Relation est Libération

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Toutes relations sont libération et si elles ne le sont pas, alors, il faut pouvoir s’en libérer. Toutes relations verticales, inscrites dans la dimension spirituelle, en conscience, sont libération et paix. Si elles ne le sont pas et troublent le cœur, l’âme, en la réduisant (en la limitant et même en la dépréciant), en la niant, en obstruant la lumière, en fragilisant l’être et en l’aliénant, alors, cette relation n’est certainement pas d’ordre spirituel, ni élévatrice. Il se peut, qu’en certains individus, il y ait une propension naturelle et exceptionnelle à l’accueil du Divin, sous sa forme unitive, rayonnante et ce, malgré les remous occasionnés par la vie elle-même ; alors, ces individus sont en mesure de s’extraire de ces confusions, de ces ténèbres marécageuses, car, elles sont un enseignement, dans les dédales du labyrinthe intime.

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Métaphysique

.Fulla:  Teutonic sister of Frigg. Her Name means fulfillment.  Her themes are abundance, protection, cycles, magic.  her symbols are gold colored items and hair. She is associated with protecting magical tools.Peinture de Toshiyuki, Enoki

Sans la connaissance pré-existentielle, toute métaphysique serait simplement impossible. C’est parce que La Connaissance précède Sa Révélation, que La Verticale donne accès au point de rencontre des mondes visibles et supra-visibles. Il existe deux sortes de connaissance : celle qui reconnaît intuitivement qu’il est une Connaissance pré-existentielle, et celle de La Connaissance éclose (Le Lotus), effet indéniable d’une Quête  constante en L’Amour de La Sagesse, Celle-même qui révèle alors toutes les possibilités qui se peuvent se déployer en L’Être, Celle-même qui donne à la compréhension des sphères hiérarchisées de la conscience, de même Celle-même qui découvre les perspectives exponentielles des mondes multiples au sein de l’Unicité originelle. La Conscience serait alors comme une clé ouvrant les portes atemporelles de notre Voyage. Le fait d’avoir sans cesse nivelé par le bas l’intelligence a de fait, engendré une intolérance de tout bord et incité à la séparation ainsi qu’à l’éloignement, éloignement, du reste, de plus en plus accru compte-tenu des solidifications avéré du mental. Tel est le projet autophagique du monde actuel qui met en oeuvre son propre processus de destruction, à l’image des anticorps. Le processus est tel que peu peuvent le concevoir. Le monde des ténèbres n’est rien autre que la manifestation même de notre refus d’avancer. Les compulsions, obsessions diverses, psychopathie, délire, mégalomanie, dérives psychiques en tout genre, perte de la connaissance de soi, l’oubli, tout cela est l’auto-immunisation du Vivant. Que nous le voulions ou non, que nous l’agréons ou non, que nous soyons à le percevoir sous un aspect ou sous un autre, ne change rien. Les anticorps ont reçu l’ordre pré-existentiel afin de rétablir l’ordre. Tout ce que nous considérons comme un danger, tout ce que nous percevons comme une réalité nuisible à notre bon-vouloir est de fait La Loi qui ne change pas. Elle aura tous les visages que nous lui prêtons. Rien n’y fera. Son implacabilité est Sa Justice. Sans quoi notre propre cohérence n’aurait aucun sens.

Le Chemin d’émancipation (2)

Afficher l’image sourcePeinture de Patrick von Kalckreuth (1882-1970)

Le Destin est un Chemin qui se lit et se vit simultanément. Il cogne implacable et l’on pourrait le comparer à la voile d’un bateau qui se tend au beau milieu d’un océan. Croire au Destin n’est pas signe de fatalisme, mais il s’agirait plutôt d’un Accord retrouvé en La Mémoire du Gouvernail. Cela tient du prodige, et pourtant, il n’est de plus grande victoire, lors que La Vie peut nous sembler une nébuleuse, un monde figé et d’automatismes primaires au sein même de ce que l’on croit être un progrès. Or, ne plus se connaître est semble-t-il le résultat d’une spoliation du Vivant. Plus l’on est à s’imaginer que vivre, c’est être celui qui possède, et cela sous toutes ses formes, plus l’on est à croire que l’univers que nous établissons est un Royaume pérenne, qui nous renvoie égocentriquement au sentiment d’exister, plus nous sommes à nous entourer d’objets, de personnes, d’images, d’idées, de réassurances, de breloques, d’émotions, plus nous nous éloignons de La Réalité qui est La Vie. Certes, l’on ne peut éluder la vie sociale, ni les circonstances qui nous mènent à penser à notre subsistance, mais ne sommes-nous que cela ? Cette quantité incroyable d’esprits, de mondes, de vies, de sentiments, d’actes, d’élaborations, de diversités, uniquement pour Cela ? Plus nous cumulons les subterfuges, et plus nous sommes à révéler notre fuite. Fuite effroyable qui n’a d’autres buts que de nous retarder dans notre progression, voire de nous conduire à une perte irrémédiable. Souvent, Le Destin se matérialise et nous donne concrètement un chemin de Guidance. Des forces de Lumière agissent en concomitance, lors que le navire tangue dangereusement, frappé par la violente houle. Il s’agit du Destin lié aux champs des Tout-possibles, Celui qui relève du Domaine Prophétique, c’est-à-dire de La Descente en L’Esprit du Divin dans un Corps-réceptacle. Celui qui apporte Les Nouvelles, vient, marche droit, et tient Le Bâton de La Verticale, Le Chemin du Retour. Il Le connaît. Il en vient. Il n’a aucun désir de salaire, ni de reconnaissance. Il est droit. Le Destin sous cette forme est Le Rayonnement de L’Amour et ne prétend pas déresponsabiliser les êtres. Chaque créature est un Trésor. Il ne s’agit pas d’une masse informe, d’une quantité que l’on sauve au détriment des Lois. Les Lois sont incontournables. C’est ainsi. beaucoup ont craint ces Lois. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’elles étaient à révéler leur fausseté, leur déviance. Nous pouvons remonter très loin dans le Temps de notre Genèse intérieure. Nous le pouvons comme peu le peuvent comprendre. Il est un Souffle puissant qui vient des régions vierges de ce monde et qui en nous attendent notre état d’Accueil afin de déferler en ondes purificatrices et nous redonner à La Vie, selon Le Principe de Régénérescence lié au Verbe Jean-Baptiste, en arabe YAHIA qui est le vivifiant. Il est Celui qui participe activement en notre cartographie céleste. Quelle est donc cette cartographie ? Quel est donc ce Céleste ? Cela est L’Union, rendue lisible en La Naissance de notre vie en L’Esprit. S’il n’est de vie en L’Esprit, il est alors inévitablement une crispation extérieure qui est précisément tout le contraire de notre Réalité. Les faits, les événements ne sont rien devant notre Vie intime en cet Embryon qui se doit d’activer Son Rayon de Lumière et passer à l’étape suivante de son évolution. Tel est Le Miracle du Mariage de La Terre et du Ciel, fécondant leur Enfant de la seconde venue. Les événements actuels sont à vouloir nous pousser encore plus loin dans notre extériorisation. Car, ceux qui ne comprennent pas, ont peur et s’activent de plus en plus frénétiquement en se figeant en ce monde visible. Ils se détournent de Leur Mariage : Esprit, Corps, Âme. Ils sont dans une ignorance phénoménale. C’est aujourd’hui qu’il faut rentrer chez soi et se mettre en ce Silence. Pensons à notre Cœur. Tournons notre Esprit en Lui. Réapprenons à aller en Lui. Nommons-Le en nous. Notre Corps est une Chrysalide. Lors que la mort arrive, nous ne disparaissons pas. Nous vivons une autre dimension. Nous rencontrons L’Autre Monde. Mais, cet Autre Monde est en d’autres vibrations et ce que nous n’avons pas préparé ici, aura des conséquences là-bas.

A suivre…

Genèse d’une Rupture : L’Âge d’Or

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Au-delà des contingences limitatrices et au-delà des motivations éphémères, qu’en est-il de notre aspiration intrinsèque ? Un jour, nous n’éprouvons plus que cette crucialité et devenons indifférents à toutes les voies sans issues. Nous percevons de par une perception qui est celle des profondeurs les plus insoupçonnées et nous ne souffrons plus de l’opacité des petitesses. Ainsi parle la voix qui est victoire que l’on croit, à tort, être personnelle. Ici, il n’est plus aucune comparaison possible. Cela relève d’une autre mesure et d’une autre dimension. Il n’est pourtant aucune hostilité, car la nature qui fait peur est juste à se déployer telle qu’elle est en Sa pleine Réalité. D’aucuns pensent que les hommes inventent Dieu. La puissance de La Création est telle qu’elle se donne, à son versant le plus reculé, en cette vue improbable. Lors que l’évidence est ainsi, l’eau s’invente de l’imagination humaine, et nous parlons bien d’imagination. Lors que les multitudes de germes, les variétés les plus précises se montrent en leur réalité, l’homme invente son univers déjà mis en place. Extrait-il aussi de son imagination cette régularité et cette intelligence qui le dépasse ? Cela semble si peu sérieux et l’on serait en cette promptitude à manifester ainsi l’exactitude de là où nous en sommes. C’est-à-dire en la limitation. Il ne s’agit pas non plus de faire le panégyrique d’un héritage aveugle, ni d’une croyance au sens où l’on adhèrerait par défaut à une religion, ou à un chemin spirituel. Loin de nous cette pensée. Nous vivons exactement Cela, sans prétention, sans désir de convaincre. Quelque chose se déploie bien au delà de la conviction et de l’opinion. Nous avons été en cette alerte. Cette vigilance n’a pas été une constance régulière et même consciente, mais elle n’a jamais disparu. Jamais. Car, L’Âme est une veilleuse. Quelque Chose qui nous parle et qui rectifie sans cesse les erreurs, elles qui sont presque la nécessité de la vie qui se pétrit en ces éléments épars. L’on sait, à observer, que Cela procède d’une bienveillance. L’on a pris l’habitude de considérer la vie comme un déroulé égotique d’événements qui se donneraient en leur paisibilité rassurante. L’on appréhende la vie comme un dû. Tout cela s’accompagne de compulsions diverses qui se veulent marquer la fuite incessante devant l’implacable réalité, celle qui nous met face à nous-mêmes et donc, de fait, face à nos responsabilités. A force de prendre du recul, à force de se laisser cogner par les messages du cœur et de l’âme, nous recevons l’essentialité de La Vie. Comme celle-ci cogne fort de notre ouverture et comme celle-ci s’ouvre de nos propres questions ! Nous ne cherchons pas à nier, mais plutôt à interpeller la négation, car, en elle est la réalité de l’affirmation. Nos sensibilités nous font entrer en la curiosité. Néanmoins, il serait plus juste de dire que c’est ce Quelque chose, qui est à la fois intérieur et extérieur, coparticipants, s’unifiant en permanence, se cherchant une jointure, qui nous ouvre à la curiosité, à la douce perplexité, à la marche de L’Esprit. Il est Cela qui nous parle. Incessamment. En nous et en dehors de nous… En l’apparente dichotomie. Nous éprouvons une joie incommensurable devant cette Réalité qui ne jamais nous perd de vue. Nous avons cherché et Cela se cherchait, tantôt se balbutiant, tantôt sous un éclairage encore hésitant, mais évident. Nous avons plongé dans moult lectures, ne négligeant rien de ce siècle. Les pages sont des secondes déployées tels des mondes que nous visitons. Bien souvent, le livre s’est refermé sans rien nous révéler autre que les impasses psychiques. Comme nous avons aimé pourtant vivre ces mondes, au-delà de la déraison. Nous sommes des orphelins qui nous cherchons. En cette nature que Dieu nous donne, il est une puissante Main qui fait le tri inlassablement et nous n’avons pu nous y soustraire, parce que La Main de L’Esprit est belle et étonnante d’Amour et de Lumière. Lors, nous avons passé des ponts successifs, et nous avons découvert le monde du tout-possible, le monde de L’Âme. Le monde de La Réalité. Oh ! nous ne sommes que de bien grands orphelins, des mendiants en quête du céleste, mais notre cœur est en cet émerveillement qui reconnaît bien cette intériorité qui fait acte d’Unité et de Reliance. Lors,  La Gratitude soulève des montagnes de Lumière éclairante, des mondes de vibrations illocutoires. Nous entrons en cet imaginal, non du fait de notre volonté propre, car nous ne connaissons rien, vierge que nous sommes des théories, anéantie en ces ruines du savoir qui devient soudain si inutile face à cet univers de l’inexploré, quand même nous reconnaitrions les similitudes et les tâtonnements en chacun de nos frères. Telle est La Magie de L’Âge d’or qui enfin touche notre monde actuel en perdition… Telle est sa simultanéité, ici et maintenant, en ce monde de L’Esprit, de La Vie et du Renouvellement. Tels sont les mondes qui, exponentiels, sont à s’ouvrir en L’Amour. Nous percevons le monde en ce prisme. L’Œuvre alchimique, en ce Devenir de L’Homme, est précisément de le faire parvenir à son point de sénevé. Lors, Le Prisme correspond à son cœur de lumière. Lors, La Vie vient à peine d’éclore…

Sceau des Réalités (14) Culminance des manifestations Divines

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-Avènement-

Seigneur ! lors que Le Verbe éclot, Il est La seule Réalité Une. De par La Miséricorde au monde, voici ce qui est à se révéler : en nous tous est La Cartographie céleste de L’Atemporalité. Tu es L’Oeuvre rendue manifeste de par L’Actualisation permanente de cette vérité en Le Secret de Ta Volonté Une. Seigneur ! les paroles sont les mondes réunis, et en la Semence épanouie en L’Allégeance et en La Conscience de L’Alchimie active, Le Temps n’est plus mesure mais Espace vénérable de La Proximité. Seigneur ! Il n’est plus de Distance. Qu’est-ce L’Union si ce n’est La Proclamation de L’Un ? Depuis cette unique Réalité, en La Lecture alchimique et opérante de La Langue Sacrée, en ce Retour, actif depuis les véhicules de La Parole Primordiale, depuis les effets des reliances du Verbe de L’Origine, en cette chaîne ascendante de La Tradition, lors que la main se pose sur la main, jointure d’une concordance entre Ciel et Terre, entre Désir et Désir, entre L’Appel et La Réponse, du lien ininterrompu, lors que La Seigneurie est vêture et obédience, lors que L’Essence est à l’intériorité de toutes les correspondances, lors que Le Sceau est apposé dans le secret du secret, Le Livre est toutes les voies possibles, toutes les compréhensions possibles, toute la synthétisation des Paroles. Ainsi est Le Parachèvement de La Reliance au cœur du Prophète de la fin des Temps. Comprends-bien, Ô Ami ! Telle est La Preuve de La Réalité Une. Telle est La Complétude, annonce de L’Avènement. Le Lieu de Conscience est Présence et Sens, donnant sens à toute chose. Les spécificités du Livre, en cette langue inaltérée, donnent aux mouvements, aux fluctuations, leur compénétrabilité et permet ainsi de fluctuer et d’assembler, en cette Oeuvre de L’Alchimie, d’unifier ainsi les dix mille êtres antagoniques et de les ordonner en rangs serrés. Ils s’épousent, et font acte d’allégeance. Chaque élément épars de l’être obéit au Roi de leur âme et poursuit la conquête du territoire intérieur. Telle est L’Intelligence qui plie les distances et fait vivre par anticipation toutes les étapes de L’Au-delà. Or, qu’est-ce que L’Au-delà ? Les mondes intermédiaires de la restauration, les concomitances, les autres réalités matricielles, les visitations de chaque conscience, de chaque verbe, révélateurs d’un état et d’une station. La Lumière rejoint toutes les heures de concentration et de méditation. Sache, Ô Ami, qu’une seconde en Lui n’est pas vaine. La Cartographie est à se déployer telle une Terre aplanie que nous sommes à contempler, en Son Abstraction la plus improbable…



note : Je tiens à préciser que je prépare un recueil lexical qui a pour but d’élargir les compréhensions possibles des termes que j’emploie dans tous mes écrits. Je le fais de façon à ce qu’il ne soit aucun malentendu possible. Le discours qui s’impose en cette écriture n’est pas le fruit d’une pensée spéculative et discursive, mais le recueil qui se donne spontanément à l’esprit, et ce depuis de longues années. En l’occurrence, l’expression « Culminance des manifestations Divines » doit s’entendre comme désignant La Réalité Muhammadienne en tant que Sceau des Prophéties qui achève le cycle de l’humanité Adamique, mais aussi d’une Réalité Descendante Originelle qui reste encore un grand Mystère.

Genèse d’une Rupture : L’Unicité de La Présence (2)

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Le Regard ouvert en cette Conscience qui ne peut s’échapper, et où te veux-tu fuir, lors que l’enfant en toi connaît cette crucialité ? De longues heures à la fenêtre qui attendent le retour du père tant aimé. En lui, les paroles de la noblesse du cœur, d’une sagesse ancestrale dont le parfum n’échappe pas à l’enfant. Ce sont les yeux écarquillés qui plongent en L’Apnée du Souffle. Sais-tu ce qu’est cette suspension ? Elle donne au moment toute Sa pleine Réalité. Aucune autre, celle-là exclusivement. L’enfant n’est pas l’enfant, mais bien le temps et l’espace du dévoilement, du Retour en La Conscience. Le prétexte à La Contemplation. S’il n’était cette Bienveillance au creux du Secret d’entre les secrets, il n’y aurait jamais eu cette constance. Et L’Âme reconnaît. Le cœur le sait. Il n’est de Réalité qu’en La Réalité, Ô Demeure de La Proximité. De Toi à Toi, il n’est de Distance qu’en les nues que Tu désires écarter en ce prétexte des voiles qui sont à Te révéler. Ô Ascension ! Il n’en est pas une, mais une infinité, en leur fulgurance. Je sus qu’aucune porte n’était jamais fermée et c’est l’âme rétive qui méconnaît cette réalité. En ce Voyage, Il est à se révéler, et si ce n’est la traversée des Eaux de La Primordialité, il ne serait aucune secousse. Est-on jamais séparé si ce n’est en la méconnaissance des étapes qui sont lors à se clarifier ? L’Unicité de La Présence est L’Épreuve de L’Éprouvée. Nul n’est à comprendre s’il n’a traversé Le Sirat de L’Êtreté. Il est Celui qui donne à toute chose son étendue. Il est Celui qui donne en La Compression, La Lecture des Feuillets. Les flux de La Conscience et de La non-conscience sont les réalités des Jalons de tout cheminement. Les larmes de contrition devant La Réalité de Al Qahar, du Tout-Contraignant me suffoquaient et les plaintes de mes affres devant Ta Toute-Puissance ont été les nuits de mes prières et de mes suppliques. La honte de ne pas échapper à Cette Réalité de Ton Plein Attribut s’est effacé en La Douceur de Tes Propos : En Ma Contrainte est précisément Ma Miséricorde. J’ai regardé alors aussi loin que pouvait se porter en mon être Le Regard de Ta Mansuétude et je n’ai rien trouvé que La Grande Bienveillance et La Patience de Ta Magnanimité. Tu as soutenu jour après jour Ta créature et Tu ne l’as pas séparée de Al-Jamal, Ta Toute Beauté. En Elle, L’Océan d’Amour nous submerge, vague après vague. Est-il un seul jour où Tu n’es pas ? L’enfant Te sait partout et souffre de chaque indifférence, cohorte des dénis et des distances. C’est en Toi que se trouve L’Apprentissage. C’est en Toi qu’est préservée L’Unicité de La Présence. Du Point Alpha au point Oméga, Il n’est qu’une seule Réalité, Évidence qui appelle à La Vigilance. Tout événement, toute parole, toute rencontre est Ta Réalité. Tous les Univers, infimes et grands sont un langage de Ta Souvenance. Telle est La Seule Vie qui est à se manifester et telle est La Constance d’une épreuve qui écarte la négligence, qui se refuse à un seul instant de distraction, car en Toi se stabilise La Fidélité. Tel est L’Engagement.

La Tortue et Le Goéland (3)

Séparation entre l'océan Atlantique et l'océan Indien

 

     La tortue qui achevait dix-sept cycles de vie, opina de la tête durant un long moment. Elle vit que Le Goéland avait dépassé les sphères infernales de la dépendance. Qu’Il s’était libéré des effets immédiats de la vie matérielle. Son Corps est à s’effacer en La Présence pour faire place au monde de l’Esprit. La mort des corps est à révéler la nécessité absolue du Passage. Quand Le Goéland parviendra en la stabilité essentielle, son Esprit courra encore plus vite en Sa Conscience. L’accélération des pulsations est la vitalité même de Son Aspiration. Après que la nuit couvrit ciel et mer, Le Goéland admit  que le sable devenait gris et qu’une sorte de Lumière s’y réverbérait.

– As-tu noté combien ce qui est manifestation de ce monde est Signifiance et Langage ?  questionna notre Tortue. Lors que le monde est absorbé par La Vibrance du Cœur, Les détails les plus infimes viennent en rang serrés et s’alignent devant toi pour t’offrir les plus inestimables présents. Ce Monde de La Matière est en fait Esprit de Réceptacle. Il est aussi matière noble de survivance. Il recèle une sorte de germination permanente en ta propre vision et en ta propre incarnation. Il est aussi un accord que l’on appelle Orbitage.

– Ma Noble Tortue, tout ce que tu évoques résonne en mon cœur encore si troublé. Je n’ai plus souciance de ma survie. Effectivement, je suis à comprendre que ce monde vibre de ma vibration. Chaque chose vient vers moi, lors que je ne la cherche plus et que je suis entier à m’occuper de La Demeure Finale de mon Être. De même, je n’ai plus cette peur du lendemain, ni de la mort, ni de mes congénères qui ne désirent rien d’autre que voir leur vie passer. Je connais l’absurde de leur volonté, leur déviance, et il m’est arrivé en ce voyage très précisément, de voir tous les fragments de ma conscience éparpillés, comme n’ayant plus aucune importance. Ils se réduisaient en leur néant d’inutilité et de non-reliance. T’avoir rencontrée est une sorte d’apothéose.

– Ô enthousiaste Oiseau, tu es en cette Voie de L’Apothéose constante de l’instant. Il n’y a plus ni avant, ni après. Il y a Dévoilement en L’Ascension. Tu as vécu en cette initiation une sorte d’apoptose, sans pour autant que ton corps ne périsse. Tes cellules se régénèrent à La Source de L’Origine. Ton Corps n’est plus à vivre La Poussière d’incarnation, mais La Pérennité de Ta Vision Unitive. Le Pont est entier de toi. Tu es Ton propre Franchissement. Tu es en La Contemplation de La Nouveauté, L’Inconnu qui se donne à être connu en toi. Tout ce conglomérat de fluidité, de fluctuation, de redirection, de transport, de parachèvement, de déstructuration et de restructuration sont les vagues infinies de L’Amour de L’Essence Suprême. Ce qui te permet d’être en cette cohérence est avant tout Ton Lien avec La Source des Anciens. C’est Cela qui fait ton échelle ascensionnelle et ton déploiement, quand bien même nous sommes tous en un déploiement spécifique de complémentarité. Pourtant, je ne saurai te cacher qu’il existe bel et bien une Hiérarchie des Consciences.

 

Se lit aussi sur Noblesse et Art de l’écu

Sceau des Réalités (4)

Résultat de recherche d'images pour "abraham le prophète  peinture"Abraham et les trois anges,
Geerbrand van den Eeckhout, 1656,
musée de l’Hermitage, Saint-Petersbourg

 

  .    Pureté et Grâce à Celui qui permit, en Sa toute Sagesse, L’Éclosion d’un Univers en perpétuelle expansion, en perpétuel Louange de Lui, Exaltation des Vibrations Révérencielles. Pureté à Celui qui permit d’existencier Les Multitudes, et Les Ombres et Lumières de L’Intelligence, lors que L’Aspiration est un Souffle Originel. Des Couleurs et des Parfums en simultanéité de Sa Volonté, des infinitudes de Ses Oraisons de Lui en Lui ! Lumière en Ce Regard de Reconnaissance. Pureté des Fleuves de La Transparence qui se déversent en leur fougue dans Les Océans et s’unissent en Cet Amour, fruit de La Nostalgie impétueuse du Retour. Entre en ce Secret de L’Eau miraculeuse, celle du Cœur Ardent et bouillonnant de L’Appel des Cieux et des Terres, Eau du Puits de La Fertilité, de La Jointure de L’Ici et Là-bas, en cette seule Réalité du Temps de L’Horloge intérieure, Celle qui donne en Soi, Les Lectures et Le Lien avec toutes Choses. Ni contradictions, ni séparations, Apologie en La Reconnaissance, lors que Le Temps se suspend en Ce Commencement. Ô Souffle de Toi, Ô Vie en La Vie des semblances d’une déraison, lors que L’Amour se suffit en L’Amour et tournoie de Sa Joie. L’Eau jaillit en La Source effusive des Clameurs et La Détresse devient La Vision de Ton Secours Réel. Entre en Ce Mont du Verbe Safa, des Sept Parcours qui tissent L’Alliance et avive Le Cœur des Puretés de Ta Présence, puis entre en Le Verbe de Marwa, c’est alors L’Eau qui satisfait la Soif, qui abreuve Ton Désert, profuse des Libéralités de Ton Épanchement d’Amour. Suintement d’une Mère qui en Son Féminin des douceurs et de Sa douleur T’appelle. Alors Bruissement furtif en Zem-Zem des réponses au désert et en l’aridité des Parcours arrosés de larmes.

     Le Centre est alors magnifié des subtiles semences et des irrigations du Jardin de L’Âme. Telle est La Mansuétude de L’Éclat resplendissant du Verbe d’Abraham dont l’Echo est encore aujourd’hui Les Réalités de L’Apprentissage de La Conscience qui s’ouvre en L’Interrogé. Paix sur Le Père de La Pure Présence. En Ce Règne de La Nature, les éléments ont parlé à son cœur transfusé des perceptions de la pensée jaillissante. Des Qualités sans limite, La Stabilité T’est donnée, Ô Noble Verbe de L’Orientation Lumineuse, Toi dont La Royauté parle en L’Intelligible des Lois du Créé, en L’Intelligible du Manifesté, Toi dont Les entretiens avec L’Intime sont les Réalités de L’Amitié. Souveraineté de La Certitude de ce qui est Pérenne et Cristallisation en La Toute Possibilité. Affirmation de La Présence Perpétuelle en Ce Vivant qui ne jamais disparaît. Si des causes secondes, Le Seigneur est occulté des consciences, le regard de L’Amour,  en L’Ardente Aspiration, perce en ces nues qui se voudraient opaques et parvient jusqu’à La Pleine Confiance. Est à jaillir La Victoire en cette Présence de La Conscience qui ne doute plus et qui ne cherche plus, mais qui entre en La Pureté de L’Adoration. Soleil, Lune, Etoiles et Constellations sont les effets de Sa Réalité, lors du parcours ascensionnel, Les Eléments fusionnent en La Vision de L’Excellence. Un se décline en L’Âme de L’Unicité Absolue de La Présence. L’Âme s’y abîme et s’y retrouve en les épreuves de La Transformation.

L’Amour est né en L’Opulence, et L’Amour est né dans Le Désert, lors que les lèvres s’assèchent et cherchent Le Couloir pour Te retrouver. L’Amour s’abreuve de La Quête incessante de La Nostalgie du Bien-Aimé, et c’est en La Solitude des déchirements et c’est aussi en La Solitude de La Sérénité, que s’offre au regard ce monde qui vient nous chercher. Et comment Le pouvoir deviner, et comment Le pouvoir même pressentir ? Comment Le désirer, et savoir qu’en nous se déchirent les voiles de notre Conscience ? Des étoiles au Firmament que nous visitons une à une, sont à nous laisser hébétée. Ô Vénusté des Lumières qui chantent sans discontinuer, et, Ô Noble Assemblée, en cette inclination de notre cœur, vous êtes La Pleine Réalité…

 

(A suivre)

 

Lumière de L’Eau

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J’ai livré à peine une once de ce qui s’est dit en moi. Aurais-je pu faire autrement ? Nul ne pourrait le su-porter. L’Eau caresse toute aspérité et rend souple le caractère. Elle ennoblit, purifie, enrichit, augmente, fait apparaître. Elle suit son chemin patiemment, perce là où elle doit percer, pureté de L’Érosion ! J’ai vu Le Limon devenir cette Argile si douce, qu’elle est en son polissage la Parfaite Stabilité. La Coque est au delà de toute altercation. Au delà de tout ce qui s’agite. L’Eau est Le Lac pur d’un Limon achevé. J’ai attrapé quelques papillons qui tournoyaient dans l’infinitude de Son Firmament. Les étoiles ont cette écume que les mots ont extrait de leur Nue intersidérale. La Lumière est Fluidité et contient Le Germe. Je L’ai vue courir en Cet Océan de L’Origine. La Lumière est en L’Eau Primordiale. Mais de cette Eau qui n’est pas de ce monde, peu en voient sur eux les effets.

Comprends-bien.