Pax quae est ab anima

Là où Il se trouve, il n’est plus aucun conflit, plus aucune lutte, plus aucune revendication, plus aucune distorsion, mais Unité. Toutes les âmes Le cherchent, et toutes les âmes sont Sa Réalité. Il n’est aucune séparation, mais Manifestation. Nous sommes ceux dont Il est le Témoin, tout comme nous sommes le témoin de ce témoignage, mais nous ne le savons plus. Tant que tu diras je, tu n’auras jamais saisi cette Beauté unitive, car en Son Je est Permanence, Convergence du Regard-Un. Quoi encore revendiquer quand nous sommes à Le vivre ? Est-il une seule chose qui échappe à Sa Volonté ? Est-il une seule chose que nous ne saurions voir ? Est-il une seule chose qui ne Le révèle pas ? Est-il une seule chose qui ne nous réjouisse pas ? Pax quae est ab anima.

L’affrontement

Le lieu où les hommes d’ici ont vu le jour est un lieu de combativité, d’affrontement, de confrontation, de rencontre, d’observation, de lutte, d’addition, de soustraction, de multiplication, de division, de mise en relief, d’aplanissement, d’unité, de délivrance. Toutes les formes possibles de la géométrie et des mathématiques sont des réalités par lesquelles nous devons tous passer. En ce lieu d’affrontement, et de vis-à-vis, le véritable échange est possible lors que les consciences comprennent le phénomène de la nécessité. L’observation et le ralentissement permettent cela. La peur tombe lors que l’on entre dans le temps Zéro. Celui de la Verticale. Sans Verticalité, le chaos devient doublement chaos. Avec l’échappée, celui-ci n’est plus le chaos. Le Sage est celui qui est délivré des effets du mouvement. Il est au dedans de ce mouvement, c’est-à-dire au centre. Il est lui-même le milieu. Rien de l’affrontement ne le heurte. Or, la paix n’est pas absence de guerre. La Paix est délivrance, dès lors que l’on se délivre de toutes les projections égotiques dans un monde que l’on serait à considérer comme le seul et comme l’exclusif. La Paix est une unité au sein du Chaos. La Paix est la Connaissance du lieu de vie où l’on apparaît, de la réalité dynamique inscrite dans La Loi de Vie. Alors est en Paix celui qui connaît.

Le Choix (2)

Sans doute pressentons-nous depuis des milliers d’années ce qu’il advient, mais nous continuons d’avoir foi en la Lumière vibrante, et ce, en dépit des épouvantables phénomènes qui envahissent ce monde. Nous ne craignons pas l’œuvre maléfique, nous ne la craignons pas, puisque le Souffle Tout-Puissant de La Lumière a devancé les mondes infernaux. Le cœur s’est unifié, dans le plus indicible Amour. Depuis les fragments, depuis les dislocations, est plus forte encore la Lumière de l’Amour. Puissante et invincible, imprenable, en Son Unité, dispensatrice de chaleur vive, dispensatrice de réelle Fraternité, de constance. Ne plus les galvauder ces mots, et les tremper dans l’Eau vive de L’Union. Les baigner dans la Chair de nos Lacs, nos aspirations d’unité, les faire couler dans l’Alchimie la plus lumineuse, ne point trahir notre humanité, et remonter par les gestes, ceux de la Présence, unis en Lui, L’Unique, L’Un.

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Inviolabilité

Quand même le monde s’opposerait par sa violence et par son rejet, quand même il viendrait à ourdir tel ou tel complot, quand même il réduirait la vérité en fragments volages, quand même le monde périrait dans la poigne d’un ouragan meurtrier, quand même il volerait en éclats de sa propre compression incompressible, quand même il poursuivrait les pires abjections, quand même il en viendrait à se nier lui-même, l’homme véritable ne se sent plus concerné. Il est assis et sourit, inviolable.

Jardin d’Eden

الله نور السماوات والأرض

Beauté simple de l’acceptation, Beauté définitive, au-delà de l’affairement. La Maison de Dieu est une Maison parfaite. Tout y est. Cette Maison est une Source vive d’enseignement. Tel est Le Jardin d’Eden. Tels sont les clapotis du ruisseau. Lumière courante dans la résonnance vibrante. Le Jardin est Parfait sans que rien ne puisse être modifié. La main de l’homme, en ce Jardin, est un océan de poésie. Il goûte à L’Harmonie. Parfois, en marchant, il rencontre les parterres de L’Eden, les coupoles du Ciel. Il est saisi par sa pureté ineffable. Hébétude symphonique en ces arcanes des plans supérieurs.

Si Le Maître des Harmonies fréquentielles, du Logos vibrant ouvre à l’hébétude du Jardin, c’est que tu n’as jamais cherché autre que Lui. Ni à droite, ni à gauche, tels sont les cheminants qui ne s’occupent de rien autre que de L’Appelant. Comme Il t’appelle, fuis les icônes. Comme Il t’appelle, ne t’arrête jamais tandis que Le Centre est ton Refuge. Que ta halte soit brève et qu’elle soit La Lecture de ce qui t’est donné de lire. Ne t’arrête pas en ce monde et ne saisis rien de son ombre. Regarde et observe la transformation par le Regard de Son Innocuité.

C’est parce qu’Il vient, qu’Il nous guide, qu’Il affermit nos pas. C’est ainsi que le rendez-vous n’est pas manqué. Le monde est une fréquence musicale et la fréquence est un Verbe, Logos. Au plus haut, la fréquence descend et celui qui s’est vidé peut recevoir. La Terre se prépare à accueillir Le Roi et œuvre la vie entière en ce Labeur de Joie.

Apprenez à ne plus avoir peur

Peinture de Frederick Arthur Bridgman, L’Orant, 1877

Celui qui a côtoyé la douceur de La Vie, Celle du Vivant (AL HAYY), celui qui a connu les Lois et s’est laissé prendre par Le Vivant, ainsi que par La Nature essentielle de notre Réalité-Une, ne peut plus connaître la peur. Je le dis avec circonspection, mais aussi avec fermeté : il faut connaître la véritable dimension de La Peur, Celle de notre Nature synthétisante pour enfin connaître La Nature essentielle de La Résorption en L’Unité unifiante et ne plus avoir peur. Bien-sûr, l’on peut aussi s’apaiser par La Douceur unitive (HANNAN) de La Réalité unifiante des Douceurs intrinsèques aux qualités attributionnelles à Dieu. En nous, il est une Cartographie céleste et c’est en voyageant en Elle, en ce Dedans Réunifiant notre morcellement et nos voiles que nous commençons à prendre enfin conscience de La Réalité du Voyage intérieur. Vous devenez l’Explorateur, le Pèlerin, et vous avancez en cette Cartographie. En ce Ciel intérieur qui vous est rendu visible, vous commencez à lire, à déchiffrer les indices et vous voyez Le Chemin se dessiner sous vos pas. Ce monde est puissamment cosmique et illimité, mais vous ne pouvez vous y aventurer que si vous avez rencontré Le Guide. Il vous prend par la main qui vous lie à votre Pacte initial et vous pouvez avancer sans danger. Il est votre Berger intérieur, votre Etoile, votre Merveille… Ecoutez la douceur de votre Vie, faites fi de vos aspérités, et concentrez-vous dans la Lumière vous réchauffant pleinement de cette Douceur. Entrez en Apnée et invoquez La Lumière douce. Unifiez-vous à Elle. Ne voyez en Elle que Bienveillance. Abandonnez-vous y. La Douceur amène la douceur, tout comme La Lumière amène La Lumière. Cette Lumière irradie sans vous brûler. Cette Lumière est votre Souffle irréductible. Respirez en Elle, inspirez en Elle, expirez en Elle, faites acte de rétention en Elle. Apprenez à ne plus avoir peur. Soyez en Paix unitive.

Facétie d’un monde périssant

Convulsions en tout genre, crucialité des dispositions d’une société convertie depuis des millénaires au règne de l’ignorante abjection de l’ignorance, inconséquents actes, dépourvus de sagesse, quand celle-ci fait défaut et que règne la confusion la plus totalitaire, la plus incroyable manifestation d’une singulière suprématie de l’imbécilité, dans un monde fait de croyances, croyances élémentaires et croyances involontaires, croyances dans la magmatique idéologie confusionnelle, idéologie du simplisme et du manichéisme, idéologie de l’atrophie ambiante et des affaissements liés à la propagande obscurantiste, esclavagiste, dualiste et binaire, liés à l’inertie des mentaux embrigadés et du manque d’objectivité. Quelle est donc cette volontaire et lapidaire aliénation qui rend incapable l’homme sensé ? La Sagesse est totalement et sans doute à dessein réduite à un archaïsme, lors que les cerveaux, imbibés d’étonnantes tentacules mollusculaires, engendrent au sein de la civilisation, la caricaturale liberté. Une véritable poubelle qui élude tout simplement le bon sens. Le Bon Sens, c’est l’art d’apprendre, d’étudier ce qui est bon pour l’homme, ce qui est bon pour la société, ce qui fait évoluer un être et non le réduire à une bouillie de pensées émotionnées de réactions convulsives. Que l’on n’aille pas arguer d’arguments fallacieux, chose assez largement répandue de nos jours, je le reconnais volontiers, que des actes sauvages que l’on ne saurait tolérer, il en est qui sont légitimes et d’autres non, et que l’on n’aille pas répandre le fumet peu amène sur un terrain bien enfumé d’hypocrisie éhontée que le crime se justifie dans certains cas et dans d’autres non. Le crime est condamnable, car le crime est une violence indigne qui ne saurait être justifié d’aucune façon.

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Le Royaume des Cieux ou le choc des consciences

Ce monde est, en réalité, ce que peu peuvent et / ou veulent comprendre : les résonnances matérialisées de toutes les projections mentales et psychiques solidifiées dans un monde où se heurtent tous les champs de consciences. N’allez pas croire que la violence vient des chocs des civilisations, mais bien de secousses notables des consciences qui se heurtent elles-mêmes au retour de La Lumière depuis l’ère du Kali yuga, c’est-à-dire celui qui correspond au point crucial du renversement des Pôles. Le pseudo-Chaos apparent n’est en fait qu’une phase transitoire et, tout ce qui se manifeste, et ce, sur tous les plans, est de fait les étapes nécessaires du Retour. Il est évident que rien n’est négatif en soi, mais révélateur, au sens même Apocalyptique du terme. Cette Révolution constitue la plus extraordinaire des aventures du cycle actuel de l’humanité et chose plus incroyable, ce sont des multitudes de connaissances qui arrivent et fusionnent sur le cœur de ceux qui sont prêts à accueillir les flux, et salvateurs et régulateurs, de notre ère. Cette prédisposition, loin de s’arrêter au plan de l’actuel cycle, donne au cheminant d’entrer dans la Réalité essentielle de La Création et de Son Projet intrinsèque. Elle va jusqu’à lui ouvrir des perceptions métaphysiques qui le rapprochent de L’Essence de chaque chose, y compris des événements. Cette perception de La Réalité-Une résorbe toutes les contradictions et le mène à voir l’ombre sous L’effet de la Lumière. Cela a pour effet de l’émanciper de tout et de lui donner enfin le sens de cet univers, non pas exclusivement en une perception de finitude, mais bien de vastité. Il est à circuler sur toutes voies, comme on circule sur la réalité du Temps triangulaire. Ainsi, c’est son ignorance avérée, la ruine même de son adhésion aux phénomènes existentiels qui le font basculer dans un monde complètement vierge. Or, la virginité, c’est l’acceptation même d’une résorption du moi dans Le Moi supérieur. La sphère psychique est renversée parce que purifiée des opacités de l’illusion. Telle est La Réalité des effets du cheminement. Telle est L’Ouverture du Royaume des Cieux.

Aparté (5)

Il est étonnant à quel point ce monde nous guérit de lui-même. Plus il se donne à voir, et plus il s’annihile en nous. Devrions-nous dire qu’il est sa maladie et qu’il nous donne à la guérison ? Certes, le remède est bien en nous, tout comme La Réalité suprême. Nous sommes au centre de L’Océan intérieur et en Lui, il n’est aucun remous. Même l’observation se concentre en notre Devenir, puisque l’illusion manifeste d’un monde cloisonné, d’un monde compulsif, proche de la démence nous est totalement devenu étranger. Oh ! bien sûr, nous y sommes, mais nous y sommes à partir d’un Centre. Était-ce le dernier soubresaut d’une âme qui se libérait des griffes d’un puissant sortilège ? Où bien était-ce le bout du monde qui se devait se montrer, faisant apparaître enfin la jetée vers l’autre rive ? Ce n’est pas nous qui quittons ce monde, c’est lui qui se quitte en nous. Si un jour, nous avions vécu une certaine crainte, c’est celle-là même qu’il n’y ait rien autre que ce monde limité. Les questions pleuvent au moment de l’adolescence avec la force de leur virginité. C’est parce que nous sommes dans la lenteur depuis notre enfance que ce monde n’a jamais pu venir se loger en nous avec l’idéologie courante et dictatoriale du cycle actuel. D’où que venait cette idéologie, elle ne parvenait pas à nous atteindre. Dans les presciences de notre être, nous reconnaissions le faux. Le faux est ce qui ne provient pas de L’Origine mais qui procède des dérives humaines, lors que leurs dérives se voudraient s’imposer comme des vérités absolues, ne tenant compte aucunement des perceptions supra-humaines, allant jusqu’à les taxer, de façon absurde, de perceptions liées à une aliénation extra-terrestre. Lors, c’est définitivement avouer sa méconnaissance de la réalité spirituelle et transcendante. Nous n’y reviendrons plus, tant cette absurdité ne mérite nullement notre attention. Nous avons évoqué cela uniquement pour éclairer certains êtres vulnérables qui seraient troublés par ces confusions que l’on sème à dessein dans le but de détourner l’homme de sa nature initiale. Mais ne sera trompé que celui qui est de nature à être trompé. Nous le savons aujourd’hui et n’en faisons plus aucun état d’âme. Il est une Sagesse et un Secret dans ce que l’on appelle Ordre Divin (MASHIA). Celui qui le découvre est délivré de toutes les perplexités liées à ce monde, à l’idéologie faussement humaniste. Que les gens croient ou ne croient pas, que leur âme parle ou reste muette, qu’elle soit sourde ou non, qu’elle soit les gestes de sa lumière ou de ses ténèbres, cela n’a plus aucune espèce d’incidence. Les temps s’essoufflent de par la dérive des uns et des autres, mais les temps sont victorieux de cette étrange équation qui est Ténèbres et Lumière. Nous en sommes persuadée. Nous laissons ce monde à ceux qui veulent le porter. Qu’ils le portent donc, mais en vérité, ils sont bien ignorants. S’ils savaient !