Dialogue 4 – La Conscience de Toi en Toi

 

Il a déversé des Océans d’Amour.

Sans mérite, l’âme s’éveille sous Les flots abondants.

Pure Faveur de Sa Part.

Qu’es-Tu à nous enseigner ?

Des larmes effusives qui nous secouent depuis les Largesses de Ta Toute Bonté !

Qu’es-Tu à nous enseigner ?

Je ne sais pas T’aimer, mais je T’aime encore.

Tu m’as dit : « Mon Amour a-t-il une Limite, Lors que Je n’ai ni Commencement ni fin ?
L’Amour vient de Moi.
Il n’obéit à aucune Loi.
Il est Mon Vouloir.
Cela M’appartient exclusivement.
Je ne L’ai délégué à personne, excepté à Moi-même.
Celui qui M’aime, est à M’aimer de par Moi.
Je suis en cet Amour qui ne saurait être sans Mon Amour.
J’ai tracé mille et un sentiers à La Gloire de Cette Réalité.
Il est des chemins connus depuis L’Origine, et d’autres étrangers depuis cette même Origine.
Qui peut invalider Mon Amour ?
Qui peut dire, Celui-là, ne M’aime pas, lors que Je l’invite à un parcours qui l’éprouve et qu’il est à agréer encore et encore ? »

Qu’es-Tu à nous enseigner ?

Je suis à voir Ton action en moi, et suis en cette incertitude : suis-je à bien T’aimer ?

Le gueux est courbé sur le sentier et la poussière le maintient en cette perpétuelle action de Te désirer.
Ses doigts sont ensanglantés.
Des pleurs de sa pauvreté.
Sur le bas côté, il est encore à T’aimer et T’aimer.
Est-il en une triste fatalité ?
Tendu vers Toi, en une intention secrète, il sanglote, seul en sa nuit.

« Il n’est pas de plus troublant, de plus assaillant que L’Ivresse de Mon Amour.
Elle purifie tout en cet Incendie.
Les coulées de Mon Volcan n’épargnent aucune des ombres de Ma Créature.
Vois comme J’attise encore et encore, Ton Désir, par Le Souffle Chaud de Mon Haleine, et vois comme Je te fais trembler pour que Tu sois tout à Moi !
Il est des secrets que nuls ne peuvent pénétrer sans Ma Volonté.
Je te mets à genoux, et Je te fais te courber, et Tu es en Moi, mon Bien-Aimé.
Je t’ai aimé Le Premier.
Le réalises-tu ?
Je te mène d’une Main sûre, en ce Retour, qui est déjà Ta Destinée.
Tu es à M’accueillir en ce brasier que Je suis Le Seul à aviver.
Qui, si ce n’est Moi, enfièvre tes Nuits et ainsi te fait Me désirer ? »

En ma misère, je tremble de Te perdre, car, je suis perdue sans Toi.
Je ne sais pas Te perdre.
Je ne sais pas vivre sans Toi.
Tu es ma Vie.
Tu es par ce quoi tout respire en moi.
Tu es mon goût et ma soif de Toi.
J’ai perdu cette vie et ne pense qu’à Toi.

Qu’es-Tu à m’enseigner ?

Je suis entrée de par Ta poigne sûre en Ton Adoration.
Je ne savais pas ce que pouvait être de T’adorer.
J’ai cru le savoir.
Tu es à m’apprendre que Tu es L’Adorateur.
Toi Seul es, en Ta Sublime Adoration.

Je ne savais pas ce que voulait dire Un.
Toi Seul, es Un en Ta Connaissance de Toi.
Toi Seul, Tu es Ton Unicité.

Pour chaque Réalité, Tu es Le Seul à témoigner de Toi en Toi.

J’ai fais un pas de Révérence, et j’ai reculé devant Ta Majesté.

Tu m’as montré que reculer est avancer vers Toi.

En Ta Prunelle, Il n’est aucune imperfection.
Toute Ta Création est Ta Gloire !
Le Suprême Regard de Toi en Toi !

Ton Regard ouvre à La Contemplation.

C’est là, L’Instant qui se féconde.

Ton Regard est Corolle d’Amour en Ton Jardin Suprême.

Toi Seul, Tu m’aimes et je T’aime de m’aimer en moi.

Je n’ai que mes larmes et mon sourire pour encore ne jamais Te perdre.

Perdre La Conscience de Toi en Toi.

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