L’Arche

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Réalité de l’Occident

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Notes : * Sources: Wikipédia

De profundo Velum Marianum – De la profondeur du Voile Mariale

Mentionne, dans le Livre, Maryam (Marie), quand elle se retira de sa famille en un lieu vers l’Orient.
-Elle mit entre elle et eux un Voile. Nous lui envoyâmes Notre Esprit (Jibril [Gabriel]), qui se présenta à elle sous la forme d’un homme parfait.
Coran, sourate Maryam, versets 16-17

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René Guénon

Il nous est apparu, et ce malgré notre attachement profond pour les écrits de Cheikh Abdel Wahid Yahia, celui que l’on nomme René Guénon, et ce malgré l’attribution de son nom musulman et arabe, qu’il existe encore de nos jours une réelle méconnaissance de son œuvre. Nous ne prétendons pas détenir les clés ouvrantes de sa mission, bien au contraire et il serait prétentieux d’en faire une étude approfondie. Elle est, et à plus d’un titre, une œuvre métaphysique et spirituelle majeure dans la manifestation de notre temps et notamment en Occident. Nous ne saurions le contester. Du reste, j’invite nos lecteurs à se référer directement ou indirectement à son immense et méticuleux travail.

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L’Arche de Noé

Vision spirituelle

Le bavardage ou l’échec spirituel

Faut-il être bien instable pour regarder incessamment le jardin du voisin tout en se vantant de posséder le meilleur, le plus beau ; tout comme il faut être bien malheureux pour s’occuper du jardin du voisin tout en prétendant avoir goûter aux fruits de son propre jardin ! Je crois que lorsque nous sommes heureux au sein des délices (et même tourmentes) de notre Voie, nous voyons la Beauté de l’autre Voie, parce qu’il est une indéniable convergence et une Sagesse, apaisante, gustative et unitive. Tout le reste est bavardage inutile et signe que l’on n’a rien saisi à la vérité spirituelle. Mais peut-être que certains agissent ainsi sous l’influence néfaste des soubresauts du Kali Yuga et qu’ils participent, consciemment ou à leur insu, à la destruction de la Tradition primordiale ? Qu’il le sache : la destruction est d’abord, hélas, au grand hélas, en eux-mêmes, ce qui ne saurait nous être agréable, d’aucune façon.

Les Cycles

La Création est faite de cycles. Tout comme la vie est ainsi faite de cycles. Ces étapes, nul ne peut, ni les modifier, ni les astreindre à son propre vouloir. Des ouvertures cycliques s’opèrent entre le Ciel et la Terre et entre la Terre et le Ciel. C’est ce que l’on appelle la navigation. Elle s’établit en concordance avec ce qui relève de la Manifestation. L’homme traverse aussi ces cycles, sans en comprendre, ni les impacts, ni les opportunités, sans en appréhender les saveurs. Ces Descentes et ces Ascensions, ces dispositions que l’on active au moyen d’une pratique visant à l’Accueil, à la Traduction, à la Réalisation, ne peuvent se faire seul. Car, le monde de la Transcendance est un monde à part entière, qui par sa Nature essentielle, se doit de trouver la Terre virginale de notre âme. Nul ne peut saisir les subtilités s’il n’y entre pas. Cet état d’Accueil est une longue préparation, étroitement liée à une sincérité sans faille. Chaque cycle est une ouverture permettant la Restauration, le Retournement, la Vivification, la Naissance. Ô homme ! ne crois pas que la vie est statique, sans Intelligence, sans modalité et sans essence ! Si tu t’inscris uniquement en cette linéarité, ton regard intérieur ne verra rien. Oui, tu seras en cette disposition d’agir selon tes cinq sens, mais guère plus. Ton déclin sera notable. Peu à peu ton soleil intérieur, faute d’être relié au Soleil Divin, s’appauvrira jusqu’à la mort. Tu croiras être riche, dans la plus grande des illusions, mais en vérité, tu seras en premier lieu en une transaction de dupe, stérile marché avec toi-même. Ô homme ! comprends-bien !

Traducere

Par le Nom d’Allâh, le Tout-Rayonnant d’Amour, le Très-Rayonnant d’Amour
1 – A L M (Alif – Lâm – Mîm).
2 – Cette Écriture-là, nul doute en elle. C’est une guidance pour ceux qui prennent
garde, (sont les gardiens intérieurs de leur âme)
3 – qui, à cause du mystère, (invisible, caché) mettent en œuvre le Dépôt confié, et élèvent l’action
unifiante de grâce, et distribuent de ce dont Nous les avons pourvus,
4 – et ceux qui mettent en œuvre le Dépôt confié, par ce qu’on a fait descendre jusqu’à
toi et par ce qu’on a fait descendre avant toi : ils ont la certitude de l’Ultimité.
5 – Les voilà sur une Guidance venant de leur Enseigneur et ceux-là prospèrent !

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Coran, essai de traduction par Maurice Gloton

la grotte dite des Sept Dormants à Éphèse en Turquie

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Le Vivant-Dieu (Hayy, Yuhyi) guide vers le Traducteur et cogne si fort sur l’opacité de notre cœur. Tout cela est en nous. Il suffit de répondre à l’Appel. Mais, l’entendons-nous ? Entendons-nous l’imposante crucialité de Sa Présence ? Nous laissons-nous à entendre cet Appel ? Quand tout s’agite, l’arbre vient jusqu’à nous. Il est l’Assise et Il est le souffle dans les branches. Trois cents jours et neuf qui s’ajoutent, jours où l’on échappe à la persécution des illusions au sein de la Caverne. Le Gardien, au seuil, notre gardien, notre état de vigilance, notre verticalité, lors que la mort nous submerge par la réalité de ses effets. Chaque fois que les pages s’ouvrent, chaque fois que la Phrase compénètre le cœur intérieur, chaque fois que souffle le vent venu d’Orient, l’âme s’éveille durant le sommeil. Elle ne peut retourner en arrière et les plans subtils de la Traduction, ce passage d’un état à un autre, d’une ignorance à une connaissance, d’une ténèbre vers la Lumière, l’éloigne des mondes où gisent les dissentions et les confusions. Solitude nécessaire et pétrissage depuis ce monde, faits de faits et de réception de l’état de réceptacle.

Siddhârta Gautama

Déconnexion : notre intention véritable ; se déconnecter de nous-même, des autres, de nos idées, de notre illusion de croire en l’illusion. De rompre avec ce que nous avons appris, mais de nous soumettre à l’Alpha. Le Tout-commencement qui n’a jamais commencé et le Tout-finissant, qui n’a jamais fini.

Il est presque vain de l’écrire. Il est presque vain de faire don. Il est presque vain de croire ce que l’on croit. Il est presque vain que Siddhârta soit Bouddha.

Je Le vis, l’espace d’une fulgurance et Il me montra l’imposture. Je vis Siddhârta car Bouddha était Siddhârta. Quand je lui demandai sans parler : Que signifie tuer Bouddha ? Il me fit don de sa propre allégorie et je vis Siddhârta. Ne parlez pas de Bouddha ! Tel fut Son enseignement. Alors j’aimais voir Siddhârta Gautama. Il devint la Voie. Il devint la Révélation du Chemin. Lors que je voyais Siddhârta, je voyais Le Tout-Commencement et la Toute-fin. Je voyais l’Au-delà. C’est ainsi que je vois chaque Verbe Divin, chaque Livre révélé. Tel est le grand Secret. Alors, je lui demandais un conseil, celui qui serait l’éclairage indubitable, et ce, sans prononcer une seule parole. Il me donna la réponse : Ni mensonge, ni trahison ! La Voie ne trompe pas. La Voie se déploie dans la sincérité, dans le processus de Révélation.