Abraham et les trois anges,
Geerbrand van den Eeckhout, 1656,
musée de l’Hermitage, Saint-Petersbourg
. Pureté et Grâce à Celui qui permit, en Sa toute Sagesse, L’Éclosion d’un Univers en perpétuelle expansion, en perpétuel Louange de Lui, Exaltation des Vibrations Révérencielles. Pureté à Celui qui permit d’existencier Les Multitudes, et Les Ombres et Lumières de L’Intelligence, lors que L’Aspiration est un Souffle Originel. Des Couleurs et des Parfums en simultanéité de Sa Volonté, des infinitudes de Ses Oraisons de Lui en Lui ! Lumière en Ce Regard de Reconnaissance. Pureté des Fleuves de La Transparence qui se déversent en leur fougue dans Les Océans et s’unissent en Cet Amour, fruit de La Nostalgie impétueuse du Retour. Entre en ce Secret de L’Eau miraculeuse, celle du Cœur Ardent et bouillonnant de L’Appel des Cieux et des Terres, Eau du Puits de La Fertilité, de La Jointure de L’Ici et Là-bas, en cette seule Réalité du Temps de L’Horloge intérieure, Celle qui donne en Soi, Les Lectures et Le Lien avec toutes Choses. Ni contradictions, ni séparations, Apologie en La Reconnaissance, lors que Le Temps se suspend en Ce Commencement. Ô Souffle de Toi, Ô Vie en La Vie des semblances d’une déraison, lors que L’Amour se suffit en L’Amour et tournoie de Sa Joie. L’Eau jaillit en La Source effusive des Clameurs et La Détresse devient La Vision de Ton Secours Réel. Entre en Ce Mont du Verbe Safa, des Sept Parcours qui tissent L’Alliance et avive Le Cœur des Puretés de Ta Présence, puis entre en Le Verbe de Marwa, c’est alors L’Eau qui satisfait la Soif, qui abreuve Ton Désert, profuse des Libéralités de Ton Épanchement d’Amour. Suintement d’une Mère qui en Son Féminin des douceurs et de Sa douleur T’appelle. Alors Bruissement furtif en Zem-Zem des réponses au désert et en l’aridité des Parcours arrosés de larmes.
Le Centre est alors magnifié des subtiles semences et des irrigations du Jardin de L’Âme. Telle est La Mansuétude de L’Éclat resplendissant du Verbe d’Abraham dont l’Echo est encore aujourd’hui Les Réalités de L’Apprentissage de La Conscience qui s’ouvre en L’Interrogé. Paix sur Le Père de La Pure Présence. En Ce Règne de La Nature, les éléments ont parlé à son cœur transfusé des perceptions de la pensée jaillissante. Des Qualités sans limite, La Stabilité T’est donnée, Ô Noble Verbe de L’Orientation Lumineuse, Toi dont La Royauté parle en L’Intelligible des Lois du Créé, en L’Intelligible du Manifesté, Toi dont Les entretiens avec L’Intime sont les Réalités de L’Amitié. Souveraineté de La Certitude de ce qui est Pérenne et Cristallisation en La Toute Possibilité. Affirmation de La Présence Perpétuelle en Ce Vivant qui ne jamais disparaît. Si des causes secondes, Le Seigneur est occulté des consciences, le regard de L’Amour, en L’Ardente Aspiration, perce en ces nues qui se voudraient opaques et parvient jusqu’à La Pleine Confiance. Est à jaillir La Victoire en cette Présence de La Conscience qui ne doute plus et qui ne cherche plus, mais qui entre en La Pureté de L’Adoration. Soleil, Lune, Etoiles et Constellations sont les effets de Sa Réalité, lors du parcours ascensionnel, Les Eléments fusionnent en La Vision de L’Excellence. Un se décline en L’Âme de L’Unicité Absolue de La Présence. L’Âme s’y abîme et s’y retrouve en les épreuves de La Transformation.
L’Amour est né en L’Opulence, et L’Amour est né dans Le Désert, lors que les lèvres s’assèchent et cherchent Le Couloir pour Te retrouver. L’Amour s’abreuve de La Quête incessante de La Nostalgie du Bien-Aimé, et c’est en La Solitude des déchirements et c’est aussi en La Solitude de La Sérénité, que s’offre au regard ce monde qui vient nous chercher. Et comment Le pouvoir deviner, et comment Le pouvoir même pressentir ? Comment Le désirer, et savoir qu’en nous se déchirent les voiles de notre Conscience ? Des étoiles au Firmament que nous visitons une à une, sont à nous laisser hébétée. Ô Vénusté des Lumières qui chantent sans discontinuer, et, Ô Noble Assemblée, en cette inclination de notre cœur, vous êtes La Pleine Réalité…
(A suivre)