La Voie du Samouraï : Livres 27 et 28

Samurai executioner, a well known old practitioner who by his own account had in a year when business was brisk a very tolerable income. He received some 7 ichiboos (about $2.30) per head, and had taken off as many as 350 heads in a twelve month period, his office, however was a despised one.:

 

Livre 27

     Les gens sont à tempêter sans cesse. Ils s’articulent telle une masse sans véritable consistance. Combien sont-ils à se coller au décor, sans pour autant admettre en eux cette sublime réalité : La Vie est en cette extase apothéotique. Un Univers sans cesse en exponentialité de possibilités ! Aie bien en vue ce que représente une seule seconde. En elle, une infinité de mondes qui s’ouvrent simultanément. Si tu plonges en cette vastitude, en son effet si rapide, tu observes que se concentre chaque chose en un point unique et singulier. Ô Fils aimé, Il n’est aucune contradiction, ni paradoxe, en Ton Art, et sache que la minutie s’intensifie de l’exactitude en l’alignement répété de tes gestes unifiés à ton mental. Unification consciente en cette Triade de l’intention, de ton attention et de ton acte. Tu ne peux échapper à cette précision, car, se doit d’être unifiés en La Lumière, tous les aléas de ton être. Celle-ci ne saurait admettre ni confusion, ni décalage entre ton intention et ton acte. L’attention accrue et le perpétuel ajustement sont un viatique sûr. Chaque jour, apprivoise le Jour en toi, et pose délicatement, au rythme de ton souffle, ce pas de l’Union. N’oublie jamais de délester tous les encombrements sentimentaux, car aujourd’hui est précieux Jour de La Rencontre. D’aucuns pensent que Le Seigneur est inapprochable, ou bien qu’il n’est qu’une divinité qui exaucerait les moult passions de leur âme après moult offrandes. Ainsi en est-il de leur marchandage. Laisse cela aux gens du commun qui ont l’âme faible et infantile.  Ils sont en un désir de pouvoir et ne dédaignent ni le mensonge, ni la traîtrise pour parvenir à leur fin. Leurs dieux sont à leur image.  Idolâtrie sommaire au demeurant. Puérilité affirmée ! Néanmoins, nous nous devons de neutraliser leurs actions en les faisant basculer dans La Lumière. Le Seigneur nous a créés pour que nous puissions Le connaître. Ceci est La Réalité. Ceci est L’Acte fondateur de La Reliance. Cette dernière débute par soi-même. Or, qui sera à se connaître, connaîtra La Réalité de son âme. Les effets de concordances sont incontournables.

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Livre 28

     Lors que tout ton être se consume des disparates éléments, lors que tu t’immobilises en cette chute, ne sois aucunement à désespérer. Le désespoir est un péché. De fait, ces écartèlements viennent de l’origine du magma et de la béance suprême, au lever d’un rideau qui déchire, en cette fulgurance, le voile de ton opacité. Le Retour est conjoint à la Descente. Ce périple intérieur est une Réminiscence permanente du Voyage de L’Âme. Or, tu n’es ni à t’en souvenir, ni à le voir, car tu es souvent en ce heurt immédiat des sphères qui se séparent et se veulent retourner à la matière sans s’unifier à l’essence tandis que les autres sphères se meuvent en leur progressive ascendance. Ô Fils, penses-tu que La Sagesse Suprême ne se connaît pas Elle-même ? Penses-tu qu’elle te réduise à ce que dont tu n’as pas conscience ? Soutiens assidument les exercices de ta compénétration et recentre-toi en chaque cohorte. Vois-tu comme La flûte suave résonne en toi des sons mélodieux de la perception subtile ? Jubilation de L’Âme Universelle qui danse de La Danse de L’Ondoiement.  Le Prince qui s’étonnait de la présence de la servante lui demanda : seras-tu demain à me mener ce récipient de grâce ? – Qu’entendez-vous par-là, Ô Prince ? – Je désire ta compagnie qui me désaltère et apporte réjouissance à mon cœur. Ta Présence est une Corolle dont les effluves s’ouvrent à mon âme mélancolique. Chacune de tes paroles est mille pétales dont le velours caresse tout mon être. Je souhaite tes visites, et les veux quotidiennes. – Prince, si tel est votre désir, je suis à votre service et vous me voyez comblée par votre sollicitude. – Chacun des poids de mon temps s’allège en ta compagnie et mon esprit s’affute au tien qui n’est pas avare. Ce monde s’est élargi par les propos de ta présence. – C’est que le moment est sans doute venu, expliqua la jeune servante, de saisir la cause de votre humeur chagrine. Le remède vient lors que l’on le sollicite. Il est en sa justesse à épouser votre corps et votre âme.

 

© Océan sans rivage, La Voie du Samouraï

 

Se lit aussi sur Noblesse et Art de l’écu

Livres 27_28

 

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