« Société du spectacle » et « Civilisation festive » (Guy Debord et Philippe Muray) (II)

Je vous propose de lire attentivement ce texte, qui sans présenter des solutions concrètes, ni même correspondre entièrement et dans l’absoluité à ma lecture du monde, met l’accent sur une bien triste et avérée réalité. Compte tenu de sa longueur, cet écrit sera publié en plusieurs fois.

L’héritage de Guy Debord :


A s’en tenir à leur position sur l’échiquier idéologique, la filiation entre Muray et Debord ne paraît pas évidente. Le premier est présenté par ses détracteurs comme un « anar de droite », le second comme un gauchiste révolutionnaire. Le premier répète à l’envi que « tout, absolument tout est foutu » (refrain connu des vieux réac, pour qui tout était mieux avant), le second assène à qui veut l’entendre qu’il faut « faire place nette », détruire toutes les idoles pour installer une civilisation radicalement nouvelle (scie habituelle des marxistes). Si l’on passe néanmoins par-dessus ces divergences idéologiques (en fait, ni l’un ni l’autre ne se pense en acteur politique, chacun se voit en pamphlétaire) on s’aperçoit qu’il y a moins solution de continuité entre ces deux pensées, que prolongation et approfondissement d’une lecture critique de la société, à travers un savant démontage de sa mise en scène. Guy Debord (1931-1994), écrivain et cinéaste d’avant-garde, se fait remarquer en 1967 avec la publication d’un essai intitulé La Société du Spectacle dans lequel il tente de montrer que le « spectacle », c’est-à-dire la représentation médiatisée de la réalité (via la pub, la télé, la presse, l’édition, la culture, le cinéma, la mode, et plus généralement l’industrie des loisirs), se substitue à la réalité elle-même. Debord situe son analyse dans le prolongement de Marx et de Lukács, c’est-à-dire qu’il reprend la notion d’aliénation des masses par la fétichisation de la marchandise.

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Le devoir de conscience, le devoir de connaissance

Nul n’est innocent – indemne de son ignorance – par essence et tous nous avons le devoir de conscience, de la chercher et de chercher à comprendre ce que nous sommes réellement. Tous nous sommes responsables du devoir d’être, du devoir de sortir de l’ignorance. Personne ne sera épargné. Il sera demandé à tous : qu’avez-vous fait de votre conscience, de votre réalité ? Le plus grave et le plus dangereux, c’est de considérer que nous ne sommes pas responsables. Nous le sommes par notre engagement préexistentiel. Qui ne s’en souvient pas n’est pas pour autant innocent. Nul n’échappera à la conscience qui le rattrapera. Nous avons le devoir de chercher la connaissance, la connaissance de notre réalité existentielle. Que nous le voulions ou non, que nous le reconnaissions ou non, nous avons le devoir de chercher à nous extraire de notre apathie. Aucune excuse ne sera légitime. Où que nous soyons, quoi que nous fassions, nous sommes responsables de notre vie. Quels que soient les moyens qui sont à notre disposition, que ces moyens soient physiques ou cognitifs, nous avons tous le devoir d’être sans subir la vie. Nous avons le devoir de nous mettre dans l’inconfort, nous avons le devoir de remettre en cause nos acquis. Nous avons le devoir de reconsidérer en profondeur ce qui nous a été donné. Nous ne venons pas au monde pour nous laisser glisser linéairement en cette vie, pour la consommer sans réels besoins hormis les besoins triviaux et communs, lors que la vie elle-même ne s’arrête pas à notre mort. Le désintérêt, l’ataraxie, la non considération de la réalité humaine, la défaite du vivant, d’abord en soi-même, puis vis-à-vis des autres sont des crimes contre le Réel de l’humanité. Tant que nous ne comprendrons pas et ne nous réintègrerons pas notre humanité Adamique, nous serons des criminels.

Serviteur du Vivant

Depuis des siècles, les hommes se disputent le Ciel et la Terre. Celui des royaumes invisibles et celui des royaumes terrestres. Chacun rivalisant et dressant Dieu comme l’effigie de leur haine. Mais je le dis, en vérité, vous ne possédez ni les Terres, ni les Cieux. Vous ne possédez même pas le Souffle qui vous anime. Certains prétendent sauver les autres en voulant de force les plier à leur limitation. Certains prétendent détenir le monopole de la raison. Mais je le dis, en vérité, celui qui n’a pas de Centre oscille jour et nuit pour accaparer l’espace et le temps. Conquête dérisoire, lors qu’il n’a ni connu son être, ni la réalité du monde qu’il traverse. La mémoire des hommes est courte. Chaque fois que l’occasion se présente, il tente de dominer son frère. Or, je vous le dis, en vérité, quand l’homme rayonne du soleil de son âme, lors qu’il est devenu la lune et lors que son regard se révèle par le Regard de Son Seigneur, celui-là même est l’homme juste, celui-là même possède les vertus de l’homme et celui-là même est l’homme qui stabilise tout navire chancelant. Je ne suis ni ceci ni cela. J’embrasse tout à la fois. Mon âme est juste. Elle a effacé toute réduction, toute égocité, et quand je vous regarde, je vois d’abord votre âme et parfois je ris devant l’ingéniosité que vous déployez pour broder tout autour. Je me suis assis à la table des pauvres et j’ai pris la main des indigents. Je ne suis ni le temps qui passe, ni le lieu des contingences, mais je vois chaque couleur et la lumière de votre origine. J’aime mon frère, j’aime ma sœur, et j’aime la Justice. Ceci n’est pas un vain mot. Je marche sobre parmi le peuple et lui offre mon regard. Je ne dresse pas les uns contre les autres, et je ne dis pas qu’il y a un seul ciel pour toutes les âmes. Je dis : parlons un peu. Apprenons ! Les uns disent que leur croyance est la vraie, et les autres prétendent qu’il n’y a de salut qu’en leur dogme. Je vous le dis, en vérité : Là où la Lumière rayonne, vous savez très peu de choses, à tel point même, que vous vous aveuglez mutuellement. Le meilleur d’entre vous est celui qui porte en son cœur les nobles vertus de l’Homme, celui qui a atteint l’apogée de sa piété révérencielle. L’homme sage est celui qui regarde l’autre avant de se voir. Il est le serviteur du Vivant. Tout le reste, regardez bien, n’est que décor. Ainsi est le cœur humble de l’homme aimant. La liberté du Sage est de se soumettre uniquement à Dieu, son rayon de Lumière. Il n’accorde, ni à l’un ni à l’autre, aucun privilège.

Nous ne naissons pas égaux

Peinture de Antonio Viviani (1560-1620)

(…) Ne confondons pas euphorie et enthousiasme, ni ne confondons émotion et sentiment, tout comme ne confondons pas merveille et sensation. Puis, ne confondons pas Réel et réalité. Néanmoins, nous comprenons aisément que ces confusions puissent se manifester en ces temps de confusion et d’altération du discours. Si nous considérons que le Corps est un véhicule, au même titre que les mots sont les transporteurs de sens et d’essence, et si nous considérons que la perception du monde est un champ possible de toutes sortes de variabilités, et si nous considérons que ce qui diffère est, au sein même du corps humain, semblable (en dépit de certains éléments caractéristiques) par la forme apparente, mais néanmoins, gardant sa spécificité propre, alors que sommes-nous en mesure de déclarer ?

Nous ne naissons pas égaux.

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L’homme borgne, l’atrophie finale

Peinture de Jorge

L’on croit, à tort, que Dieu est prévisible. L’on croit, à tort, que Dieu est cernable. Tout ce que nous pourrions recueillir demeure toujours en-deçà de Sa Réalité. L’on croit que vivre la spiritualité est un concept figé et donc mécaniquement catégorisable, mais, que l’on ne s’arrête pas à cette acception erronée. L’on croit, à tort, que la Métaphysique est une réalité conceptualisée, mais sortez donc de cette pensée ! L’on croit, à tort, que nous sommes les connaisseurs et détenteurs de ce que nous découvrons, en nous et dans les univers. L’on croit, aussi, à tort, que nous maîtrisons ce que nous découvrons, lors qu’il ne s’agit que d’un segment révélé au sein des multi-dimensions. L’on croit que les scientifiques, laborantins et apprentis sorciers de la matière, détiennent les clefs de l’univers, de la permanence, tout comme celle de l’impermanence. Mais l’on se trompe magistralement. L’on croit que l’on parviendra à l’immortalité de la matière, alors que l’âme est ce qui échappe à toutes projections matérielles, quand même, nous enfoncerions des portes, encore bien dérisoires au demeurant, celles de l’inconnu. Je m’étonne de la vision borgne, qui exclurait, l’intériorité, c’est-à-dire la Transcendance.

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Genèse d’une Rupture : Homme ou démon ?

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Depuis l’enfance, j’avais remarqué, bien malgré moi, cette chose qui me tint longtemps perplexe: il m’était apparu clairement que l’âme ressemblait à un enfant hébété, tandis que le démon possédait l’apparence d’une invraisemblable intelligence. Certes, il n’en avait que l’apparence, car, le démon m’apparaissait sous la forme d’un adulte dont les seules occupations étaient d’ourdir de terrifiantes stratégies à des fins de domination ou de fuites incessantes. Le démon, sous cette forme affairiste, ayant les prétentions outrancières du savoir et de la connaissance, les manifestant de façon parodique, sans doute même grotesque, donnait au visage de l’homme, à son individualité, une étonnante apparence, une apparence et une intériorité ravagées, qui lui échappait totalement, mais qui révélait, notablement, une humanité dégénérée. J’avais remarqué que très peu de gens ne savaient rien. Tout le monde prétendait tout connaître. Les gens avaient réponse à tout, se projetaient en permanence en de diverses réactions, combinées d’actes compulsifs. Pourquoi, me demandai-je, pourquoi, ai-je cette impression que l’adulte est un mutant ? Je ne me sentais pas appartenir à ce groupe d’individus qui savaient tout sur tout et qui semblaient de connivence convenue, ou bien être semblablement à des fantômes, dépossédés d’eux-mêmes, ou bien à des êtres d’une autre race. Je ne parvenais pas à me reconnaître en eux. J’étais curieuse. Oui, j’éprouvais une certaine curiosité à l’égard de ces grands comédiens, comédiens de la vie. Mais, plus j’avançais dans l’âge, et plus je me demandais pourquoi je ne devenais pas une adulte. Quelle était donc cette chose qui m’en empêchait ? Quelle était donc la raison en moi – et j’envisageai même la possibilité d’être physiquement atteinte d’une sorte de maladie incurable – qui m’interdisait d’entrer dans le jeu d’un monde fantomatique ? Qui y avait-il en moi qui me retenait de toutes ses forces pour que je ne devienne pas comme tout le monde ?

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Lumière primordiale

« L’être doit avant tout identifier le centre de sa propre individualité avec le centre cosmique de l’état d’existence auquel appartient cette individualité, et qu’il va prendre comme base pour s’élever aux états supérieurs. C’est en ce centre que réside l’équilibre parfait, image de l’immutabilité principielle dans le monde manifesté. »

René Guénon : l’ésotérisme de Dante, p. 65-66

« Et les perroquets, dit Cidrolin, ils ne parlent pas ? – Ils ne comprennent pas ce qu’ils disent. – Prouvez-le, dit Cidrolin. – Quel emmerdeur ! Il n’y a pas de conversation possible avec un emmerdeur comme vous. »

Les Fleurs bleues (1965) de Raymond Queneau

Des propos de l’évidence, des propos de l’observation et des propos sur la raison, tout cela se rencontre, pour peu que l’on soit interpellé par l’introspection. Cette inclination provient du plus profond des réminiscences de l’âme, celle-ci se voulant, au milieu des fatras, au sein même des décombres, jaillir, victorieuse. L’on peut entendre et ne pas écouter. Qu’importe ! Ce qui appartient à la caducité sera à disparaître, tôt ou tard. Le jour rattrape la nuit et la nuit rattrape le jour. La vague succède à la précédente et efface la suivante, comme par anticipation, sorte de langage codifié pour le cœur atemporel. Pourtant, quand les bruits se résorbent, l’âme rencontre l’âme. En cette unité, il n’a jamais été question d’autre chose que de cette Unicité, éclairée de la Lumière primordiale. Que deviennent alors les éléments qui ont vocation de tomber ? Au feu, ils seront à se consumer, à subir la transformation, car ce qui n’est pas pérenne, ne l’est certainement pas par nature et ce qui l’est, l’est depuis toujours. Tels sont les effets d’un parcours.

Des combats, des dénivellations, des prétentions, des rébellions, des dominations, des volontés d’apparaître, de celle des illusions, des rêves, des cris au sein de la désolation, des paroles qui deviennent des encombrements, des gestes d’appropriation, de la jalousie, de l’ironie, des violences inavouées, des comparaisons, des compulsions, tout cela n’est-il pas encore l’ombre balbutiante des écartèlements psychiques, des voix de l’enfermement, manifestées par une sorte de cris stridents dans le grand tunnel assombri par les projections du moi ?

Tout commencement a une fin. Toute chose connaît sa phase ultime. Tout cycle, son achèvement. Toute interprétation connaît la Révélation. Ce qui est à la Terre revient à la Terre et ce qui est aux Cieux, revient aux Cieux. Telle est la compréhension de la distinction, celle de la nature indivisible et de celle qui appartient au divisé. En nous, est le Trésor de l’Unité. En ce Trésor, but de notre existenciation, il est une maladie et son remède. Il est un champ possible de la toute-réunification, c’est-à-dire du grand Rassemblement de nos éléments divisés, cristallisés dans la projection illusoire qui est de se considérer comme à part… Que l’on n’aille pas confondre avec une lecture simpliste et sociétale, ou avec une lecture psychique et réductrice ce qui est écrit ici. L’on ne peut associer l’Unité à l’uniformisation. Cette énorme erreur vient d’une propension à la confusion qui proviennent des troubles de l’actuelle tendance à la dissolution collective, suite aux revendications délirantes des égos tyranniques depuis des siècles et des siècles. Plus l’on est dans les revendications raillardes, plus l’on est à se vouloir établir un territoire personnel en ce monde de passage, et plus l’on fait montre d’une véritable tyrannie égotique. L’ignorance, voire le déni d’une réalité cosmogonique, jette un trouble démesuré sur l’humanité et enclenche une sorte de frénétiques mouvements destructeurs. Mais il semble que peu comprennent cette réalité venue depuis les flancs de notre mémoire. Or, s’il faut être Jardin pour entrer dans le Jardin, il faut être l’océan pour comprendre l’océan, tout comme il faut être la flamme pour comprendre la flamme. Ainsi est l’Essence de notre humanité. Un secret caché dans la cavité de notre corps. Le secret de notre manifestation.

La Cité de Lumière

Il chantait sur la colline aux douze milles visages ; il en avait appris les traits par cœur et il avait certes, fait la découverte de toutes sortes de chemins, ceux-ci empruntés à la Caverne d’une illustre Montagne. Il circulait de jour comme de nuit. Certains se demandaient ce qu’il pouvait bien faire en ces hauts lieux, mais personne n’osait jamais l’interroger ouvertement. Il aurait pu se changer en Ange, ou bien en toutes autres créatures féeriques, nul n’aurait d’avantage réagit tant les sens, même les plus communs, s’étaient atrophiés. Il n’avait nullement besoin de boire, ni même de manger. Il était parvenu au Royaume de l’Ethéré. Quand il revenait parmi les hommes, c’était pour un bref passage. Le capuchon de son manteau lui cachait la moitié du visage. Il avançait avec les gestes de la grâce innée. Mais il retrouvait toujours sa chère colline avec beaucoup d’enthousiasme. Il arrivait que certaines créatures venaient à sa rencontre. A la nuit tombée, ils allumaient un énorme feu de joie. Alors, l’homme à la colline aux douze mille visages leur contait les plus fabuleuses légendes, celles dont on ne revient pas. Il évoquait les lointaines épopées, celles dont il avait bel et bien été le témoin, et il leur raconta même une certaine ascension où chaque sage, chaque Prophète, chaque saint, chaque humain s’était révélé à lui dans les plus extraordinaires apparats. Il arriva qu’on lui confia d’inimaginables missions, qu’il acceptait sans réserve, car celles-ci étaient toujours motivées par les profondes et justes intentions. Il disait : l’homme qui a tout perdu ne cherche plus rien à conquérir, car, il a perdu jusqu’à la notion de perte. Il est celui qui ne demande rien en échange de ses actes. Il est celui qui n’est tenté par aucune rétribution. N’a-t-il pas perdu jusqu’à son ombre ? La lumière n’est certes pas ce que l’on croit. Ces petits êtres qui venaient le rejoindre certaines nuits l’écoutaient attentivement, osant à peine respirer pour ne point manquer une seule de ses paroles. Il disait : rien n’est plus grand que la Connaissance. En Elle, et par Elle, naissent les mondes nouveaux. Or, la source qui alimente cette Connaissance provient d’un Noyau, et lors que Celui-ci se fend, une cité de Lumière apparaît. En Elle, le peuple jouit de tous les moyens pour accéder à la Sapience. Jusqu’au jour, où l’homme perd cette Lumière, la Cité est florissante, luxuriante, enseignante. Jusqu’au jour, où l’homme connaît la turpitude, la Cité demeure le plus beau Jardin. Mais n’allez pas croire que l’on puisse comprendre ce qu’il se passe en ce Jardin, tant que l’on n’a pas retrouvé les perceptions de ce Jardin. Il est inutile de transplanter un monde décadent au sein même d’une autre dimension. Cela ne se peut guère. Cela ne se peut pas. Il faut devenir le Jardin pour entrer dans le Jardin.

Le Choix (2)

Sans doute pressentons-nous depuis des milliers d’années ce qu’il advient, mais nous continuons d’avoir foi en la Lumière vibrante, et ce, en dépit des épouvantables phénomènes qui envahissent ce monde. Nous ne craignons pas l’œuvre maléfique, nous ne la craignons pas, puisque le Souffle Tout-Puissant de La Lumière a devancé les mondes infernaux. Le cœur s’est unifié, dans le plus indicible Amour. Depuis les fragments, depuis les dislocations, est plus forte encore la Lumière de l’Amour. Puissante et invincible, imprenable, en Son Unité, dispensatrice de chaleur vive, dispensatrice de réelle Fraternité, de constance. Ne plus les galvauder ces mots, et les tremper dans l’Eau vive de L’Union. Les baigner dans la Chair de nos Lacs, nos aspirations d’unité, les faire couler dans l’Alchimie la plus lumineuse, ne point trahir notre humanité, et remonter par les gestes, ceux de la Présence, unis en Lui, L’Unique, L’Un.

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Fragments et Unité

Un jour seront réunis tous les plans terrestres et célestes, et un jour, l’histoire de l’humanité sera configurée par une Assemblée. L’on comprendra alors que cette Réalité est les étapes successives d’une Ascension. L’on sera à voir les liens qui unissent les Terres multiples d’une Réalité unique et l’on verra jaillir les connaissances exprimant en Un Corps unifié, les sphères et les cercles concentriques dont la nécessaire expérience est, de fait, les mondes assemblés. La visibilité de cette prodigieuse unité fera entrevoir toutes les étapes comme les champs possibles d’un Labour de La Conscience et La Réalité de La Connaissance. Chaque Prophète, Chaque Sagesse, chaque Lieu de Descente, chaque Verbe, chaque cœur, chaque Resplendissance de l’homme véritable sont à eux-seuls les représentations d’une unité. Voici la Cartographie exponentielle d’une Assemblée. Il ne manquera rien. Tout sera là et tout sera visible. Chaque clan, chaque groupe, chaque espace, tous sont, non pas une division, mais le fragment d’un Livre où tout est consigné. Mémoire mémorielle de L’Unité en le Témoignage de L’Unité.