Dialogue 5 – Je Te cherche

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Je Te cherche.

C’est parce que je Te cherche que Tu es Là.

Si Tu n’étais pas Là, Te chercherai-je ?

Si je n’étais pas Là, me chercherais-Tu ?

As-tu perçu comme La Lumière ondoie ?

Mon coeur est en Son Centre et vit un Brasier.

Suis-je à vivre ces Flammes, ou bien se vivent-elles en moi ?

Suis-je à traverser cet Océan, ou bien est-il à se traverser en moi ?

As-Tu vu comme les distances se plient en Mon Souffle Ardent ?

Plus tu Me désires et, plus tu es à voir comme Je te tire vers Moi.

Je ne sais plus vivre sans Toi.

As-tu jamais vécu sans Moi ?

Mes Mains ont soif de Toi.

Je te plonge en La Mer de Mes Mille Aspirations.

Chaque immersion est une autre immersion en La Vasteté qui ne finit pas.

Ce qui est à s’attiser est Le Secret du Voyage.

Chaque coulée de Ma Coupe est une Lave irradiante.

Chaque extase est un Regard qui éclot.

Chaque goutte de Mon Océan d’Amour est L’Eternelle Respiration de L’Origine.

Lors que Tu es ivre, tu es sous Mon Etreinte.

Ton enlacement me fait souffrir, Ô Bien-Aimé !

Il est Ton Effleurement qui me fait goûter Ta Réalité.

C’est Le Coeur qui est sous l’embrasement de Ton Amour.

Chaque gorgée de cette Boisson de La Proximité est encore le Signe de La Distance.

Chaque suave suintement en cette Audience est à me faire encore Languir de Ta Présence.

Ô Présence qui appelle La Présence.

Ô Ivresse qui me laisse au fond de mes languissements incessants.

Ô ma souffrance d’être en Toi et d’être aussi en Ton Absence.

Ô Réalité d’Une Source qui ne jamais tarit, lors que s’écartelle la poitrine de mon être.

Chaque pas est à incendier de Langueur, les effluves de La Rencontre.

Chaque pluie fine est une goutte qui rend compte des Larmes du Ciel.

Chaque versant de Montagne est le prétexte d’une montée.

Chaque soupir est une mélancolie de ma solitude.

Chaque seconde de cette retraite est une expansion en Ta Présence.

Marcher au rythme de Ton Seul Désir.

Je suis Ta prisonnière et ne sais vivre.

Tu es Ma Vie entière en cette incandescence de L’Espoir.

La vie est Cette Coupe que mes mains T’offrent, Lors que Toi Seul Tu es à les ouvrir.

Saurais-je parler ?

Saurais-je voir ?

Saurais-je entendre ?

Saurais-je toucher ?

La caresse est vive de Ton Seul Toucher.

Mes yeux sont emplis de Tes Yeux.

Que Les Cieux et les Terres soient en ce coeur Ta Lumière !

Que Les Beautés multiples de Ton Eloquence et de Ta Manifestation soient Les Seules à se vivre en cette perception.

As-tu réalisé comme Je te mène sur Le Sentier escarpé de La Confidence ?

Comme Les mots épousent les échos futifs de L’Autre Monde ?

Les rivières sont d’étranges chants qui résonnent en ondes successives.

Les souffrances se sont unifiées en La Mer de Ta Miséricorde.

Mille étincelances qui rythment encore les pas du cheminant.

Les Bras l’ont enlacé et il s’est reposé.

Les Mille Bontés de Celui qui est à attirer.

Combien de Nuits qui se sont éclairées à la douce Veilleuse qu’est La Lune ?

Ses Rayons qui sont à dévoiler les états que recueille la pauvreté.

En la nudité de cet instant, les vibrances de Tes Propos ont pétri la chair.

Le sang est cette irrigation par laquelle des fleuves abondent.

Parle-moi encore.

Ton doux murmure est à mon coeur saignant une enveloppe de Tendresse.

Parle-moi toujours.

Par La Fidélité de Tes Etreintes, lors que je suis acculée à Ta Présence Magistrale.

Le Baume est encore en cette douleur douce de Ta Force Vivante.

Ô Vivant !

Qui a dit que Tu es loin ?

C’est en cet Appel que je Te sens proche !

C’est en ce besoin que ma faim est encore à Te révéler.

Ô Vivant !

Où  M’as-tu cherché ?

Je suis allée ici et là et je ne savais pas, lors que mon âme le sait.

Je suis allée éplorée en cette nudité.

Je suis allée et en me cognant, encore et encore à ma pauvreté et mon ignorance, je T’ai vu.

Peux-t-on me voir ? Qu’es-tu à dire ?

Seigneur, je Te vois partout, partout.

Je Te vois à n’en plus finir.

Tu m’as dit, ne me cherche plus : Je suis Là.

C’est parce que tu me cherches que Je suis là.

Tu es Là.

Ma distance et mon éloignement sont encore tant de proximité, Ô Vivant !

Je n’ai pas peur de marcher en Toi.

Oh, je n’ai pas peur des Lieux qui me séparent de Toi.

Tout ce qui est à me séparer est aujourd’hui, L’Union, Ô ma Joie !

Victoire !

Victoire !

Plus Tu es loin et plus je suis à voir Ta Présence !

Mystère, Ô Mon Seigneur !

Plus je suis à marcher en Toi, et plus je suis à Te voir !

Ô Proximité !

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