Dialogue 9 – Souverain de Toi

                                                                             Peinture de Freyddoon Rassouli

 

 

Il est L’infini qui ne change pas !
Il est Celui dont on ne peut rien dire et qui est Seul à parler.
Lors que tout s’efface en son effacement que Lui Seul sait, il est aussi à apparaître en Sa Totale Noblesse et en Sa pleine Majesté !

As-tu saisi les finesses d’une soierie transparente ?
Toutes les Voies mènent à Lui.
Je n’ai plus cherché à me voir.
Vois comme est tombé mon être !
Vois comme Il est Le Seul !
J’ai voulu emprunter le pas des autres, mais Il a décidé autrement !
J’ai aimé comme Il a décidé, car, je ne suis plus rien.
Il m’a dit: c’est Moi qui te cherche et Je te cherche comme Je l’ai décrété.
Ceci est Ma Loi.
Grâce Te soit rendue !
J’ai vu qu’Il est Le Patient et Le Fidèle !
J’ai baissé la tête et fais révérence.
Il est en la pénitence, doux recueillement.
Lors qu’Il t’invite, l’étonnement est grand.
Pourtant, Il est là pour chaque Âme qui est la Sienne.
Il est Celui qui dit: Je t’aime !
Il m’a étourdie par Sa Beauté Suprême.
Il nous enveloppe de Sa Chaleur.
C’est au milieu d’une jungle que nous l’avons cherché.
La forêt s’est élargie et nous sommes à danser.
Le souffle est Son Harmonie.
Il est à se réjouir de Sa Création et je suis à rire.
Seigneur, je n’ai rien mérité et je n’ai rien compris.
Combien de fois je suis tombée, et combien de fois Tu m’as relevée ?
De Tes bienfaits, Le Rossignol mille fois reconnaissant, est à chanter !

Se sont effacées toutes les prétentions, et le corps allongé, L’Âme est à pleurer.
Tes Libéralités sont grandes et Tu es L’Accueillant.
Vois comme le Ciel ondoie de Joie à La Gloire du Seigneur !
Il envoie Son Noble Messager, et un à un, il est à nous tirer de nos confusions et de nos affres.
C’est en La Nuit de nos regards, que s’éclaire Le Royaume d’un Roi.
Tel qu’Il apparaît, Il est en ton Âme.
Le Mystère est entier, au delà de ce qui est concevable !
C’est la connaissance de Lui en Ta conscience qui se découvre.
J’ai dit : nulle faveur, Tout est Toi qui s’en revient à Toi.
C’est Toi qui Te chantes, Ô Le Grand Ami !
Tu es Celui qui enveloppe et Tu es Souverain de Toi !

2 commentaires sur “Dialogue 9 – Souverain de Toi

  1. Lecteur, si tu devais lire ces mots dans l’idée
    De les saisir de manière intellectuelle,
    Sache que le mental ne saurait les valider
    Car n’ayant du Réel qu’une vision factuelle

    Limitée au premier regard qui ne perçoit
    Que les mouvements de l’existence mécanique.
    C’est quand l’âme est soumise et ouverte qu’elle reçoit
    Les Grands Mystères, en leurs contours phénoméniques

    Que les pauvres mots ne peuvent jamais qu’esquisser.
    Car saisir les finesses d’une soierie transparente
    Exige la toute plénitude d’une âme cheminante.

    Cela même qu’elle cherche est le Non Localisé,
    L’Infini qui ne change pas, l’Irréductible
    En Soi, si Proche et pourtant Indicible.

    Marc

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