La Terre ensevelie

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Le Sanctuaire sacré

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Qui sommes-nous ?

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Qui sommes-nous ? Voici de nouveau la question clef, celle que peu de gens se posent. Comme je l’ai écrit à plusieurs reprises, ce que nous sommes est d’abord et avant tout une réalité, pleine, entière, complète, totalisante. Tout est en nous qui se cherche à apparaître sous le Regard Témoin de la Conscience éclairante. Lors que ce Regard naît, la Vision est alors exprimable, dicible selon le Vocable lumineux de la lecture qui révèle tous les liens, les correspondances avec la Source-Une.

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Ce qui est

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Est-il possible de s’extraire du monde et de sa manifestation ? Regardons autour de nous et en nous-mêmes. Venir au monde, n’est-il pas en soi le début d’une histoire ? Prenons le temps de nous arrêter et d’évacuer les bruits mentaux. Remontez jusqu’à votre Innocence ! Qui étiez-vous avant de venir au monde ?

Je fus saisie par l’Unité, bien avant d’être saisie par la multiplicité. Au Commencement, il n’est qu’Unité. Le Point vital, le début d’une spirale, car, au lieu d’être une circonférence fermée, le Cercle est le début de la Remontée. Cette ascension est à se manifester sur un plan horizontal et vertical, et ce, de façon simultanée. Ni brisure, ni séparation, ni dualité, ni manichéisme. Pas de -isme ! Pas d’ingérence obstruant notre perception ! L’état d’évidence. Puis aussi, Gravité essentielle, nécessaire pour tout corps appesanti par la matière. N’allez pas croire que la matière soit solide, rigide, inerte. Si elle est palpable, elle est aussi impalpable. De fait, il n’y a pas de matière au sens où on l’entend. Il n’y a que substance, sub-stance. Il n’est que monde éthéré qui tournoie sans cesse et se coagule avec l’apparent, tandis que l’invisible est caché, mais tout aussi visible par celui même qui entre dans le secret de la matière et du Vivant. Tel est aussi le secret de la Manifestation. Une Eau primordiale, dont le Miroir s’apparente à un Reflet qui s’éclaire et éclaire sans que rien ne le touche. Telle est la Parabole de la Vie.

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Le Vivant

Lors que nous disons Vivant, que sommes-nous à désigner ? Ce qui semble assez surprenant en cette ère du Kali Yuga, c’est précisément, la non possibilité manifeste d’entrer en résonnance, même en correspondance avec le Vivant.

L’on pourrait se contenter de la commune définition, ou même, l’on pourrait se contenter de la définition la plus élaborée qui soit des termes employés. Le Vivant. Mais comprendre le Vivant ? Qu’en est-il de Celui-ci ? Ensuite, comment com-prendre (en nous) que les mots provoquent telle ou telle émotion, ou parfois aucune. Il est assez curieux d’observer cela, pour qui veut bien observer. Il est assez curieux de voir combien quelques lignes peuvent susciter, à elles seules, telle ou telle réaction. Ce qui relève de l’abstraction, ce qui relève du subtil, voir de l’invisible sont potentiellement source de résonance, de réactions diverses, voire de totale indifférence. Etonnant ! Alors, de nouveau, nous sommes amenés à nous demander ce que peut bien être le Vivant. Vous noterez aisément que j’y mets une majuscule. Cette dernière est là pour marquer une Réalité supérieure, totalisante, universelle, principielle. L’Essence. La réduction, ce serait de considérer que nous sommes des dictionnaires ambulants. La réduction serait de croire que ce qui relève de la réaction face au Vivant est lié exclusivement à un enseignement formel. Or, si nous apprenons les mots, comment avons-nous lié cela aux émotions ? Comment avons-nous lié cela à la pensée, aux concepts ? Certes, nous ne sommes pas une coquille vide que nous remplissons, au fur et à mesure. Réfléchissez-y bien ! Serait-on à nous limiter à n’être que des entonnoirs? Pourtant, Tout est Vivant ! Tout est agissant !

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« Société du spectacle » et « Civilisation festive » (Guy Debord et Philippe Muray) (I)

Je vous propose de lire attentivement ce texte, qui sans présenter des solutions concrètes, met l’accent sur une bien triste et avérée réalité. Compte tenu de sa longueur, cet écrit sera publié en plusieurs fois.

INTRODUCTION :


Au moment où j’écris ces lignes (7 mars 2012), je reçois, comme des centaines d’autres internautes, un email d’Interflora rédigé comme suit : « J-1 avant la journée de la Femme : offrez un bouquet aux femmes qui vous sont chères ». A première vue, il y a tout lieu de se réjouir d’être averti d’un tel événement : n’est-ce pas l’occasion rêvée, en obtempérant à cette suggestion d’achat, de faire plaisir à la femme qu’on aime tout en célébrant, plus généralement, le sexe auquel elle appartient ? Et pourtant, d’où vient qu’on ne puisse se départir d’une espèce de malaise en lisant ce mail. Est-ce que cela vient du caractère injonctif de l’exhortation « offrez un bouquet ! » qui, en jouant sur la corde sentimentale, cherche à m’extorquer quelques sous pour un bouquet de roses ? De l’aspect intrusif du message (« mais de quoi se mêlent-ils ? ») ? Ou est-ce que cela ne vient pas plutôt de la forme d’ultimatum (« J-1 ») donnée à l’information à propos d’une fête que je respecte mais que je n’ai pas forcément envie de fêter à l’unisson de l’univers ? De tout cela à la fois aurait dit feu Philippe Muray, qui aurait ajouté que la source du malaise est plus certainement encore dans le sentiment diffus qu’il est plus que jamais impossible à quiconque d’échapper à l’idéologie des bons sentiments, impossible – sauf à s’isoler sur une île déserte – d’obvier à l’applaudissement obligatoire des grandes Causes humanistes : de la lutte contre la discrimination à la bataille contre le tabac, en passant par la mobilisation contre la guerre, les manifs contre le nucléaire, la commémoration de la Révolution française, et… la célébration de la journée de la Femme. Pour Philippe Muray, notre civilisation est atteinte d’un mal aussi étrange que paradoxal, qui n’est autre que… la passion du Bien.

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Rencontre avec le Maître : le labyrinthe

Pour être réinvestie de la Souvenance, la mémoire patrimoniale de l’homme Adamique, il fallut bien commencer par la Question. Celle-ci émerge sans autre but que de faire émerger les réponses. L’on s’étonne longtemps, comme marchant sur la terre d’un autre monde et l’on entend longtemps la voix entière de la Vie. Celle-ci est une proclamation. Elle cogne sur les opacités de l’oubli, et je dirais que celui-ci devient même la source du commencement. S’il n’était ce mur, tout semblerait se dissoudre dans une vallée engloutissante. Le Maître m’enseigna l’Accueil. Il ouvrit toutes sortes de perceptions en écartant les voiles. Tandis qu’Il les soulevait de Sa Main ferme, je restais hébétée. Je le fus longtemps et le demeure encore. Le souvenir déferle parfois telle une ondée très fine et parfois, il vient comme la plus grande et la plus violente des tempêtes. Je cherche un mât où m’accrocher. Il jette à mon âme esseulée une corde et je m’y maintiens. Après l’évidence, l’on serait à marcher au milieu du chaos.

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Le devoir de conscience, le devoir de connaissance

Nul n’est innocent – indemne de son ignorance – par essence et tous nous avons le devoir de conscience, de la chercher et de chercher à comprendre ce que nous sommes réellement. Tous nous sommes responsables du devoir d’être, du devoir de sortir de l’ignorance. Personne ne sera épargné. Il sera demandé à tous : qu’avez-vous fait de votre conscience, de votre réalité ? Le plus grave et le plus dangereux, c’est de considérer que nous ne sommes pas responsables. Nous le sommes par notre engagement préexistentiel. Qui ne s’en souvient pas n’est pas pour autant innocent. Nul n’échappera à la conscience qui le rattrapera. Nous avons le devoir de chercher la connaissance, la connaissance de notre réalité existentielle. Que nous le voulions ou non, que nous le reconnaissions ou non, nous avons le devoir de chercher à nous extraire de notre apathie. Aucune excuse ne sera légitime. Où que nous soyons, quoi que nous fassions, nous sommes responsables de notre vie. Quels que soient les moyens qui sont à notre disposition, que ces moyens soient physiques ou cognitifs, nous avons tous le devoir d’être sans subir la vie. Nous avons le devoir de nous mettre dans l’inconfort, nous avons le devoir de remettre en cause nos acquis. Nous avons le devoir de reconsidérer en profondeur ce qui nous a été donné. Nous ne venons pas au monde pour nous laisser glisser linéairement en cette vie, pour la consommer sans réels besoins hormis les besoins triviaux et communs, lors que la vie elle-même ne s’arrête pas à notre mort. Le désintérêt, l’ataraxie, la non considération de la réalité humaine, la défaite du vivant, d’abord en soi-même, puis vis-à-vis des autres sont des crimes contre le Réel de l’humanité. Tant que nous ne comprendrons pas et ne nous réintègrerons pas notre humanité Adamique, nous serons des criminels.

Lumière primordiale

« L’être doit avant tout identifier le centre de sa propre individualité avec le centre cosmique de l’état d’existence auquel appartient cette individualité, et qu’il va prendre comme base pour s’élever aux états supérieurs. C’est en ce centre que réside l’équilibre parfait, image de l’immutabilité principielle dans le monde manifesté. »

René Guénon : l’ésotérisme de Dante, p. 65-66

« Et les perroquets, dit Cidrolin, ils ne parlent pas ? – Ils ne comprennent pas ce qu’ils disent. – Prouvez-le, dit Cidrolin. – Quel emmerdeur ! Il n’y a pas de conversation possible avec un emmerdeur comme vous. »

Les Fleurs bleues (1965) de Raymond Queneau

Des propos de l’évidence, des propos de l’observation et des propos sur la raison, tout cela se rencontre, pour peu que l’on soit interpellé par l’introspection. Cette inclination provient du plus profond des réminiscences de l’âme, celle-ci se voulant, au milieu des fatras, au sein même des décombres, jaillir, victorieuse. L’on peut entendre et ne pas écouter. Qu’importe ! Ce qui appartient à la caducité sera à disparaître, tôt ou tard. Le jour rattrape la nuit et la nuit rattrape le jour. La vague succède à la précédente et efface la suivante, comme par anticipation, sorte de langage codifié pour le cœur atemporel. Pourtant, quand les bruits se résorbent, l’âme rencontre l’âme. En cette unité, il n’a jamais été question d’autre chose que de cette Unicité, éclairée de la Lumière primordiale. Que deviennent alors les éléments qui ont vocation de tomber ? Au feu, ils seront à se consumer, à subir la transformation, car ce qui n’est pas pérenne, ne l’est certainement pas par nature et ce qui l’est, l’est depuis toujours. Tels sont les effets d’un parcours.

Des combats, des dénivellations, des prétentions, des rébellions, des dominations, des volontés d’apparaître, de celle des illusions, des rêves, des cris au sein de la désolation, des paroles qui deviennent des encombrements, des gestes d’appropriation, de la jalousie, de l’ironie, des violences inavouées, des comparaisons, des compulsions, tout cela n’est-il pas encore l’ombre balbutiante des écartèlements psychiques, des voix de l’enfermement, manifestées par une sorte de cris stridents dans le grand tunnel assombri par les projections du moi ?

Tout commencement a une fin. Toute chose connaît sa phase ultime. Tout cycle, son achèvement. Toute interprétation connaît la Révélation. Ce qui est à la Terre revient à la Terre et ce qui est aux Cieux, revient aux Cieux. Telle est la compréhension de la distinction, celle de la nature indivisible et de celle qui appartient au divisé. En nous, est le Trésor de l’Unité. En ce Trésor, but de notre existenciation, il est une maladie et son remède. Il est un champ possible de la toute-réunification, c’est-à-dire du grand Rassemblement de nos éléments divisés, cristallisés dans la projection illusoire qui est de se considérer comme à part… Que l’on n’aille pas confondre avec une lecture simpliste et sociétale, ou avec une lecture psychique et réductrice ce qui est écrit ici. L’on ne peut associer l’Unité à l’uniformisation. Cette énorme erreur vient d’une propension à la confusion qui proviennent des troubles de l’actuelle tendance à la dissolution collective, suite aux revendications délirantes des égos tyranniques depuis des siècles et des siècles. Plus l’on est dans les revendications raillardes, plus l’on est à se vouloir établir un territoire personnel en ce monde de passage, et plus l’on fait montre d’une véritable tyrannie égotique. L’ignorance, voire le déni d’une réalité cosmogonique, jette un trouble démesuré sur l’humanité et enclenche une sorte de frénétiques mouvements destructeurs. Mais il semble que peu comprennent cette réalité venue depuis les flancs de notre mémoire. Or, s’il faut être Jardin pour entrer dans le Jardin, il faut être l’océan pour comprendre l’océan, tout comme il faut être la flamme pour comprendre la flamme. Ainsi est l’Essence de notre humanité. Un secret caché dans la cavité de notre corps. Le secret de notre manifestation.

L’homme primordial (1)

Façonnement du Façonneur (Al Fatir), Ô Puissance du secret des entretiens intimes ! Lors qu’Il décide en concomitance, permanence de l’échappée, le Temps n’est plus horizontal et Il est la Lumière ascendante d’une Remontée. Ainsi, la Connaissance, fusionnement des mains jointes sur le Corps, mémoire qui s’ouvre et fait le Récit des Récits, Ô Compagnie suprême de L’Intelligence, Face à Face d’une sensible Beauté. L’homme, L’Adam-Eve des polarités, permettant de parvenir à l’Intelligible Origine, Mystère dont le langage dévoile les réalités de l’Image faite à Sa Ressemblance, Lumière de L’Humanité, L’homme avant l’homme, le nommé avant le nommé. Cet homme, Image d’une existenciation révélée, SÛRRAT. Voici la Citadelle, la Tour, l’élévation d’une prodigieuse Réalité, exemplarité des Vertus Seigneuriales. Descentes des Théophanies depuis l’Alpha et l’Oméga. Ceci est l’Homme primordial, Image Primordiale, le Miroir apposé sur le cœur Adamique. Une telle Clé est, certes à ouvrir le son des résonnances. Tel est le prodige qui libère l’effusion qui permet de goûter à la Réalité de la Transcendance.

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