Lors que nous disons Vivant, que sommes-nous à désigner ? Ce qui semble assez surprenant en cette ère du Kali Yuga, c’est précisément, la non possibilité manifeste d’entrer en résonnance, même en correspondance avec le Vivant.
L’on pourrait se contenter de la commune définition, ou même, l’on pourrait se contenter de la définition la plus élaborée qui soit des termes employés. Le Vivant. Mais comprendre le Vivant ? Qu’en est-il de Celui-ci ? Ensuite, comment com-prendre (en nous) que les mots provoquent telle ou telle émotion, ou parfois aucune. Il est assez curieux d’observer cela, pour qui veut bien observer. Il est assez curieux de voir combien quelques lignes peuvent susciter, à elles seules, telle ou telle réaction. Ce qui relève de l’abstraction, ce qui relève du subtil, voir de l’invisible sont potentiellement source de résonance, de réactions diverses, voire de totale indifférence. Etonnant ! Alors, de nouveau, nous sommes amenés à nous demander ce que peut bien être le Vivant. Vous noterez aisément que j’y mets une majuscule. Cette dernière est là pour marquer une Réalité supérieure, totalisante, universelle, principielle. L’Essence. La réduction, ce serait de considérer que nous sommes des dictionnaires ambulants. La réduction serait de croire que ce qui relève de la réaction face au Vivant est lié exclusivement à un enseignement formel. Or, si nous apprenons les mots, comment avons-nous lié cela aux émotions ? Comment avons-nous lié cela à la pensée, aux concepts ? Certes, nous ne sommes pas une coquille vide que nous remplissons, au fur et à mesure. Réfléchissez-y bien ! Serait-on à nous limiter à n’être que des entonnoirs? Pourtant, Tout est Vivant ! Tout est agissant !