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ٱلَّذِينَ يَذْكُرُونَ ٱللَّهَ قِيَٰمًا وَقُعُودًا وَعَلَىٰ جُنُوبِهِمْ وَيَتَفَكَّرُونَ فِى خَلْقِ ٱلسَّمَٰوَٰتِ وَٱلْأَرْضِ رَبَّنَا مَا خَلَقْتَ هَٰذَا بَٰطِلًا سُبْحَٰنَكَ فَقِنَا عَذَابَ ٱلنَّارِ
Coran, Sourate 3 : 191 : Ceux qui, debout, assis, couchés sur leurs côtés, invoquent Dieu (font acte de Remembrante Présence) et méditent sur la création des cieux et de la terre (s’épanchant ainsi) : « Notre Seigneur! Tu n’as pas créé cela en vain. Gloire à Toi ! Préserve-nous du châtiment du Feu (des souffrances liées à la non-présence de Toi).
Lors qu'à l'Ombre qui s'allonge,
Les effluves Théophaniques jaillissent,
Telles d'incandescentes lumières,
Et que tournoient autour des subtiles paroles,
Le bruissement du Calame,
Par l'ardente Aube,
D'où s'écoulent vivaces,
Les termes de chaque instant,
Le cœur se tient debout,
Dans la Verticale Remembrance,
Ô Noble Coran, lecture illimitée,
Ecorchant la Vision,
Dhikr imperturbable,
Les ruisseaux d'une Ligne horizontale,
Courbée au Zénith invisible,
Soudain, la Nuit déchire le Voile,
Et toute chose contient l'Essence,
Lampe nichée au secret de l'Intime,
Voici qu'est lancée la Cordée !
Qu'est donc l'Homme ?
Je te dirai combien est riche notre flamme,
Eclairant l'obscure clarté,
Mais que n'as-tu vu l'effervescence,
Le bouillonnement d'une Croisée,
Que n'as-tu vu le soleil derrière son couché,
Et que n'as-tu reçu en la Coupe
La Lumière descendante
Que n'as-tu aimé, que n'as-tu aimé !
Comprends-bien !
Au seuil de chaque Lumière, les degrés ascendants, Connaissance éclose et projetée au sein de la Matrice révérencielle, par les munificentes Paroles échangées lors des secrets de la Louange, et que clament encore les lettres, fendues en la majestueuse Vision, ainsi révélant les infinités de sens, le corps récipiendaire devient l’Arche de la Mémoire. Prends exemple sur les courses successives de chaque étoile éclairée éclairée et qu’ainsi te parviennent les rayonnants Verbes, debout, en rangs serrés, et qu’ainsi se stabilise ce qui est à se stabiliser. Chaque instant est scellé. Comprends-bien ! Rien de ce qui est révélé n’est vain et par Lui est le sens manifesté. Saisis-tu qu’au Discours secret, la conque s’ouvre, et les lettres se mettent à libérer le parfum subtil de l’Origine ? Cherches-tu ce qui n’est point à être, alors que ce qui est, s’est rendu manifeste ? Comprendras-tu, enfin, que rien n’est vain et que ce monde recèle, à des degrés divers de la Conscience, une infinité de mondes ? Chaque fois qu’un tiroir s’ouvre, vois la prodigalité Divine ! Une graine en cache mille !
Ô Seigneur des libéralités, veuille nous épargner les souffrances de l’égarement et les sécheresses de l’infécondité, car il n’est pas de plus terrible châtiment que la non-Vision, la non-Présence, la non-Réalité réalisée !