Tout commença

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La Terre ensevelie

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De la vraie abondance

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Quel Bonheur ?

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D’une certaine façon, quoi que l’on dise, et bien que je puisse saisir les raisons d’une telle prédisposition, je m’étonne de ceux qui recherchent le Bonheur en ce bas-monde, comme si celui-ci était le seul monde possible au sein d’une seule existenciation. Or, ce monde, est-il une fin en soi ? Ce Bonheur, est-il ce qui préoccupe la plupart des gens ? Certes, le fait d’être en paix est le signe d’une unité. Le fait de migrer en tout état de conscience vers le Soi, vers le Seigneur ultime et suprême, le Souverain de notre âme, est encore un pas de plus vers la délivrance. Or, la délivrance est avant tout la libération de notre âme encline à usurper le rôle de la Souveraineté, tout en étant incapable de reconnaître la Source. Si le fait de s’interroger sur notre réalité est le principe révélateur d’un degré d’éveil, le fait d’entrer dans les arcanes subtils de notre être relève de la Connaissance préexistentielle. Or, c’est de l’ignorance que l’on veut se délivrer et cette ignorance est le véritable fléau. Ce que nous ne savons pas, c’est qu’il existe plusieurs sortes d’âme.

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Verbe de Dieu

Le Verbe de Dieu est Chant. Pourtant, il n’est pas de mots pour qualifier ce Discours. Il est résonnance et abondance ; fulgurance et Connaissance. L’on peut s’arrêter au seuil de la Porte, et l’on peut déjà être saisi par Son Eloquence. L’on peut ne plus parler et écouter et l’on peut écouter le Silence. C’est là que tout bascule. C’est là que l’on entend. L’on peut discourir, expliquer, exprimer, et l’on peut chanter à ne plus cesser : c’est là que tout vibre et les mots d’un autre monde descendent sur la poitrine et tournoient. L’on peut parler mille fois du dogme, aller au centre, centrer, l’orienter en ce mi-lieu, le mettre au-dessus de tout, le mettre comme seule Réalité, seule Référence, seule Polarité. Ce Lieu est Celui qu’Il nomme et Il est Celui qui prend toute la place, étend l’espace, l’élargit à la mesure de ta Terre intérieure, celle que tu prépares, celle que tu laisses « préparée », car Ma Terre est Vaste : migre donc ! Chacun de Ses Rayons rayonnent et partent du Centre pour aller vers la Périphérie et chacun de ces Rayons est la page d’un Livre qui se déploie et qui dit. Cette page est lecture et la Vision est Roi. Depuis la Périphérie reliée au Centre et depuis le Centre vers la Périphérie, tout est permanemment le Lieu de l’échange, des correspondances de la Vision-Une. Alors, la migration a toute Sa Vertu. Son Royaume est plénitude. Il n’est ni vie, ni mort mais Union ; Unité ; Eternité. Ne plus descendre, mais en vérité s’élever, sans chuter. Telle est la navigation. Les effets d’un Voyage notable en Lui. Nous nous y sommes engagée. Engagement pérenne et renouvelé. Quelle merveille de poser la main sur celui qui est délégué à reléguer, remonter, Ô Prophète (sws) de l’humanité. Préexistence, Prééternité ! Secret bien gardé. D’une Cordée qui remonte, qui remonte et qui ondule, ondule encore, encore. Merveille ! Merveille de Te voir ! Merveille de T’aimer.

Nous allons

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Nous allons. Telle est notre démarche. Nous allons. Nous allons par L’Être suprême, par Lui. Par l’Intention pyramidale. Nous allons, en cet élan qui est notre totale soumission à La Réalité-Une et nous aimons ; nous aimons aller en Lui, par Lui. Nous marchons, oui, nous marchons en cette perpétuelle occupation, Ô douce Occupation, et nous louons le Seigneur pour avoir saisi notre cœur, notre esprit et les avoir orientés vers Lui, Orient de notre âme. Nous nous sommes heurtée à un monde et, parfois même, il nous a effrayée. Mais, nous allons.

Il est Centre ; au Centre. Il est Réalité manifeste du Vivant. Cette Pyramide, Anse d’une Verticale stabilisée, stabilisante s’est plantée au centre de notre cœur et nous ne voudrions aucunement vivre une autre vie que celle qui nous a été confiée. Ici, tout s’est déployé en Sa Perfection et tout nous a conté le Réel Principiel. Nous n’avons aucun complexe, d’aucune sorte et nous tenons haut le flambeau qui nous est apparu. Les temps sont durs, certes, mais, la Joie nous gouverne, car, l’Arche est maintenue dans les Eaux primordiales. Que s’achève ce cycle, qu’il en débute un autre, cela nous est complètement égal. L’Arche vogue au-dessus des flots. Elle est ivre. Ivre de reconnaître la Promesse de Dieu s’accomplir en Elle.

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Le début de l’Eveil (2)

L’ignorance voile le monde, la torpeur et le manque font obstacle à la claire vision ; le bavardage de la pensée le souille, l’instabilité en est la grande angoisse. Bouddha

Il est des êtres de Lumière, je le sais, et il est des êtres qui aspirent à voir la Fratrie de leur âme, comme il est des êtres qui en rencontrant leur Frère intérieur peuvent rencontrer tous les êtres, dans le Lieu le plus secret, le plus puissant qu’est le Cœur. Je ne m’illusionne pas, car, il est des êtres qui ont des distances à parcourir qu’ils ne peuvent plier que par une prise de conscience effective, tout comme ils doivent entrer dans la pureté de leur intention. Mais, celui qui fait un seul pas verra le chemin s’ouvrir en lui. Je ne m’illusionne pas: le plus grand péché est l’ignorance, car, l’ignorance entraîne les actes les plus terribles, tout comme cette même ignorance tue sans raison, tous les jours, par le mental, par le regard, par les heurts intérieurs, par les impossibilités de l’abandon du « moi », et par toutes sortes d’armes, cruelles et relevant de la plus impitoyable illusion du « moi ».

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Chant du cœur ou la Quête de Peredur

Par le Cœur qui pivote,
Le Regard devient Un.
Par Celui qui en est Le Souverain,
Retour à la Lumière,
Des doigts de Son infinitude,
La Vision inversée s'unit à Toi,
Le Ciel devient Terre,
Le Miroir, une Ligne,
Le Regard a transpercé.
La Terre devient Ciel,
Quel est donc ce Secret ?
Par le Tout qui est Toi,
Je Te parle et Te vois,
Par Ton Amour,
J'ai aimé,
Par Ton Amour,
J'ai vu Ton Amour,
Oh ! combien Tu aimais !
Et j'ai pleuré de Te voir,
Et j'ai pleuré de T'aimer.

Il me disait : Aimer et être aimé,
Sauras-Tu comprendre la différence ?
Ceci par-derrière le Voile de Ton Auguste Face,
Par Ton Noble Désir,
Par Ton Aspiration et Ta Constance,
La chaleur de Ta Bienveillance,
La Lumière de Ta Transparence,
Tout est Toi.

Les Deux se sont unis, et leur danse prospère,
Au Firmament de leur Harmonie,
Voici la douceur du Printemps.
Lumineuses étoiles qui valsent,
Et s'est agrandi l'Espace,
Des infimes et des vastes.
Tous se saluent.

Armoiries attribuées à Peredur ou plus connu sous le nom de Perceval

Temps spirituel (4)

Lors que le Maître est prêt, le disciple arrive, ou bien est-ce le contraire ?

Le Maître est Le Temps. Non pas exclusivement le temps de la linéarité, mais bien Celui de toutes les dimensions, y compris celle du temps horizontal. Est-il une seule chose de Lui qui Lui échappe ? Le Maître vient par le Hors-Temps, et submerge le Temps, mais le Temps n’est, de fait, jamais séparé de La Réalité. La naissance est une première suggestion, l’offrande au Vivant. Celle des questions fondamentales : elles viennent telle une évidence pour celui qui s’abandonne à la profondeur de son état. D’où venons-nous, qui sommes-nous, où allons-nous ? Questions ontologiques, certes, mais qui nous percutent incessamment. Elles viennent comme les mains intérieures de notre Origine et nous enserrent, tantôt avec puissantes et fermes étreintes, et tantôt avec la douceur matricielle.

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La mort

L’Ami,

Très peu pensent à la mort, beaucoup croient vivre. Il me semble assez étrange d’écrire cela, et pourtant, je vais le faire, comme une autre nécessité, noble nécessité, évidente tâche, qui risque de choquer plus d’un. La mort est une Rencontre. Et je la veux attendre, et tendre toute entière en elle. Je la veux de tous mes vœux qu’elle vienne et me prenne, m’engourdisse, me donne à ne plus voir ce monde, entrer en Lui, mon Divin Réel, car, n’est-il pas ainsi dit : Par la mort nous Le rencontrons et je cultive la mort comme l’on chérit la semblante vie. Je le sais, depuis longtemps, ce que les gens assemblés en rang, comme les épouvantes de leur ombre, ne sont pas vivants. Je regarde autour de moi et ne vois que les fantômes, la parodie d’une vie. Alors, je suis à la cultiver, cette mort, allongée sur le lit, les bras sur mon cœur, et je L’attends, comme l’on attend la visitation, la pleine-Vie, la jaillissante et effervescente, la Joie. Je sais, par avance que l’on sera à ne pas comprendre ce que j’écris. du reste, depuis longtemps, j’écris sur la place publique avec toute la verve de la folie, instillant ma passion au quatre vents semant. Quel prodige que de lancer sur le Forum du monde, la voix la plus improbable et de se sacrifier face à l’intime. Ceci est pure exaltation, bouillonnement, exultation, ferveur de notre être. Nous avons choisi ces vents semeurs. Nous avons ri. Nous avons exposé nos heures et nous avons ri. Le rire triomphe toujours. Un éclat de rire aux quatre vents semeurs. La nuit, j’accomplis mon rituel et prononce l’attestation de la foi comme si cela était la dernière et je ferme les yeux et Lui parle. Je m’abandonne à Lui. Car, de ce monde j’ai vu les derniers éclats, et même l’ami n’est pas l’ami comparé à L’Ami, car, Lui est L’Amant suprême, le Bienheureux, Celui que j’appelle, dans la nuit noire du monde. J’ai cherché L’Amant, et je L’ai vu à chaque instant, et les montagnes avancent implacables et le tonnerre roule et dévale les plaines. Les mains posées sur mon cœur, j’attends mon heure. Je L’attends et La chéris, et Ô Ange Azraël, comme tu es annonciateur de la Bonne-nouvelle. Je pleure d’Amour, de Te voir et mon âme s’épanche de bonheur. Te toucher, Te voir, c’est Le voir et je Te vois. Je vais vous confier ces secrets de la vie durant et vous tenir la main, et caresser votre présence car comment ne pas vous aimer, comment ne pas se préparer à oublier ce monde ? Maintenant, je me prépare. C’est ainsi que la Vraie Vie m’apparaît. Toute la crucialité d’une douleur et toute la Joie de votre approche, celle de Sa Présence.