Noblesse du cœur

En Echo à Jean d’Armelin pour Les perles de la lumière des secrets : XLIII

Résultat de recherche d'images pour "gravure de manuel deutsch sorcière"Oeuvre de Edward Burne-Jones (1833-1898)

Ô Noblesse effusive sans cesse renouvelée à La Source des Ondes de Ta Majesté, lors que Le Ciel s’approche, à peine imperceptible et que le cœur semble surpris de Ta Bienfaisance. Ici, il n’est ni homme ni femme, Esprit comme au-delà, bien au-delà, lors que L’Océan atteint l’improbable rivage, mais n’est-il pas somme toute une Rencontre ? Depuis les lueurs précieuses de cette Nuit, La Seule, L’Unique, lors que L’Instant se concentre en La Présence : D’Elle est La Bonne Nouvelle, au cœur de L’Épousée. La douleur n’a de sens qu’en L’Abandon, et Ô Toi, quel est donc le meilleur des abandons si ce n’est l’exclusivité de La Bonne Opinion de Toi ? Combien les affres sont les douleurs qui au cœur remontent jusqu’aux lèvres tremblantes, et c’est dans cet enfantement que La Crucialité nous impose cette prodigieuse constance. Chevalier, ta nostalgie est grande, et ton cœur ruisselle des morsures de l’hiver. Il t’encercle des neiges immaculées qui te donnent au sursaut du corps. Combien de fois sur le tapis de la supplique, les étoiles s’assombrissent devant le feu de ton Amour ? Le cœur est disloqué au contact des ténèbres et tandis que L’Ami se tient droit, en sa parfaite neutralité, tu es à ressentir Sa Vigilance comme la poigne ferme d’un frère. Mon frère ! Mon frère, ne jamais désespère de Ton Seigneur ! Il tient de Sa Main puissante L’Anse. Au plus noir de l’épreuve, je L’ai vu. Il n’est pas un seul Jour où je ne L’entends dire : Je suis là. Mon cœur est alangui et souffre des venins de l’existence. Pourtant, Le sourire est La Béatitude de La Constance, Joyau de L’Espoir et de La Reconnaissance. Je ne sais que L’aimer. Fidèle à L’Amour, L’Amant nous enlace de Sa Miséricorde, et sans Elle, aucun Souffle ne vient donner au Noyau Sa Chaleur. Ô Vivant ! En cette Apnée, Les Cieux s’ouvrent et voici Le Chant du Chevalier. Son cœur poursuit les clapotis dansants d’un ruisseau. Les effluves du Jardin lui procurent onguents à ses plaies. Tantôt, J’ai entendu L’Alouette : elle me ramenait les nouvelles d’une autre Rive, mais voilà que soudain le Milan Royal fendit le Ciel de Ses Ailes majestueuses, lors qu’en ce mouvement, L’Éternité s’y était mue, exponentielle de Son Envol. Noble Ami, la mort est semblable au sourire qui touche enfin le ciel et Le Tout Rayonnant nous y accueille de L’avoir sincèrement accueilli…

3 commentaires sur “Noblesse du cœur

  1. Merci Naïla,
    Tout cela pour moi a un lien avec la sourate 93 « la clarté matinale « 

    Au nom de Dieu, le Clément , le Miséricordieux,

    Par la matinée,
    Par la nuit quand elle se dissipe,
    Ton Seigneur ne t’a ni abandonné ni pris en aversion
    Et l’ultime demeure sera préférable pour toi à celle-ci.
    Ton Seigneur t’accordera Ses dons et tu en seras satisfait.
    Ne t’a-t-il pas trouvé orphelin ? Ne t’a-t-il pas donné asile ?
    Ne t’a-t-il pas pas trouvé errant ? Ne t’a-t-il pas guidé ?
    Ne t’a-t-il pas trouvé dans le besoin ? Et ne t’a-t-il pas enrichi ?
    Aussi ne spolie pas l’orphelin,
    Ne repousse pas le mendiant,
    Et proclame les bienfaits dont ton Seigneur t’a gratifié !

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