René Guénon (suite)

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La Cité intérieure

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La sincérité

L’intention n’est pas ce que nous formulons par la volonté propre. L’intention s’est déjà formulée en nous et cherche sa réalité. L’initiation est le commencement actif d’une telle formulation. Nous rencontrons cette intention au centre de cette manifestation. Lors que la vie se déroule, l’initié (celui qui commence à se manifester) entre en sa pleine singularité. Qu’il en soit ou non conscient, il est « tendu » de conscience. Celle-ci ouvre les yeux simultanément en lui et à l’extérieur de lui. L’initié est celui que l’on prend à charge totalement. Il le sait. C’est pour cette raison qu’il finit par s’abandonner. La main de la Conscience suprême appuie énergiquement sur le cœur de cet appelé. Mais il est l’appelé parce qu’il entend l’appel. Celui qui l’appelle est le Maître, le Maître intérieur. Il lui ouvre les yeux. Il ne fait que les lui ouvrir, puisque l’initié est celui qui réalise que de lui à lui, il n’est aucune guidance. Chaque seconde est une forêt profonde et un océan de clarté. La Main de l’Initiateur est la Main reliante, agissante, puissante. Cette Main subtile le retient. Elle l’oriente. Chaque jour est le Renouvellement de l’Orientation.

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René Guénon

Il nous est apparu, et ce malgré notre attachement profond pour les écrits de Cheikh Abdel Wahid Yahia, celui que l’on nomme René Guénon, et ce malgré l’attribution de son nom musulman et arabe, qu’il existe encore de nos jours une réelle méconnaissance de son œuvre. Nous ne prétendons pas détenir les clés ouvrantes de sa mission, bien au contraire et il serait prétentieux d’en faire une étude approfondie. Elle est, et à plus d’un titre, une œuvre métaphysique et spirituelle majeure dans la manifestation de notre temps et notamment en Occident. Nous ne saurions le contester. Du reste, j’invite nos lecteurs à se référer directement ou indirectement à son immense et méticuleux travail.

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Fi sabiliLlah, sur le chemin en vue de Lui

Il semblerait que si la Voie est Vivante, de par le Vivant, AL HAYY, elle brisera ce qui ne l’est pas. C’est ainsi. Tôt ou tard, la Loi Naturelle, ce qui est le Dharma, fera aussi acte de Retour. Et ceci fait partie de la Bonne Nouvelle.

Certes, la confusion est à se répandre au sein même de l’activité frénétique des uns et des autres, y compris de ceux qui prétendent détenir les clés du Royaume. Or, je le dis, et Dieu est Témoin : ne sous-estimez pas les Signes (AYAT) de Dieu. Ne les vendez pas à vils prix*. Ils sont adressés à tous, dans leur message universel et singulier, et chaque Signe est une parole éloquente, une riche gnose qui ne nous appartient pas.

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Voie initiatique, le chemin des appelés

Il est une rudesse dans la Voie spirituelle, une rudesse âpre et quasi insoutenable. Celle-ci est proportionnée à la puissance de l’égo, proportionnée à la résistance magistrale du « moi », à la volonté propre, à la mémoire collective et appesantie par une descente constante. Tout être qui souffre, souffre, d’abord et avant tout, en raison de la part égotique de son être. Il se dresse face à l’Incommensurable. Or, qui peut affronter le Souverain Invisible ? Qui peut affronter La Loi, Celle qui est inscrite au sein même de la Création ? Mais, vous rendez-vous compte comme le Retournement (Tawba ou Métanoïa) de cette part égotique, de cette part ténèbre serait la Révélation Seigneuriale de l’Être ? Qui peut donc le vivre sans être passé par ce Retournement ? Ne pas voir sa part « ombre », ne pas la voir serait comme ne pas pouvoir se retourner, se voir, en somme, puis, faire acte du Sacrifice volontaire de la croyance terrible qui serait qu’une réalité pourrait être sans une Réalité Suprême. La Voie étroite est la Voie la plus rude, un abîme de feu, un pétrissage ardent.

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Salut de l’âme, salut du monde et/ou chemin initiatique

Dieu est Un. L’homme est un. Tout être contient son Unité. Tout être est un accomplissement. Là où nous nous trouvons, il est un salut. Celui-ci s’adresse, chaque jour, à tout être. Chaque jour est une Aube nouvelle et chaque Aube est une invitation à la levée du Voile. Le seuil est une ligne franchissable et chaque ligne est une horizon plénière. Chaque pas que nous faisons se fait dans la Maison de Dieu et nul n’en est exclu. D’ailleurs, comment cela serait-il donc possible ? Chaque regard que nous portons vers l’Autre est une ouverture célestielle. Chaque Autre que moi-même est une invitation à l’Arrêt. Chaque Arrêt est un Temps Zéro, le temps du Voyage des possibles, ancré dans le Ciel, Cordée des seuls possibles. Chaque fois que l’un et l’Autre s’inscrivent dans la mutualisation de la Rencontre en Lui, la Rencontre est féconde et harmonieuse, et lance haut les possibles au sein des Germes de l’Eternel.

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Théorie, assiduité et initiation spirituelle

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