Si chaque jour je devais mourir, c’est en Toi que j’aimerais renaître. Si je n’avais pas de yeux, C’est en Ton Vibrant Regard que j’aimerais voir tandis que c’est en Ton puissant Amour que j’aimerais subsister. Si je devais parcourir tout un désert et mille autres encore, c’est en Ta Présence que serait mon unique oasis. Si je n’avais pas de cœur, c’est Le Tien qui me servirait d’Asile et de Demeure. Et si je n’étais pas, c’est encore Toi qui me donnerais à La Vie. Et j’embrasserais Tes Mains et je me laisserais porter en Ton Souffle, Chaleur qui anime chaque Chose. Je baiserais alors Le Sol de Ta Création et révérerais les boutons de fleurs qui poussent au milieu des herbes et qui sont telle la preuve de Ton Haleine, l’Éclosion de Ta Pudeur. Je baiserais aussi les arbres qui s’élancent en Oraison, clamant aux Cieux Ta Gloire et je baiserais chaque enlacement des ailes de Ton Élan en La Grâce des oiseaux migrateurs. Si je ne savais plus rien, si tout m’était ôté, et si le silence enlaçait mon âme éperdue, j’aurais encore Ton Nom au creux de ma poitrine et je crierais en la pluie de mes fleuves, les Rosées de Beauté, lors que La Lumière jouerait aux cimes du Monde Nouveau.