ou de loin est ténèbre, c’est-à-dire anti-Tradition. Que ceux qui comprennent prennent le temps enfin, de s’arrêter. L’homme est à se déguiser depuis de nombreuses décennies, incapable de s’extraire de l’illusion. Il est devenu un menteur, un voleur, un tueur. Il use de toutes les stratégies pour paraître ce qu’il n’est pas. Il parle le langage de l’inutilité et imite celui de la sagesse, et ce de manière compulsive, puis sème ensuite la confusion. Chacun se proclame guru, guide, lors qu’il n’approche pas même les plus petites routes de sa propre introspection. Chacun fait des raccourcis et entretient les leurres. Qu’est-ce donc ce monde ? Qu’est-ce donc cette supercherie qu’ont les hommes de reprocher à Dieu ce qu’ils se reprochent en vérité à eux-mêmes, et cela de façon détournée ? Car telle est La Réalité ! Ne pas tenir un discours de bisounours nous fait passer pour les méchants. Mais cela ne prend plus ! Les grimaceries incessantes que se font les uns et les autres pour se tenir au chaud autour de mielleuses compagnies imaginaires ne fait qu’entretenir la Maya. Je n’écris pas pour créer de l’illusion, et je n’aurais jamais écrit publiquement si mon Maître ne me l’avait autorisé. Or, il faut être fou pour écrire spirituellement. Il faut vraiment être fou. Cette folie qui nous apprend à être complètement détaché de tout. Sans cette neutralité en nous, sans cette Reliance, qui écrit ? Notre ego, balbutiant sans cesse et criant au secours ?

A suivre…