La Parole de Dieu

La sphère céleste du Royaume Divin

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Toutes les Voies ne sont pas semblables et ne donnent pas au même Manifesté. Il serait bien dommage de pointer du doigt ce qui n’a pas lieu d’être au sein du monde de l’Être. Il y a autant de possibilités que d’individus et autant de pluralités au sein de celui qui s’est rendu Manifesté. Celui qui parle depuis la périphérie mentale sera toujours en une vision duelle, tandis que celui qui sera transpercé par la Lumière rayonnante et unitive, verra tous les champs possibles de l’Être, et cela sur tous les plans, y compris ceux des plans terrestres, Le reconnaîtra et sera dans l’accueil émerveillé de Son Echo en lui, en Lui. Dieu parle. Il est Celui qui parle. Si l’on n’entend pas Son Langage, qui parle en celui qui ne sait pas qui parle ? Dieu voit. Si l’on ne voit pas par Lui, qui voit alors en celui qui ne sait pas qui voit ?

La conscience Divine

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La conscience Divine est une conscience reliée à la Réalité unitive et métaphysique. L’ego est relié aux projections du mental. La conscience Divine n’exclut rien, mais par sa Reliance connaît la clé de la transmutation active. Qu’est-ce que l’unité ? Sans nul doute, c’est non plus voir par soi-même mais par la Conscience divine, c’est-à-dire par l’Intelligence suprême qui régit ce monde manifesté, et par la connaissance instinctive, et par la connaissance intuitive et par le dépassement. La conscience Divine sort de la vision mécanique, mécaniste, duelle, binaire, pour entrer en la sublimation, en l’unité extatique de son être. Lors que l’individu est entré en son dépassement, il est au-delà du physique. Il est dans l’impondérable, l’infini, et découvre ce que cachait, ou obstruait son égo. Il est de l’autre côté sans avoir quitté un atome de ce monde.

La grande erreur des voleurs de Religions

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Malheur à vous, docteurs de la loi ! parce que vous avez enlevé la clef de la science ; vous n’êtes pas entrés vous-mêmes, et vous avez empêché d’entrer ceux qui le voulaient. Luc 11 : 52

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La responsabilité des hommes est grande quant à l’affaissement des compréhensions de la religion, quelle qu’elle soit, du reste. Toute révélation, toute Descente Divine est le prodige de l’arrivée céleste d’un message codifié, d’une compression et d’un symbolisme qui, au moment de sa Manifestation a pour but de s’adresser à tous les hommes, afin que ceux-ci puissent accéder aux plans supérieurs de leur conscience et d’évoluer sur le chemin droit. Avoir réduit cela à un événement chronologique, et donc linéaire, avoir réduit cette réalité symbolique des manifestations des signes Divins, de leur puissante évocation initiatique, en une icône et en une exclusivité, rejetant ainsi toutes les responsabilités actives de l’homme face à son être, a, hélas, obstrué la lumière du message Divin. Ces Signes éloquents, actifs, dynamiques, enseignants, comportant les strates et les étapes multiples de l’initiation, sont devenus des signes inertes, rigides comme la pierre. Ils ne sont plus interactifs et éclairants. Ils ne sont plus vus comme une réalité effective et atemporelle, mais comme la cristallisation idolâtre des projections périphériques de l’être. Les hommes de la religion ne possèdent plus les clefs ouvrantes de ces messages codifiés. Ils les appréhendent de façon limitée, c’est-à-dire, selon leur projection. D’ailleurs, ont-ils vraiment compris la chair et l’esprit du corps verbal ? Ont-ils saisi qu’il s’agissait d’une réalité supranaturelle ?

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Les temps de confusion

Apocalypse de Saint-Jean par Odilon Redon (1840-1916)

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Que le Seigneur des Mondes nous vienne en aide ! Qu’Il nous protège de par Sa Mansuétude, qu’Il nous raffermisse et nous stabilise au Centre du Cœur, là où se situe Sa Demeure subtile, le point de la Rencontre. Est venu le temps de la confusion, des savoirs erronés se mêlant au vrai, de la duplicité des âmes, de l’ignorance et de la débâcle. Protégez votre cœur, chers frères et sœurs. Protégez-le du mieux que vous le pouvez. S’il vous vient une pseudo-connaissance, tournez lui le dos. Rien n’est en dehors de vous alors, c’est en vous que vous trouverez. S’il vous vient des pseudo-éveillés, fuyez, car c’est en vous que le Seigneur vous guide. Le Guidé vous donne les clés pour cela, alors que les égarés vous parlent comme s’ils avaient connu la réalisation. Or, aujourd’hui peu y parviennent. Ne soyez pas fascinés par leur pseudo-science. Ils vous séduisent par l’immédiateté de la transmission, mais ne vous inviteront jamais à vous transformer, car, c’est en vous qu’est la réalité. Ce monde manifesté est à l’image du ventre de la mère. Vous n’êtes que de passage. Vous aviez vocation de poursuivre votre chemin de conscience, et non pas de construire sur le pont de l’impermanence. Il viendra des rumeurs, des nouvelles mensongères, habilement parées de certaines vérités. Maintenez votre conscience en alerte, attachez-vous à l’anse Divine et pratiquez votre Tradition du mieux que vous le pouvez, tout en invoquant, de toutes vos forces, le Dieu Suprême. Soyez vigilants ! Ne laissez pas le doute pénétrer votre cœur, car le doute vient de l’imposteur. Les révélations successives, au cours des temps, au sein des différents lieux, sont une Miséricorde pour vos âmes esseulées. Ne vous laissez pas impacter par divers courants qui chercheraient à briser votre lien avec le Souverain de votre âme ! Vous ne comprenez rien ? Serrez d’avantage vos mains à l’anse et ne soyez pas subjugués par ceux qui ne peuvent eux-mêmes se prémunir contre les troubles qui les assaillent de toutes parts et qui leur font assurément du mal. Il y a dans le Silence méditatif et dans la répétition de l’invocation de Dieu, un baume, une chaleur bienfaisante. Appelez-Le, Il vous répondra. Ne cherchez aucun subterfuge dans ce que sont les courants des pseudo-éveillés, des pseudos-conscients, et des pseudo-connaissants. Ce sont des vagues et des vagues d’errance qui se déversent sur le monde des humains. Fermez vos portes et contemplez ! Entrez dans la beauté effusive de l’Amour de Dieu. Lisez les textes sacrés et laissez-vous submerger par leur Réalité pénétrante et transformatrice !

Prière perpétuelle

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De l’incapacité à entrer en soi, de l’incapacité à être saisi par l’arrêt, lors que la défaite de tout ce qui n’est pas vie intérieure vous est révélé. Mais, quelle est donc cette réalité ? Posez-vous la question ! A l’inverse, ceux qui vous déstabilisent, lors qu’ils sont incapables de parler de leur âme, ceux qui sèment le doute dans vos cœurs et jettent l’opprobre sur les religions, sachez-le, ne sont rien pour eux-mêmes, rien pour les autres. Ils sont juste des égarés, alors, ne les écoutez pas ! Entretenez la prière perpétuelle du cœur ! Puisez dans la chaleur du Verbe Divin et préservez votre chandelle.

Le Livre des cheminants

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Lors que le Seigneur, Souverain des mondes, fait descendre sur notre cœur, Ses Paroles en énonciation claire, distinctive et nous donne à la correspondance de chaque chose, lors que le Seigneur, lit, d’une lecture certaine, Ses Paroles éclairantes et que notre âme entend l’enseignement reliant chacune de nos traversées, qu’Il fait entrer le Rayon de Lumière, que les Verbes de chacun des Prophètes deviennent les clés ouvrantes de notre cheminement, alors, Merveille des Merveilles ! Il a concentré un code suprême, inaltéré en ce Livre, en l’Homme, en son universalité, en sa singularité et notre vie n’est pas un continuum discontinu, se séparant de nous, au moment de la mort. Celui qui n’est pas lu, qu’a-t-il à prétendre tout connaître ? Tant que l’homme ne vit pas un état de rupture, il est en son enfermement. Tant qu’il n’a pas vu les barreaux invisibles de sa prison, que peut-il vivre et dire ? En celle-ci, il en est qui ont mis des barreaux dorés, mais rien de plus. Leur chemin de vie est mort. Je remercie le Seigneur des mondes. Il est Celui qui remet le Livre et Il est Celui qui nous Le lit et nous relie. Celui qui ne L’a pas vu en Lui-même, que peut-il prétendre ? Celui qui n’est pas descendu dans les Enfers, que peut-il comprendre des nobles récits du Livre ? Et celui qui n’a pas vu son cœur écartelé, ne fait que copier ce que Dieu a créé.

Qui sommes-nous ?

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Qui sommes-nous ? Voici de nouveau la question clef, celle que peu de gens se posent. Comme je l’ai écrit à plusieurs reprises, ce que nous sommes est d’abord et avant tout une réalité, pleine, entière, complète, totalisante. Tout est en nous qui se cherche à apparaître sous le Regard Témoin de la Conscience éclairante. Lors que ce Regard naît, la Vision est alors exprimable, dicible selon le Vocable lumineux de la lecture qui révèle tous les liens, les correspondances avec la Source-Une.

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Si tu venais à disparaître

Image trouvée sur le net : aquarelle au café

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Si tu venais à disparaître, je me sentirais disparue à mon tour, déclara Héloïse, un matin, lors qu’ils prenaient leur petit-déjeuner ensemble. Ils aimaient ainsi s’attarder devant la table, table ronde qui accueillait patiemment, jour après jour, leurs interminables entretiens. C’était sans doute à cette heure-ci de la journée qu’ils avaient les idées les plus claires, les idées auréolées d’une nuit profonde et réparatrice. Le café fumait, délectable et chaleureux. Son effluve emplissait la pièce entière, capitonnait chaque objet, chaque étoffe de son être dense et léger tout à la fois. Dès l’aube, il sortait le beurre afin que celui-ci gagnât en onctuosité. Il s’occupait de dresser la table, tandis qu’elle finissait de ranger la chambre. Héloïse le laissait faire. Elle s’étonnait à peine de le voir s’affairer dans la cuisine. Cela répandait, en petites touches, en elle et tout autour, un parfum agréable de douceur et d’harmonie. C’était très tardivement qu’elle s’était mise à boire du café sans ajout de lait, et ce, pour la simple raison, qu’elle aimait se sentir submergée totalement par son arôme. Une maison sans café lui semblait sans vie. Cela remontait à son enfance, alors que très tôt, son père préparait la boisson, quasi sacrée, pour toute la maisonnée. Héloïse se souvenait du bruit de la machine à café qui mixait le grain. Puis, du sifflement de la cafetière. Quels bruits rassurants pour l’enfant qu’elle était ! Quelle senteur mémorable !

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Le passage du chevalier

Peinture de Mariusz Lewandowsk

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Ce monde passe et les hommes trépassent. Que de mémoires dissoutes dans l’absence ! Que de mémoires fugaces, dans les oublis du Temps ! Que de Lumières dans la Nuit, et que de modèles à suivre dans les sillons de notre corps ! S’il fallait s’étourdir, alors autant plonger dans un lac scintillant de Lumière ! Autant s’accrocher, à l’aide d’une corde, au Temple de l’Âme ! L’Appel est puissant. La Voix résonne depuis longtemps et le Verbe rayonne tandis que répondre à Son Appel vient sans nul doute de Lui. Il trouva un océan et y pénétra. Les vagues tanguent, Ô mon âme ! Les vagues rugissent et t’engouffrent en la nuit célestielle. Des mots qui surgissent, nous transpercent et les voiles de ténèbres deviennent ceux de la Lumière. L’Océan de ton offrande et l’océan entier submerge de densité, d’intensité, de crucialité, ce couloir obscur. Qu’est-ce donc que cette magistrale immersion, lors que ton cœur soutenu par les piliers de la Majesté, droite et auguste, triomphe et fait sonner le Cor ?

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Noblesse

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La Noblesse procède de la Lumière, tout comme les attributs Seigneuriaux en sont la Manifestation. Hautes vertus sacerdotales qui vêtent les épaules du preux, et combien d’hommes se perdent dans leurs vulgaires aspirations ! Depuis les effluves célestes, les noblesses jaillissent du tréfonds des cœurs et donnent à l’homme ses qualités pures. Il marche sur terre avec la vêture de l’équité, les atours de la beauté. Il émane de lui, et au travers de ses actes, l’essence lumineuse de son cœur. Il ne volera pas les biens des orphelins, ceux-là mêmes qui ont perdu la trame existentielle, les repères et les connaissances. Jamais, il n’abuse de la candeur de l’autre, car telle est la fragilité des orphelins. L’homme vertueux est gorgé d’Amour et entre en état de service vis-à-vis de ses prochains. Il n’élève pas la voix au-dessus des sages, ni n’outrepasse leur rang. L’homme intègre veille sur son âme et soigne son cœur. Il est celui qui entre en harmonie avec l’Intelligence et se montre magnanime et juste envers son prochain. Il prend soin des autres et s’occupe, en premier lieu, à se réformer lui-même plutôt que de chercher à réformer les autres.

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