La Cité de Lumière

Il chantait sur la colline aux douze milles visages ; il en avait appris les traits par cœur et il avait certes, fait la découverte de toutes sortes de chemins, ceux-ci empruntés à la Caverne d’une illustre Montagne. Il circulait de jour comme de nuit. Certains se demandaient ce qu’il pouvait bien faire en ces hauts lieux, mais personne n’osait jamais l’interroger ouvertement. Il aurait pu se changer en Ange, ou bien en toutes autres créatures féeriques, nul n’aurait d’avantage réagit tant les sens, même les plus communs, s’étaient atrophiés. Il n’avait nullement besoin de boire, ni même de manger. Il était parvenu au Royaume de l’Ethéré. Quand il revenait parmi les hommes, c’était pour un bref passage. Le capuchon de son manteau lui cachait la moitié du visage. Il avançait avec les gestes de la grâce innée. Mais il retrouvait toujours sa chère colline avec beaucoup d’enthousiasme. Il arrivait que certaines créatures venaient à sa rencontre. A la nuit tombée, ils allumaient un énorme feu de joie. Alors, l’homme à la colline aux douze mille visages leur contait les plus fabuleuses légendes, celles dont on ne revient pas. Il évoquait les lointaines épopées, celles dont il avait bel et bien été le témoin, et il leur raconta même une certaine ascension où chaque sage, chaque Prophète, chaque saint, chaque humain s’était révélé à lui dans les plus extraordinaires apparats. Il arriva qu’on lui confia d’inimaginables missions, qu’il acceptait sans réserve, car celles-ci étaient toujours motivées par les profondes et justes intentions. Il disait : l’homme qui a tout perdu ne cherche plus rien à conquérir, car, il a perdu jusqu’à la notion de perte. Il est celui qui ne demande rien en échange de ses actes. Il est celui qui n’est tenté par aucune rétribution. N’a-t-il pas perdu jusqu’à son ombre ? La lumière n’est certes pas ce que l’on croit. Ces petits êtres qui venaient le rejoindre certaines nuits l’écoutaient attentivement, osant à peine respirer pour ne point manquer une seule de ses paroles. Il disait : rien n’est plus grand que la Connaissance. En Elle, et par Elle, naissent les mondes nouveaux. Or, la source qui alimente cette Connaissance provient d’un Noyau, et lors que Celui-ci se fend, une cité de Lumière apparaît. En Elle, le peuple jouit de tous les moyens pour accéder à la Sapience. Jusqu’au jour, où l’homme perd cette Lumière, la Cité est florissante, luxuriante, enseignante. Jusqu’au jour, où l’homme connaît la turpitude, la Cité demeure le plus beau Jardin. Mais n’allez pas croire que l’on puisse comprendre ce qu’il se passe en ce Jardin, tant que l’on n’a pas retrouvé les perceptions de ce Jardin. Il est inutile de transplanter un monde décadent au sein même d’une autre dimension. Cela ne se peut guère. Cela ne se peut pas. Il faut devenir le Jardin pour entrer dans le Jardin.

Jardin d’Eden

الله نور السماوات والأرض

Beauté simple de l’acceptation, Beauté définitive, au-delà de l’affairement. La Maison de Dieu est une Maison parfaite. Tout y est. Cette Maison est une Source vive d’enseignement. Tel est Le Jardin d’Eden. Tels sont les clapotis du ruisseau. Lumière courante dans la résonnance vibrante. Le Jardin est Parfait sans que rien ne puisse être modifié. La main de l’homme, en ce Jardin, est un océan de poésie. Il goûte à L’Harmonie. Parfois, en marchant, il rencontre les parterres de L’Eden, les coupoles du Ciel. Il est saisi par sa pureté ineffable. Hébétude symphonique en ces arcanes des plans supérieurs.

Si Le Maître des Harmonies fréquentielles, du Logos vibrant ouvre à l’hébétude du Jardin, c’est que tu n’as jamais cherché autre que Lui. Ni à droite, ni à gauche, tels sont les cheminants qui ne s’occupent de rien autre que de L’Appelant. Comme Il t’appelle, fuis les icônes. Comme Il t’appelle, ne t’arrête jamais tandis que Le Centre est ton Refuge. Que ta halte soit brève et qu’elle soit La Lecture de ce qui t’est donné de lire. Ne t’arrête pas en ce monde et ne saisis rien de son ombre. Regarde et observe la transformation par le Regard de Son Innocuité.

C’est parce qu’Il vient, qu’Il nous guide, qu’Il affermit nos pas. C’est ainsi que le rendez-vous n’est pas manqué. Le monde est une fréquence musicale et la fréquence est un Verbe, Logos. Au plus haut, la fréquence descend et celui qui s’est vidé peut recevoir. La Terre se prépare à accueillir Le Roi et œuvre la vie entière en ce Labeur de Joie.

Méditation 21

Il y est deux sortes d’hommes : ceux qui vivent l’organisation politique comme le but essentiel de leur existence, tandis que les autres échappent à cette nécessité et rompent avec les contingences. Ceux-là ne sont jamais asservis, même par leurs propres projections idéologiques et égocentriques. Ils ont échappé au temps et à l’espace. L’organisation sociétale n’est qu’un voile pour la cohésion des masses. L’être individué a rompu avec toutes les lignes et croît au centre. Qu’on ne se méprenne pas : l’être individué est relié à toutes choses en substance. Il n’a peur ni de la faim, ni de la soif, ni de la nuit, ni des animaux sauvages. Il séjourne dans le perpétuel Jardin. Il est écrit, qu’un tel homme est si détaché des causes secondes qu’on le prend aisément pour un fou. Quand il dort dans le désert, il ne craint pas le scorpion…

Le Pays de L’Ami.

arbre blanc

Dans le Pays de L’Ami, il est un Jardin aussi vaste que la Vastité, et l’on y circule affranchi des passerelles, allant de demeures en demeures. Dans le Pays de L’Ami, il n’est plus aucun artifice, ni même rivalité. Dans le Pays de L’Ami, Il s’efface et te donne à La Beauté. Son Jardin est Son Royaume. Qu’Il te parle, ou qu’Il soit en Silence, Il te donne entière liberté. Pourtant, dans le Jardin de L’Ami, Il est semblable à Ton Monde et Il te sourit car, de grâce et de noblesse, Il a pourvu ton Âme à Son Image. Dans Le Pays de L’Ami, nulle tourmente, nulle sérénité. Au-delà, quand les mots s’alignent à Son Discours, L’Ami est ce qui a anticipé et avant même que la conscience perçoive le soleil et la lune, un autre Astre les a effacés. D’une Plume circonspecte, Plume des folies de sa douce et sauvage obstination, nul besoin, nul détachement. Ainsi, seconde en La Seconde, L’Esprit s’ouvre aux autres mondes et voyage en Lui. J’ai dit oui à Son Invitation. Il a répondu à mon appel. Dans Le Pays de L’Ami, Il est comme Il te dit.

Efflorescence

la chine et le dessin <3

Nous sommes en Lui
Nous sommes plein
Nous sommes singuliers du Voyage
Puis nous regardons ici et beaucoup plus loin
Nous sommes les sept points cardinaux.
Nous avançons et nous remontons
Nous avançons et nous descendons
Nous sommes Le Point de déploiement
Nous sommes L’Élocution vibrante
Nous voyons et tournoyons
Il n’est Rien autre que Présence
Efflorescence des Sens et Vacuité du Silence.


Es-tu prêt à vivre ce qui n’est plus projection mais vide de toi, aux confins des terres, aux confins des mers ? Es-tu prêt à me donner la main et voguer en L’Indicible, lors qu’en La Solitude extrême, le fracas de l’illusion submerge le corps et l’étourdit de ténèbres ? Es-tu prêt à vivre les réalités abyssales du Chaos, lors que ta foi est éprouvée par les vertiges de ce que tu croyais être la connaissance ? Es-tu prêt à voir s’effondrer les idoles et les effigies de tes stratégies diverses ? Es-tu prêt à ne plus rien savoir en ces entre-mondes lors que la Réalité devient L’Enseignante ? Le Cœur était par La Main du Maître soutenu aux sept points cardinaux et Le Souffle ouvrait large cette poitrine des effluves de L’Eden, puis ruisselaient mille rosées du Jardin, lors que les anges tenaient mon corps fébrile, soumis aux secousses de La Terre ivre. Je me suis agenouillée aux tréfonds de la nuit et si la douleur était intense, L’Amour était l’unique Réalité. C’est là que je vis depuis L’Éternité, en Son Verbe auquel je bois sans compter. Suis-je, lors que Lui seul est ?

Le Jour du Chevalier

Résultat de recherche d'images pour "knight and his angel"Peinture de Joseph Noel Paton (1821-1901)

 

Si nous possédions Le Jour, Le Temps serait suspendu aux branchages de L’Instant, et là, en Son Unicité, celui-ci frémirait des Joies de L’Aube. Mais nous ne possédons pas même notre Souffle et comblons nos vides par les atermoiements de l’avoir. Notre main, elle-même semble être une inconnue, lors que nous découvrons les premiers émois de L’Arbre. Ô Réalité de La Conscience, lors que Toi, Tu T’appartiens, et Ton Regard incommensurable est à surprendre Le Jour à La Pointe de Ton Horizon. Si tout s’effeuille de l’ignorance, en chaque voile, La Parole s’élève. Telle est L’Assemblée Céleste qui Te Parle et Te rappelle à Sa Majesté. Le Monde en Son Unicité, en Son Instant unique et singulier, est Une Main qui s’offre à La Nuit de Ta Veillée, et Le Rêve demeure un Rêve, lors que Tu T’éveilles et proclames, je suis Le Rêve. Quelle est donc alors La vraie Vie ? Je L’ai vu sourire. Je L’ai vu marcher. Je L’ai vu parler. J’ai dit : Il est déjà là, depuis Le Seul Moment durant lequel Il ne nous a jamais quitté. Le Rêve est un Jeu qui va là où Tu vas. Le Cœur est vierge et perpétuellement rajeuni de Tes milliers de Rêves. Le Périple est suave au goût du Jour. Des mots que l’on tisse d’avoir tant aspiré, telles sont ces réalités qui s’unissent juste en L’Éternité. Je Te remercie d’avoir raffermi mes pas sur Le Sentier de mon occultation et je Te remercie d’avoir sondé mon cœur, lors que ma veine jugulaire ignore encore les distances qui sont pures illusions. Je désire mourir à Tes pieds, en La Source permanente de Tes fluviales abondances et je souhaite ne jamais avoir été, de sorte qu’il ne soit qu’Une seule Réalité. Lors que Ton Silence devient Les Joyaux de Ton Verbe ! Ô laisse parler Le Silence ! Laisse-Le ! Il a tant à Te dire, au-delà de ta pensée, il est Une Voix qui parle et ne jamais se tait. Son Chant vibre au cœur et c’est L’Eden, doux et riche des clapotis de Sa Délicatesse. Que ces mots soient gravés sur les parois de Notre Intimité et que Le Jardin, d’innocence, se réjouisse lors que vient L’Aimé Le visiter ! Tel est Le Cœur du Chevalier, lors que soudain Le Jour est une ombre à La Nuit de Sa Veillée.

Jardin du Cœur

Résultat de recherche d'images pour "arts and crafts mnac"Peinture de Edward Burne-Jones (1833-1898)

Il s’agit de l’Amour le plus fou, le plus pur, le plus invraisemblable qui soit. Celui qui est à entrer en Son Royaume, le sait-il réellement ? Faut-il le plus improbable des Temps pour enfin se laisser immerger de cette précieuse et délicate Aube du monde ? Faut-il laisser la nuit rugir aux confins des plaines sauvages de notre âme, là où souffle le vent, cause d’une dislocation inévitable ? Faut-il avoir tout perdu pour soudain, épris de solitude et d’ivresse entrer enfin sous Son joug ? Faut-il avoir laissé se déchaîner mille et une vagues pour voir se lever La Lune de notre Ciel ? Lors que cette brume s’efface et que nos yeux s’accrochent à la singularité de ce monde retrouvé, lors que Le Jardin s’offre en ces soieries évanescentes, lors que chaque perle est une suée de rose au front de notre cœur, lors que les arbres s’élancent dans L’Azur de notre Âme, Lors que s’écartent, une à une, les ténèbres au son d’une Lyre puissante et que L’Univers s’évase telle une Corolle à La Bouche de Ton Haleine, et lors que les bruissements deviennent de suaves exhalaisons, au crépuscule des senteurs du Jasmin et du chèvrefeuille, voici que Le Chant nous enveloppe de douceur et que les pas qui effleurent à peine le sentier, timides qu’ils sont devant La Majesté, semblent butiner les joies simples et de candeurs incommensurables. Comment ? Sommes-nous encore ? Les grappes des vignes pendent abondantes des sucs du soleil et le cœur est empli de l’effervescent rayonnement. Le chevalier s’avance lentement, ne retenant du Souffle que La Révérence, noblesse des gestes. L’Attention ne souffre d’aucun bruit, car toute vulgarité serait inappropriée en ce Lieu de L’Adoration. Le chevalier marche sur le pont de La Jointure et tout son cœur est pris d’ivresse. Ici, plus loin, plus proche, tout est Harmonie. Toute parole est bienveillance, et la lumière fortifie le discours de Justesse ainsi que de Bonté. Oui le cœur répugne à toute sorte de choses, mais le chevalier incline du chef avec grande émotion. Ici, les actes sont à la mesure du cœur. Le pur Amour est lenteur qui ne jamais défait ce qui commence, mais parachève L’Unité en Son Resplendissement. Le cœur s’imbibe des mots, puis d’eux le cœur rayonne. Car ceux-ci ont précédé la Parole. De cette dernière vient La Fusion des mots avec les actes. Aucune discontinuité. Sacralité du Corps et sacralité de L’Esprit, tandis que L’Âme continue Son Périple…

 

Se lit aussi sur Noblesse et Art de l’écu

Le voyage de L’Âme

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Le Voyage est en L’Esprit. (Ruh, dont la racine Raha en arabe, évoque l’apaisement, la délivrance, et aussi l’itinérance). Le Voyage de L’Âme commence au Regard du Lever du Voile. Telle est la subtilité de Son Éloquence. Elle s’extraie des Nues, et depuis L’Oeuvre alchimique vogue de conscience en conscience, d’éveil en éveil. Lors que les éléments sont visités un à un, en leur concrétude et en leur nature éthérique, l’on observe une Ré-Union. L’âme ainsi recentrée, dépouillée de ses prétentions, purifiée des incessantes velléités, des associations dérivatives de son ego, du bruit de son mental, des attachements divers, se voit en l’allègement et en sa nudité, et re-connaît. Les éléments de L’Être sont observés telle une arborescence. Pacifiée en L’Union, fusionné en L’Esprit du Vivant, l’âme pérégrine en Lui. Tel est Le Prisme de La Réalité. En chacun de nous, il est une Essence, un Parfum, et lors que cette Essence est touchée par La Grâce effusive de Dieu, Ruh Allah, alors, La Vie naît en ce Corps et devient L’Unité réflexive de son Seigneur. Car celui qui connaît son âme, connaît Son Seigneur. Ainsi, L’Âme voyage en L’Infinitude. Tel est Le Jardin Céleste, subtil et de Transcendance. Telle est La Lampe qui s’allume en ce corps et donne à La Contemplation. Tel est le nouveau né. Lumière sur Lumière*.


* »Allah est la Lumière des Cieux et de la Terre. Sa lumière est semblable à une niche dans laquelle se trouve une lampe. La lampe est dans un verre. Le verre est comme un astre resplendissant. Elle tire sa flamme d’un arbre béni, un olivier qui n’est ni d’orient ni d’occident. Peu s’en faut que son huile n’illumine sans même que la touche le feu. Lumière sur lumière ! Allah guide vers Sa lumière qui Il veut. Allah fait des symboles pour les hommes et Allah connaît toutes choses »
(Cor. 24: 35)

Chant de La Crucialité

Oriental Crane (I also created a stencil of this.)

Il entendit en ce monde éthéré, telles vibrations illocutoires. C’est au ruissellement de L’Insondable, que son âme épouse l’oraison du Ciel et de La Terre, unifiés en ces épousailles. Chacun est douceur en La Crucialité et patience en ce corps devenu les ouvertures du Jardin de L’Âme. En son Cœur, Le Royaume accueille les paroles de L’Extase luminescente. Radiance rayonnante. La Béance est une Promesse au Silence de La Révérence. Telle Conscience, Telle perception. 

Dans L’Inséparabilité des choses,
Il naît ce que l’on appelle La Correspondance.
Puis, un Jour, Il n’est ni dedans ni dehors.
Il entre en cette observance et soudain,
Il voit La Nature comme Le déploiement de Sa Pensée.
Il n’est donc qu’Une Seule Réalité.
Il entre en ce Jardin, puis, étonné, étonné, il sait.
Des vagues et des vagues, déferlantes telles les Montagnes,
Aux secousses assommantes, il est une voix qui parle.
Mais qu’est-elle donc à révéler ?
Sont-ce les échos insondables ?
Ainsi, marche-t-il et assiste-t-il au lever des étoiles,
Sans que rien ne se sépare du semblant de la fixité.
Il voit, en cette Coupe devenue verticale,
Les miroitements fulgurants des mondes déployés.
Qu’en est-il de La Vacuité ?
Chaque jour et chaque nuit, lors que la veille est une veillée,
Voici que se concentrent les forces de L’Orientation,
Puis, en L’Alchimie du pur Bonheur,
Qu’advient-il, si ce n’est Le Secret,
Au soupçon de L’Heure ?
Du Royaume visible, quand tout est à parler,
Voici que les anges t’étreignent et Lui, Celui de La Montée,
Te fait trembler, te fait trembler.
Le sol vacille, et l’on ne sait plus qui l’on est.
A L’Aube, voici La Descente sublime,
Et chaque étoile est en L’Azuré,
Un Regard qui te dévoile, Le Contemplant et Le Contemplé.
Au Dedans, au Dedans !
Telle est ce qui semble L’Inversion, mais il est Le Retour.
Lors que les uns et les autres se rassemblent, que nous dis-tu ?
En vérité, Le Verbe est incarné.
Et de toutes les images, l’idole est renversée.
Le cœur tressaute au roulis des vagues,
Lors que La Terre a tremblé.
Se soulèvent les Montagnes : elles se mettent à danser.
Chacune est un Pilier que l’on vient renforcer,
Et chacune est un monde que l’on a oublié.
Alors, le voilà à peine songeur, plutôt extatique :
Les Réverbérations en ce cœur, sont les transparences du Lac.
Tel est Le Jardin de L’Esprit, là, où tout est reposé.
En chaque effluve, il  n’est plus d’idoles,
Mais Êtreté, Êtreté !
Ô Azur du Cœur flamboyant en L’Éternité !
Il sait que rien n’est plus semblable, et pourtant,
Qu’en est-il de cette irradiance qui donne en La Vie, Son Jaillissement ?
Car, au Centre, Le Miroir est un Diamant.
Chaque image est vérité, désormais.

Essence des Mots, où Le Hasard* retrouvé

ebru yakın                                                                                                                                                                                 More

 

Le Monde est une Éclosion Verbale d’Amour à La Bouche de Dieu. Des Vibrations, encore nous y sommes et Les Mondes dont La Promesse est une Vérité, s’étendent en L’Exponentialité des voyages, en ces luminescentes effluves, encore, à L’Esprit devenu Son Coursier. Et L’Âme de Langueur amoureuse, de nostalgie intense, du Désir en Son Souvenir ardent, ondoie et retrouve Le Chemin du Retour. Sache, Ô Ami, que les mots sont les vaisseaux de notre Pouls Alchimique et que si Tu te confies à Leur pouvoir mantrique originel, Tu ne seras jamais perdu. Là où Le Roi de Ton Cœur, Le Souverain de La Terre Conquise en Ton intériorité, te mène, c’est en Sa Fleur éclose d’Amour. Tel est Le Jardin parfumé de Vérité vénusienne. Telle est L’Âme qui voit La Lumière, Flambeau des mots en Leur Sève allumée de L’Essence bénie. Telle est La Reliance. Telle est La Concordance du Ciel et de La Terre en leur Révérence. Telle est La Victoire de L’Unité.


*Hasard : de l’arabe az-zahr, qui signifie « Fleur » ou plus précisément Quintessence lumineuse, Fragrance de La Fleur, Rosée sublime. Or, de par l’usage des mots qui se séparent de leur essence et révèlent les interprétations usagères de récurrences admises, de par l’atrophie des mentaux qui ne font plus aucune reliance, qui ne sont plus en-dedans des choses, qui ont séparé les mots de Leur Réalité manifestée, de par l’éloignement de La Réalité Adamique qui possède en lui les quintessences et les substances de La Reliance avec Les Mondes de La Perpétuelle Création, devenu Corps de Sapience, Niche du Tabernacle des Lumières, Le mot Hasard, en cette Beauté du Retour, est à désigner La Réalité Absolue de cette Réalité Fluviale de La Fleur et non ce sens dérivé, lié à l’oubli, et qui charge le mot d’illusion, de déformation linguistique et de séparation avec Le Réel. De fait, il semble que les arabes avaient la pratique du jeu du dé, et qu’à chaque fois que le jeu était gagnant, l’on était à relier sublimement la victoire à cette Justesse du coup. Être au plus Juste, c’est-à-dire, être en parfait orbitage avec Le Sacré, avec les mondes invisibles, avec les concordances ! Comme l’on a si peu compris que le mental des Anciens, même ceux des moins conscients, avaient ce perpétuel état de présence qui leur donnait à désigner, à nommer les choses en leur parfaite exactitude. Réussir, ne signifie donc pas être chanceux de façon arbitraire, mais plutôt avoir trouvé l’alignement juste avec Le Ciel. Ce qui est en bas, correspond à ce qui est en haut. Tel est Le Hasard. Telle est La Verticalité. Telle est La Transcendance. Telle est L’Harmonie. Tel est Le Retour en substance de toutes choses. Il est judicieux aussi d’ajouter que le Livre des Mutations, Le Yi King relève aussi des sciences sacrées, et que les oracles ne servaient pas de divination, mais se cherchaient des couloirs de Reliance avec Le Monde d’en-haut, c’est-à-dire avec les Hautes Sphères de La Conscience, et donc des connaissances concomitantes. Nous y reviendrons…