Méditation (16)

Résultat de recherche d'images pour "cercles concentriques chez ibn arabi""L’Archéomètre de La Gnose, illustration de René Guénon

Tant que l’homme verra le monde et la vie comme une surface plane, il ne pourra ni saisir ni admettre les multiples réalités de l’existence ainsi que celle de la conscience, réduisant  simplement l’irréductible, limitant ce qui n’a jamais eu vocation d’être limité et ce que la nature, elle-même, n’a jamais démontré, puisque complexe en sa complexité, abordable et inabordable dans sa vastité, s’offrant dans un jeu de voilages et de dénuements, tour à tour en des séquences brèves de manifestation et des séquences plus longues. Ne confondons pas Voie Mystique et spiritualité mentalisée, ni Quête intérieure et processus évolutifs de la conscience, ainsi que développement personnel. Il existe des seuils qui sont des aboutissements provisoires, comme il existe des culminances qui ne sont que des seuils.

Les chocs perpétuels de la tour de Babel

Résultat de recherche d'images pour "tour de babel""Peinture de Tobias Verhaecht (1561 – 1631)

L’inversion est telle que la plupart des gens appréhendent, par leur mental, bien entendu, les perceptions du Réel, de façon inversée. Quand l’ignorance parle, effectivement, elle donne à sourire au sage. Non pas qu’il soit dans une stratégie de moquerie, ni même de raillerie ; le sage est depuis fort longtemps délivré de cela. De fait, il existe des gardiens, d’une vigilance que l’on soupçonne à peine, qui viennent, tels des adjuvants imperturbables, remettre à sa place l’initié et l’enseigner. Outre le fait de n’être pas dans cet égarement, l’humour est d’abord une auto-dérision salvatrice pour le sage. Néanmoins, nous dirons que la majorité qui raille autrui se raille elle-même, mais ne le sait pas. Mais là n’est pas la question. Dans la compression cognitive des phénomènes de perceptions, le cœur interne est, indubitablement, le plus grand des relais qui soit. Il est de fait à chercher une connexion en permanence entre l’éphémérité et le stable (puisque sa réalité d’être est ainsi conçue), c’est-à-dire avec l’axe qui fait jointure avec la verticalité, axe strictement aligné en une concordance de points que l’on peut retrouver dans le langage stellaire. Nous sommes loin d’avoir compris cette correspondance et de fait, l’humanité patine de ne plus rien saisir de cette réalité dont il est le logiciel parfait, si je puis dire. Dans les faits, il n’existe aucune imperfection, mais plutôt un réajustement constant, et c’est cela qui donne les effets du mouvant et de l’impermanent qui caractérisent ce monde matriciel. Plus l’on s’obstine afin de ne pas accueillir ce réajustement et plus l’on est à ouvrir des champs magnétiques de parcours distancés par rapport à notre origine. Le fait de ne pas lire en cette matrice les signes, et de ne plus les relier à notre existenciation n’est rien autre qu’à révéler notre éloignement du Principe. Mais nous ne pouvons en aucun cas forcer l’autre à com-prendre Cela qui est depuis toujours. Tout au plus sommes-nous à vouloir réveiller en lui les germes de ses possibles. Ce type de connaissances ne procède pas du mental, ni de la raison, mais d’une connexion concomitante et simultanée avec Le Centre. Sans retrouver ce centrage, cette polarité, nous sommes tels de simples satellites ne pouvant avoir accès qu’à une seule chose à la fois, en des répétitions successives et figées sur des séquences plus ou moins courtes. L’Alchimie de L’Arborescence relève d’une telle fulgurance que l’on ne peut y entrer qu’en devenant soi-même cette fulgurance. Tout le reste de la représentativité est parcellaire et incomplet. L’ignorant ne peut que se taire devant un sage, quand même il aurait moult questions à lui poser, mais alors, cela impliquerait qu’il se soit enfin extrait de son infra-être-au-monde. En chacun, nous saluons la venue en cette Matrice, une venue agréé en d’autres paradigmes, et que peu gardent en mémoire. Nous avons consenti à vivre en ces schémas existentiels. Sommes-nous pour autant à bien comprendre ce que cela signifie, ce que cela implique ? Chose non moins remarquable est cette surprenante vision séculaire, uniformisée, qui se voudrait être la règle de tous les paradigmes existenciés actuels. C’est comme si, de se retrouver au nivellement le plus bas de l’être serait la vérité immuable, alors que ceux qui la proposent en tant que telle ne sont plus en mesure d’accéder à ces simples réalités. Que s’est-il passé pour que l’homme vive de nouveau les chocs de la tour de Babel ? (…)

 

Hic et nunc

the-blind-beggar-josephus-laurentius-dyckmans-1852-c01dcf5bPeinture de Josephus Laurentius Dyckmans (1811-1888)

L’on me rapporta d’un moine d’ailleurs ces paroles :
« Si tu ne trouves pas la vérité à l’endroit
Où tu es, où espères-tu la trouver ? » * Je crois
Que tout est dit, là, nul besoin de parabole !

Nous parlons bien, ce me semble, de la Présence
Que nous assimilons à notre foi en Dieu
Qui Seul nous garantit l’absolue transcendance
(Et je doute fort que l’on nous puisse proposer mieux.)

En cet Ici et Maintenant, cette Concrétude
Absolue, est aussi l’Abstraction Absolue,
Car, en vérité, l’Un est en l’Autre fondu

Et c’est Cela-Même qui donne toute sa Plénitude
À l’Instant qui se vit, sans jamais s’épuiser
Et sans, donc, que l’on cesse de le réaliser.

Frère Eugène

5.1.3

Hic et nunc : « Ici et maintenant. »

* Maître Dōgen (1200-1253), fondateur de l’école Sōtō du bouddhisme zen au Japon.

De La Solitude (9)

Résultat de recherche d'images pour Peinture de Isabelle Dhondt

Ce qui est beau, c’est de laisser courir le temps, sur l’onde de l’appauvrissement et d’ouvrir les yeux au levant, même si la nuit vient nous rappeler au jour, quand s’enroule en elle les lieux du firmament, et là, le Tout est entier sans qu’il ne manque strictement rien. L’on pourrait dire ceci ou cela, pourtant, est-il un seul moment qui ne soit bu à la coupe de Son Présent ? La Solitude n’est point l’écartement social, mais la sociabilisation exacte au moment de La Présence. Cette richesse est vacuité, mais aussi absoluité de plénitude. Lors que La Solitude s’installe, sans exclusion, sans trouble, sans rejet, sans mépris, alors l’ivresse atteint Son Apogée. Il n’est plus aucun sujet, ni chose, ni lieu, ni non-lieu, mais perpétuelle naissance en Sa propre Altérité, Reconnaissance ultime qui, une fois née au centre, c’est-à-dire en L’Origine de L’Alpha et L’Oméga, en ce que nous nommons souvent le Dedans, afin de distinguer l’énormité distancielle de ce qui nous sépare de l’Unité, car distinguer un Dedans et un extérieur est, en vérité, à nous révéler combien nous nous sommes éloignés des moyens que la nature met en oeuvre pour nous permettre de comprendre L’Origine du point commençant et du point finissant. Il s’agit pourtant d’accueillir savamment Le Savant. En Lui, en ce témoignage de L’Œil de La Transcendance, Œil du Témoin, troisième Œil et non unique œil, ce regard borgne qui sévit actuellement, œil figé en la superficialité plane de la mécanicité vivante d’un mental spoliateur. La Vision géométrique est une vision tridimensionnelle et il serait même injuste de limiter cette vision à une tri-dimension spéculative. Physiquement parlant, nous sommes bien plus qu’un fonctionnement vital. De fait, nous ne sommes pas seuls, tandis que la vraie solitude est une Géométrie de perceptions multidimensionnelles. Le Centre est le lieu de L’Axe de notre propre polarité, délivré du multiple épars, mais réintégrant en L’Un la diversité. La stabilité correspond à la petite aiguille d’une horloge placée en l’exacte pointure de la grande aiguille. Comprends-bien.

Les perles de la lumière des secrets : LVII

FA83EBCF-06A4-48EC-86C5-051702A28CB1
C’est ici le point crucial de l’Amour natif…
Il germe sans cesse et fleurit d’une effusion sanctissime
En chaque instant de l’Oeuvre…
Dans le regard de l’innocence qui paraît lorsque se lève le nouveau jour…
Dans la rencontre des amants lorsque s’évanouit la nuit de l’Absence…
Et dans l’union du souvenir,
Lorsque s’embrasent les âmes au brasier de la Présence.

Alors, Je te revois en contre jour,
Visage de lune pleine auréolée de soleil,
Lumière de ton cœur sur lumière de mon âme.
Dans la pénombre du monde,
Et dans le vacarme assourdi des êtres passants…
Tu es la lampe et le verre
Tu es la brillante étoile de mes nuits
Et la source vivante de mes jours.

Je te revois sous le figuier du jardin de ton père,
Tendrement inclinée sur mon cœur,
Me soufflant les paroles qui me manquent
Comme pour me dire « Me voici, je suis là ! »
« Apaise ton cœur. »

Et ce matin… Ce matin…
Je m’enroule dans le cœur de mon aimée,
Son battement, sistole et diastole,
S’écoule dans la spirale de mon oreille
Et me remplit l’être de sa douceur alterne…
Et je retourne à mon origine native
Et je prends la main de mon Adam
Et je marche lentement sur ma Terre
Connue depuis toujours et pourtant nouvelle à jamais…

Et me voici rendu au point crucial de l’Amour natif
Alpha-oméga de toute amour humaine
Qui prend naissance un jour
Mais qui jamais ne meurt…
Amour de l’amour !
Amour de tous les amours,
Naissant dans le premier regard donné,
Mourant dans ce dernier souffle achevé,
S’éveillant dans la première rencontre,
Et s’épanouissant dans la première absence,
Présent dans les mains qui se joignent
Comme dans celles qui se séparent au moment des adieux…

Les méandres du psychisme de la dilution

Saint Margarida

La majorité du commun s’est figée dans une circulation infernale qui ne peut que lui être néfaste, créant ainsi les démembrements psychiques et ce, de façon exponentielle, les cultivant comme on cultive les bactéries dans les laboratoires. Le désert vient de l’aridité de ce monde qui se refuse d’entrer en Conscience dans Le Vivant. J’ai décidé de ne plus jamais m’occuper de ce monde car il est une source d’égarement, et j’ai concentré tous mes efforts, depuis un grand nombre d’années, dans ce que l’on appelle Al muraqaba, l’introspection, qui vise par l’effet de transcendance à se laisser guider de l’intérieur, sans vaciller dans les balancements des puissances énergétiques qui visent à rétrécir nos champs de vision. Une force que l’on soupçonne à peine rassemble ces énergies, de par le vivant naturel qui les caractérise. La Nature use de ses propres règles sans que l’on soit à le deviner. Quand même cette vie sur terre est à nous donner à l’écho, il n’est point de finitude en elle, et nous ne suivrons jamais la majorité qui tombe dans ce trou béant des non-correspondances. Notre vigilance s’accorde uniquement de vivre pleinement la réalité qui se fait sienne en nous. Nous laisserons uniquement Cela jaillir de notre être et nous refusons d’entrer dans le jeu infernal qui est de nous morceler dans les méandres émotionnels. Or, La Vie appelle La Vie et le néant appelle l’échec. Or, La Lumière appelle La Lumière, tandis que les ténèbres appellent les discordes. Conformément à un dit prophétique, nous nous élevons dans les montagnes de L’Âme. Les projections sont de cultiver en permanence le mouvement vers l’extérieur. Ceci est une inversion. Peu importe, il nous faut aujourd’hui être claire une fois pour toute : ce que tu cultives te cultive. Prenez soin de vous. Vous n’êtes pas ce que l’on vous donne à croire et il n’est rien de plus facile de vous faire croire que vous avez quelques chose à dire quand votre émotion vous mène sans que vous puissiez tenir les rênes de cette force incroyable. Les rênes deviennent vos chaînes. Comprenez-bien. Je vous aime sans discontinuité et vous envoie la lumière en ce Silence vibratoire. Tel est notre acte de vie. La Cordée est lancée.

Habeo ergo sum

american dreamLe rêve américain, illustration rétro

Tout, dans cette société, nous veut accaparer,
Attisant sans cesse de nos désirs la fournaise,
Car c’est de nos sous que l’on cherche à s’emparer,
Nous cuisinant pour faire monter la mayonnaise.

En nous voulant par toutes les odeurs allécher,
Réclames et promotions s’enchaînent en un rosaire
Où le poisson ferré est aussitôt pêché.
L’on n’est pas bien long à faire le tour du glossaire :

Habeo ergo sum en est le résumé,
Devise plus commune qu’on ne le peut présumer.
L’on se jette de plus belle dans les griffes qui enserrent.

Rien de nouveau donc, sauf que le fait est constant
Et évolue tant, qu’il en devient inquiétant.
Pour l’âme, ce monde est devenu un vrai désert.

Frère Eugène

5.1.3

Habeo ergo sum : J’ai donc je suis.

Contemplation ou l’acte du Témoignage

Résultat de recherche d'images pour "vison de l'espace animé""

L’humilité est un visage qui se cache* dans les tréfonds de Son Intimité, et d’avancer en L’Abandon, est-il un sacrifice lors que L’Âme hébétée, à la Lumière des Lunes qui sont comptées en éclat de La Proximité solaire, nous retrouvons Celui qui Seul connaît. Plus l’on avance en cette Nuit, et plus l’on est à recouvrir les échos-résonances du Temple du Corps. L’entretien intime est certes une Alcôve qui n’a à ce jour nulle équivalence si ce n’est en un Rapprochement subtil insufflé par Le Souffle de L’Origine. Lors que l’homme atteint sa plénitude, il n’est plus en mesure de donner qu’à Celui qui reçoit, puisque Lui-Seul est cette Coupe, Lui-Seul rend manifeste l’inversion et restaure une Cité, car tout est en ce Pacte qui ne saurait être un marché de dupe. Chaque vertu seigneuriale est cette vêture qui donne, non plus à se voir, mais à Le voir (Mushahadda, fait de témoigner par la Vision contemplative des formes subtiles des qualités Seigneuriales que Dieu manifeste en le support du serviteur-vassal et Lieu-tenant). Il n’est donc plus question de croyance, mais du monde impérial de L’Imaginal qui est à se décliner selon les formes inhérentes au prisme du Corps. Celui-ci est à reconnaître La Visitation et devient le déploiement des mondes occultes, ceux qui échappent à la raison et qui relèvent du supra-mental. Les formes discursives du langage éthérique, (Natq), procèdent de cette unicité en La Contemplation, vision spontanément et simultanément reliée à ce qui est visible comme à ce qui est invisible (ce qui est en haut est semblable à ce qui est en bas et inversement, car telle est La Reliance et telle est La Réalité de L’état de l’homme éveillé). Le fait est que la connaissance de soi donne à reconnaître La Réalité-Une du Soi. Le basculement est la manifestation d’une permission divine que Le Souverain se fait à Lui-même, car il ne pourrait être question d’anticiper sur Sa décision. Lors que Le Jeu est rendu apparent, en La Cité intérieure, Dieu se voit en Lui-même, telle La Réalité perçue à travers le corps-serviteur. Celui-ci est de fait en l’élévation de sa dimension-conscience par L’Union du Corps et de L’Esprit des contemplations accordées en ce cœur-miroir, qui est La Semence éclose.


*Note du relayeur : le fait de se cacher ne relève nullement d’un acte d’humiliation, mais plutôt de pudeur, liée aux convenances seigneuriales que l’on retrouve dans toutes les traditions du reste. Il existe en La Mushahadda une jubilation contemplative qui ne procède nullement de la volonté humaine. Le fait d’entrer en La Souveraineté du Roi ne consiste pas à être rabaissé, mais bien au contraire. Dieu nous révèle que l’acte de la prosternation est à nous rendre bien plus proche de Lui (il est même dit qu’à ce moment précis, Lui nous relève), et pourquoi donc ? Il existe en nous des points névralgiques, de dimensions subtiles qui s’activent lors de certaines positions. Le corps tout en étant maintenu dans sa souplesse géographique du monde intérieur et extérieur (Terre et Ciel), est par l’Assise, par les rituels à actualiser ces centres cellulaires avec sa Reliance d’Origine. En agréant de faire acte de Retournement, l’homme inverse les polarités de l’exponentielle dilution et même de déstructurations de son être.

Les perles de la lumière des secrets: LVI

C222CA6C-988D-4746-A2E0-C4DB3017A44A

Chaque jour qui paraît,
Tu es à Ton instant qui me consume en cette longue attente…
Mais si je plonge en mon intime alcôve,
C’est Ton visage que je retrouve là…
Malgré l’absence…
Je ne veux voir que Toi dans l’espoir de T’entendre,
Je ferme mon regard sur ce monde
Et Ta voix parle tendrement à mon oreille cordiale
Et je sais que que Tu es l’amour donné,
Celui qui ne peut se reprendre
Car il est écrit sur la page d’un immuable livre
Et Ta voix me murmure la joie indicible
Qui surgit des versets bien compris
Dans l’ampleur et l’exaltation de la parfaite psalmodie
Et Ta voix me chante les douceurs de l’embrasse et des cœurs mêlés,
Des poitrines qui respirent à l’unisson,
Des peaux qui se frôlent
Et frissonnent dans la clarté rouge d’un horizon vespéral…
Et sous le figuier de Ton père…
Qui s’est à jamais enraciné dans mon âme,
Je cueille chaque jour les fruits de notre union,
Je goûte à chaque instant les lumières de Ton regard
Et les perles de Ta voix…
Soudain, c’est une nostalgie jaillissante
Entre l’éloignement et le retour qui me submerge
Comme une incertitude qui se voudrait certaine,
Comme un égarement qui se prétend la voie,
Or, je le sais,
L’amour ne diminue pas
Il se retire ou bien s’accroît
Tel un océan qui respire d’une marée à la suivante,
Laissant la terre à nu et la couvrant tout à la fois.

Multa paucis (2)

Hermes_mercurius_trismegistus_siena_cathedralHermès Trismégiste, pierre gravée – sol de la Cathédrale de Sienne

 

Le mot « Dieu » jamais ne m’a écorché la langue,
Sous le prétexte d’être partout galvaudé
Et de n’être qu’une étiquette servant de gangue
Ou de caution à des déviances échafaudées.

Il y a la physique et la métaphysique
Puis ce que nous nommons ici le Par-Delà,
Qui serait une sorte de méta-métaphysique,
– Quand ce qui est en haut se réalise en bas –

La Vérité est partout et les Grands Mystères
Que l’esprit approche sont par la main effleurés.
C’est en cette pensée que je me veux demeurer.

Ne sommes-nous pas les universels légataires,
En tant qu’êtres crées, d’un Dessein Originel ?
Lors, chaque instant, en cette conscience, est solennel.

Frère Eugène

5.1.3