Temps spirituel (4)

Lors que le Maître est prêt, le disciple arrive, ou bien est-ce le contraire ?

Le Maître est Le Temps. Non pas exclusivement le temps de la linéarité, mais bien Celui de toutes les dimensions, y compris celle du temps horizontal. Est-il une seule chose de Lui qui Lui échappe ? Le Maître vient par le Hors-Temps, et submerge le Temps, mais le Temps n’est, de fait, jamais séparé de La Réalité. La naissance est une première suggestion, l’offrande au Vivant. Celle des questions fondamentales : elles viennent telle une évidence pour celui qui s’abandonne à la profondeur de son état. D’où venons-nous, qui sommes-nous, où allons-nous ? Questions ontologiques, certes, mais qui nous percutent incessamment. Elles viennent comme les mains intérieures de notre Origine et nous enserrent, tantôt avec puissantes et fermes étreintes, et tantôt avec la douceur matricielle.

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Réalité de L’Homme (4)

Celui qui se laisse saisir par le temps, comprend la magie-une de La Vie et dès lors, pris par elle, se laisse guider au sein même de Son Appel. N’est-il pas lui-même au sein d’une absoluité ? Quand même, le temps semble être une succession de repères, le temps est aussi une entité interactive, au même titre que l’espace. Si vous observez votre vie, vous vous laissez observer par le temps et vous comprenez alors que celui-ci vous révèle Son Vivant : il n’est nullement réduit à votre perception linéaire. De même, vous ressentez exactement la même chose pour le lieu, l’espace physique. De fait, ni l’un ni l’autre ne sont fondamentalement ceci ou cela que vous croyez être. Le Vivant est un mouvement perpétuel de Signes, créés perpétuellement. Rien n’est jamais figé, rien n’est jamais fini. Voilà pourquoi une intelligence artificielle ne pourra jamais englober cette Réalité perpétuelle. Elle sera toujours soumise à la solidification de sa propre artificialité. De plus, au contraire de l’intelligence artificielle, L’Intelligence pure ne cherche pas les réponses, ni ne s’inscrit dans l’expérience limitative de l’aspect séquentiel de l’existence.

Si le temps et l’espace sont autres que de simples phénomènes observables, alors que dire de toute cette manifestation existenciée ? Si nous considérons que ce monde porte en lui son sens, s’il est aussi Intelligence, que dire de L’Homme ? Que dire de Sa Réalité-Une et exponentiellement extensive ?

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Réalité de L’Homme (3)

Quand même nous serions pris par le temps, puisque effectivement le temps nous prend, nous prendrions aussi de lui tel qu’il est en sa vivante nature essentielle, car rien ne saurait s’extraire du Vivant, rien, y compris le temps lui-même. Comme il est à nous apprendre ! Il est vrai que nous réalisons à peine cette Beauté plénière qui se révèle. Imaginez une sorte de corps en forme d’arborescence, mains levées, Coupe en position d’Accueil, imaginez alors que le temps vienne depuis les racines offrir son secret ; imaginez que le temps, complice de votre Accueil, le décelant avec semblable et vive intensité, devienne votre allié indéfectible et qu’il s’unisse à la sève de votre croissance, à votre corps-esprit-âme, que pensez-vous qu’il se puisse arriver ? Vivre au Dedans ne dépend pas d’une désignation mentale conceptualisée, opposée à celle de l’extériorité des choses. Cette façon de voir ainsi Le Vivant dénote d’emblée d’une perception cognitive limitée et atteste clairement d’un niveau de conscience réducteur. Le fait du Dedans est une expérience qui dépasse de loin la dichotomie intérieur et extérieur. Le fait du Dedans est Le fait du Vivant, tout comme Le Vivant est Le Fait d’une Origine, et tout comme Le Fait de L’Origine parle du Commencement et d’une Volonté du Commencement. Le Dedans est Révélation rendue manifeste par les corps-esprit-âme, le Corps Arche. L’homme véritable est semblable à une coupe qui serait en Reliance avec chaque parcelle élémentaire du Vivant, non pas dans une perception sensitive exclusivement tournée vers elle-même, mais bien dans une sorte d’interaction unitive qui donnerait à chaque élément épars sa Réalité parlante, communicante et messagère. L’homme véritable, en devenir de Lui-même selon Sa Réalité Essentielle, entre en relation avec Lui-même, c’est-à-dire avec les possibilités non-manifestée de La Connaissance liée à sa propre arborescence et donc à son Devenir sur des plans supérieurs. L’homme véritable ne cherche rien autre qu’à répondre à L’Appel de Sa Réalité, à La Réalité-Une. Il n’est donc rien qui ne soit Lui-même en ce Lieu matriciel et il n’est rien autre, en ce Lieu matriciel, qu’une forme aboutie et parfaite qui lui donne à réaliser Sa Réalité intrinsèque.

Chronos et Atemporalité

Les oeuvres surréalistes d'Igor Morski. #Circular #Infinity #Feelings #Surrealist #Dark #Beauty #PoetryPeinture de Igor Morski

Il est venu le temps de ne plus dire et de Le laisser dire, car Sa Parole est un Son illocutoire dont La Réalité est exponentiellement atemporelle. Si nous affirmons qu’il n’est de temps que le temps qui s’écoule, il faut enfin le pouvoir dire : il n’est aucun temps et en Cela même il est une clé incroyable. Tel est le point, tel est Le Basculement : TAWBA (Renversement, Retournement, Acte de Retour). Comprenez que chaque souffle est une compénétration de Sa Parole et de Son Discours. Comprenez qu’Il s’assoit en permanence auprès de nous et qu’Il nous parle. Comprenez que les questions qu’Il nous insuffle depuis l’enfance est précisément La Guidance et que ces questions apparaissent sous forme de Jaillissement de Lumière, perceptibles par le Traducteur et synthétisées par les noms concentriques des Réalités infinies et concomitantes. Comprenez que La Constance est de répondre à ces Questions par La Présence à elles, et comprenez aussi, que La Joie vient de ces Vagues incessantes qui brisent vos carcans et vous libèrent. N’enfouissez pas ces appels (Kafara en arabe que l’on traduit communément par mécréance, mais ainsi réduit, ne révèle en aucune façon la réalité de l’acte, puisque Kafir désigne celui qui a vu et qui a caché ce qu’il a vu ; nous pourrions donc tout aussi bien dire que Kafir signifie celui qui a enseveli sa conscience, c’est-à-dire son âme et que cela s’applique autant au croyant qu’au non-croyant). La Joie provient du fait que La Connaissance s’est unifiée à Elle-même. Telle est L’Unité, et telle est L’Arborescence. Tout découle du Hors-Temps. Tout Cela réunifie chacun des aspects de notre vie existenciée. Alors, Le Hors-Temps est aussi Le hors-monde et de fait, La Cordée indéfectible avec L’Origine. Tout est signifiance en Cela, le reste est linéarité chronologique.

Kronos, ou La Réalité de la fin des Temps

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Nous n’avons jamais cherché le surnaturel. C’est-à-dire que nous n’avons nullement cherché les phénomènes et lors même qu’il m’arrivait de vivre ce que j’appelle des états de rupture avec ce que l’on nomme communément la rationalité, je ne m’y attardais jamais. Quelque chose en moi m’en a toujours empêché. Néanmoins, lors que nous pressentons que la réalité ne nous enferme pas, nous scrutons notre âme. Nous ne nous contentons pas de fabriquer de l’imaginaire, ni ne confondons le monde visible et la forme créatrice de L’Oeuvre de Vie. Ce qui est purement imaginaire relève souvent du psychisme qui se désire se cristalliser par ce qui est un semblant d’art. Tout ce qui n’est pas motivé par une intention initiale devient l’expression d’une maya. De fait, il s’agit souvent d’une forme pathologique de l’expression émotionnelle du moi. Le moi a peur. Il s’invente simultanément des possibilités de manifestations et argumente sans cesse pour se défendre, parce que précisément, il se sent menacé. Il faut du temps, beaucoup de temps pour naître. Neuf est le chiffre de la gestation. Neuf mois, neuf ans, neuf cycles…

Il se trouve que le surnaturel est partout. La vie est surnaturelle. Ce germe qui parvient à devenir autonome est un germe qui entre en ce Temps Zéro. Ce qui caractérise la fin des temps actuels est cette quasi inaptitude qui est de relier L’Essence aux choses. Plus que tout, l’on est à considérer que cette vie est superficielle, aussi superficielle qu’un écran. Sans relief. Sans correspondance. Sans hauteur ni profondeur. Les mentaux se figent en une linéarité chronologique. De nouveau, nous avons affaire avec kronos qui mange ses enfants. Ce temps qui n’est qu’une mesure éphémère devient la seule réalité de L’Homme. C’est précisément ce temps dont il fait l’exclusive mesure qui Le mange. Le Temps mange L’Homme. Mais, le temps ne peut manger l’homme que parce que lui-même mange le temps.

C’est en entrant au cœur des choses, et en se connectant au Pôle de notre Être que Le Soleil de notre caverne éclairera La Lune de nos parois. Il s’agit bien de l’oeuvre alchimique. Pourtant, aujourd’hui, il faut le dire : L’Homme est depuis toujours en cette Oeuvre, quand même il ne le comprend pas. Il y est. Nous y sommes tous. Tant que nous n’aurons pas compris Cela, nous demeurerons dans les limbes de nos dénis et de nos souffrances. Nous serons semblables à des déshérités ayant perdus jusqu’à la clé de notre propre Réalité.

Lors, il faut le savoir : nous avons été crées pour nous connaître et non nous lamenter psychiquement en pleurant sans cesse un monde que nous ne possédons même pas.  Le seul monde réel est Le Monde de la seconde éclosion. Le reste est une sorte d’autophagie permanente, voire délirante.

Regard exponentiel

2018 민화 아트페어 다녀왔습니다 : 네이버 블로그

 

L’on saisit ce que le primaire contient de La Finalité. Médite longuement et abandonne-toi au jaillissement. Fais Silence. Entends-tu ?

Que cherches-tu ?

Il n’est rien plus qui ne se cherche, ici sur la route. Le Point est à Lui-seul la Quiétude. L’on comprend que nous ne cherchions pas. La Vie en Son Acte d’Être est Resplendissement de La Conscience. Le Silence est plus qu’un état. Il est L’Univers jailli en plénitude lors du Voyage.

Le Voyage débute au sein de la linéarité de La Conscience. L’on savoure chaque moment qui sont les seuls à se savourer en nous. L’on s’étonne de ces éléments vitaux qui nous parlent à chaque instant, l’unique, celui du Temps irréel, Temps hors du Temps. L’on marche en cette perplexité qui nous dit : Je suis toi.

Il s’agit d’un ruissellement d’appels, commués en un seul. Les objets nous arrêtent et nous disent : nous sommes là. Nous tournons la tête et nous les regardons surpris, et de fait, la surprise nous donne à l’intimité retrouvée. Effet de surprise qui nous donne à ce constat pour le moins étrange : je vous connais. Chacun de ces objets est vivant. Un verre, une bouteille, une cuillère, la nappe d’une table, le vase posé sur un meuble, la cheminée, l’armoire. Nous voyons la pomme, l’orange, les grappes de raisins. Tout nous convie à l’éloquence d’un discours, à la vision du Regard consenti. Lors que nous marchons, nous levons la tête au ciel. Nous nous émerveillons de l’oiseau qui court sur les murailles. Les branches au vent nous interpellent. La Joie est incommensurable. Nos sens vivent des sens de L’Autre. L’Autre est Perception. L’Autre est effet. L’Autre est Proximité et distance. L’Autre est Enseignant. L’Autre est Soi. Nous ne sommes jamais seuls du Regard ouvert en La Lumière. Je compris que La Conscience est exponentielle de La Lumière. Je compris aussi que L’Éternité est une Réalité de Conscience.

La Conscience est à révéler Le Regard du Par-delà, et telle est La Reliance au Silence de L’Appel. Rien qui ne vient au Jour qui ne soit Toi.

Le Cœur devient Le Réceptacle du Monde nouveau. Et nos mots, nos actes sont ceux qui le déploient quand même nous serions cachés au fond d’un écrin, L’Âme chante souveraine.

 

 

Rose du Cœur

Nastassja Korolevichna Sergey Solomko #art #nouveau #jugendstil #painting #sergey #solomkoPeinture de Sergueï Solomko (1867-1928)

Échappé ! Lors qu’échappé, nous l’avons toujours été en ce Regard qui nous prenait en otage. Comme sont belles ces deux perles, parfois brunies par les profondeurs du Lointain ! Comme sont belles ces prunelles d’intenses vivances dont Il est La Rencontre ! Nous sommes ces déploiements inattendus, perfectibles en leurs apparentes imperfections. Nous sommes cette hébétude rejoignant l’infini Rivage. Le Cœur recèle L’Essence et avec toutes choses, n’en excluant aucune, nous marchons sans discontinuité et veuille, Ô mon Âme, veuille cueillir La Rosée empourprée de Lumière et veuille suinter des vibrations de L’Amour pur ! Quand Le Corps rayonne d’une seule seconde de Ta Révérence, le monde entier change comme il ne s’est jamais absenté.

Je l’ai su, il y a bien longtemps, se disait le chevalier, je l’ai su de ne l’avoir jamais oublié, lors même que la nostalgie incendiait mes entrailles, et mon cœur entier cherchait comme un fou ce qui l’appelait depuis les réalités d’une autre vie. En allant, j’allais en ce par-delà sans relâche, me concentrant en cette unité de l’unique orientation. Lorsque Le Roi nous mande, nous ne pouvons ni plus nous y soustraire, ni non plus être comme cela n’étant pas. Je l’ai toujours su en mes maints balbutiements, en mes trébuchements sur les limites temporelles. Soudain, je savais comme ne l’ayant jamais su, comme le retrouvant en cette exaltation originelle, ondes poursuivant mon propre corps devenu La Coupe de Son Appel. La Lumière est L’Amour qui te transporte en L’Accord de Ta Réalité. Quand même mille maux s’y révèlent, qu’importe, Le Chemin est déjà tracé que les pas retrouvent en L’Aube du Regard virginal et ici, ni Rien ne s’efface, ni Rien n’est condamné, mais La Rose au Cœur de L’Amant est un Pouls qui bat au rythme de L’Éternité et quand même le corps se repose, Le corps aussi trépasse de n’avoir jamais veillé, comme si Le Rêve était l’incarnation de L’Essence en ce Périple de L’Aimé.

La Reliance est le prodigieux arrêt, lors que les mondes s’effacent, aussitôt mille renaissent en leur étrangeté, en leur étonnement. Le Chevalier sut que La Quête est à toujours commencer. C’est en La Connaissance que Le Nouveau Monde renaît. Non plus des cendres, mais bien des braises que l’on tient fermement dans la main comme une Épée d’où La Lumière jaillit et donne au visage du Contemplé.

 

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Le Jour du Chevalier

Résultat de recherche d'images pour "knight and his angel"Peinture de Joseph Noel Paton (1821-1901)

 

Si nous possédions Le Jour, Le Temps serait suspendu aux branchages de L’Instant, et là, en Son Unicité, celui-ci frémirait des Joies de L’Aube. Mais nous ne possédons pas même notre Souffle et comblons nos vides par les atermoiements de l’avoir. Notre main, elle-même semble être une inconnue, lors que nous découvrons les premiers émois de L’Arbre. Ô Réalité de La Conscience, lors que Toi, Tu T’appartiens, et Ton Regard incommensurable est à surprendre Le Jour à La Pointe de Ton Horizon. Si tout s’effeuille de l’ignorance, en chaque voile, La Parole s’élève. Telle est L’Assemblée Céleste qui Te Parle et Te rappelle à Sa Majesté. Le Monde en Son Unicité, en Son Instant unique et singulier, est Une Main qui s’offre à La Nuit de Ta Veillée, et Le Rêve demeure un Rêve, lors que Tu T’éveilles et proclames, je suis Le Rêve. Quelle est donc alors La vraie Vie ? Je L’ai vu sourire. Je L’ai vu marcher. Je L’ai vu parler. J’ai dit : Il est déjà là, depuis Le Seul Moment durant lequel Il ne nous a jamais quitté. Le Rêve est un Jeu qui va là où Tu vas. Le Cœur est vierge et perpétuellement rajeuni de Tes milliers de Rêves. Le Périple est suave au goût du Jour. Des mots que l’on tisse d’avoir tant aspiré, telles sont ces réalités qui s’unissent juste en L’Éternité. Je Te remercie d’avoir raffermi mes pas sur Le Sentier de mon occultation et je Te remercie d’avoir sondé mon cœur, lors que ma veine jugulaire ignore encore les distances qui sont pures illusions. Je désire mourir à Tes pieds, en La Source permanente de Tes fluviales abondances et je souhaite ne jamais avoir été, de sorte qu’il ne soit qu’Une seule Réalité. Lors que Ton Silence devient Les Joyaux de Ton Verbe ! Ô laisse parler Le Silence ! Laisse-Le ! Il a tant à Te dire, au-delà de ta pensée, il est Une Voix qui parle et ne jamais se tait. Son Chant vibre au cœur et c’est L’Eden, doux et riche des clapotis de Sa Délicatesse. Que ces mots soient gravés sur les parois de Notre Intimité et que Le Jardin, d’innocence, se réjouisse lors que vient L’Aimé Le visiter ! Tel est Le Cœur du Chevalier, lors que soudain Le Jour est une ombre à La Nuit de Sa Veillée.

La Famille de cœur et d’âme

www.IndianMiniaturePaintings.co.uk - Sultan Ibrahim bin Adham visited by angels bearing gifts of food and drink. Provincial Mughal at Awadh, circa late 18th century. 28.1 x 18.95cm

 

En une vie, plusieurs peuvent se déployer tels les feuillets d’un grand Livre et celui qui s’observe depuis longtemps, le sait. Or, il n’est de vie intérieure qu’en l’introspection, la dissertation, l’observation, et la méditation sous quelque forme que cela puisse être. Une vie linéaire est tout au plus à se dissoudre dans l’émotionnel et la mécanicité du temps. Ce qui relie sans cesse les moments en un instant unique est précisément l’instant qui se féconde à l’infini. Le même moment s’ouvre proportionnellement à l’évolution conscientisée de l’être. Il s’agit de la vie en L’Esprit. L’on peut alors parler d’une arborescence qui donne à la douce perplexité et à l’émerveillement, car l’être qui sommeille, se réveille perpétuellement et comprend. Il lui est donné de relier les fragments d’une seule vie en un gigantesque ouvrage, lisible depuis le dedans de son être et lui donnant à vivre simultanément des ouvertures atemporelles. Il peut alors remonter consciemment à la Source, en Son Seigneur qui le guide, et qui lui donne aussi accès à toutes les compréhensions existentielles du déroulé de sa vie. Plus encore, il lui ouvre Le Livre Secret de Son Devenir en L’Origine. Telle est La Vision, telle est La Parole, telle est La Reliance. Il n’est aucun mystère des petits mystères qui lui échappe, et La Réalité le relie en permanence à Lui. Or, L’Incommensurable est illimité, et depuis la vie psychique, jusqu’à l’apogée de la réalisation, l’être entre consciemment en ce périple de l’âme et recueille ce qui est à se recueillir, et donne ce qui est à se donner. Or, être en mesure de recevoir est à la mesure du renoncement et de la vacuité dans laquelle l’on se retrouve. Celle-ci peut se manifester de diverses manières et se dire aussi de moult façons. La Voie du Milieu est une Voie de Convergence, et c’est là que La Croisée se fait. Or, chaque itinérant qui se trouve en cette Voie reconnaît son semblable. Telle est la consanguinité de l’esprit, telle est la famille de cœur et d’âme.

Étincelle de Vérité

A fuzzy logic, is gallows humor #sixwordpoetry #worldswithinpoetry

 

Le Temps s’aiguise comme on affûte une épée. Ne le laisse pas te trancher la tête. Suis-le en l’imperceptible, et soudain, sur la lame, le Soleil s’y suspend. Là, est Le Lieu de La Rencontre Pérenne. Là, est L’Étincelle qui te donne à parler. Sur le flanc de L’Épée, rayonne La Vérité, La Vérité, La Vérité. Al Haq ! Al Haq ! Al Haq !