Qui sommes-nous ?

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Qui sommes-nous ? Voici de nouveau la question clef, celle que peu de gens se posent. Comme je l’ai écrit à plusieurs reprises, ce que nous sommes est d’abord et avant tout une réalité, pleine, entière, complète, totalisante. Tout est en nous qui se cherche à apparaître sous le Regard Témoin de la Conscience éclairante. Lors que ce Regard naît, la Vision est alors exprimable, dicible selon le Vocable lumineux de la lecture qui révèle tous les liens, les correspondances avec la Source-Une.

Que cherche l’initié ? Dans le fond, celui-ci ne cherche rien, mais il est celui qui répond à l’Appel de son âme céleste, l’âme divine insufflée en lui. Le premier pas de l’initié est celui qui concrétise cet Appel en lui par le simple fait d’aller. Aller. Tel est le maître mot. Répondre à l’Appel ! De cela, nous en avons déjà parlé. Pour ce faire, faut-il, pour autant, avoir entendu ce puissant, impérieux « déclencheur » qu’est la voix intérieure. Il faut dire que cette voix n’est autre que la Voix divine. Celui qui L’entend et y répond entre dans ce que je nommerais la Quête. Néanmoins, il n’est pas vain de dire ceci : répondre est un état d’être. Entendre est un état d’être. A ce moment-là, l’initié entre en folie. Il rompt toutes les amarres. Il entre dans les eaux profondes de l’Appel.

Peut-il y échapper ? La Voix Divine est l’Appel du Retour. Parvenir à cette Conscience fait partie de ce Tout qui est en nous, inscrit au plus profond de notre Mémoire. Tout le monde entend cet Appel, mais tout le monde ne le sait pas. Tout le monde n’en perçoit pas les effets sur son être, ni n’en comprend vraiment la réalité. Ce n’est qu’en apparence que nous semblons ne pas entendre. Pourtant, durant notre passage sur cette Terre, nous vivons tous sous l’intense force de cet Appel. Force vibratoire de l’Origine, force qui entraîne la dynamique de toute la Création, entière, visible et invisible. Nos mouvements sont impulsés par Cela, mais nous ne le savons plus. La surdité n’est qu’une apparence. Le fait de ne pas répondre n’est qu’une apparence. Tous les jours, les hommes s’en retournent vers le Maître, mais ils ne le savent plus. Ils sont semblables à des marionnettes dont les membres et la voix s’articulent comme de machinaux mouvements. Ils parlent mais ne disent pas. Ils bougent, mais n’avancent pas. Ils construisent, mais n’édifient rien. Leurs constructions sont instables et manifestent leurs balbutiements.

La vision de ce monde est clairement révélatrice. Mais, de cela aussi, les gens ne peuvent se rendre compte. Pourtant, tout est là. Peu à peu, l’état initial de l’homme s’atrophie et il erre tel un enfant sans parents. Son immaturité est parfois affligeante. A d’autres moments, l’on espère une étincelle qui dure, celle qui percute de plein fouet leur dormance. Tout ce qui n’est pas dit, entendu, accompli, tout cela ne fait que révéler l’atrophie, la dégénérescence des possibilités humaines. Du Tout, il reste un couloir, éclairé par quelques trous de lumière. Le code ADN de l’homme, son Génome, finit par se fossiliser, se calcifier, s’endormir, puis mourir. Plus le code humain s’appauvrit et plus sa réponse à l’appel devient une parodie d’avancée, une marche mécanique, toujours extérieure, ex-croissante en gestes impulsifs, en paroles approximatives, en nuances amoindries, en singularité disparue. L’homme ne sait plus qui il est. Ce dernier perd le lien unitif avec son propre Génome. Son Code, sa Lecture initiale, le pourquoi de sa manifestation, de sa réalité, les perles de son Collier. Il ne peut ni se relier à lui-même, ni à toutes les possibilités de son Code. Précieux Code qui est notre réalité, notre Source, notre Langage, notre Expression, notre Mission. Or, notre réalité ne réside pas dans les morcellements épars, fragmentés, les résidus de nos errements, ni dans nos passions dérivantes, déviantes. Cela n’est pas notre Modèle. Poursuivre nos déviances retardera notre Retour. Car, de nos jours, le chemin est double. Pour parvenir au chemin spirituel, celui de l’Esprit, il faut parcourir les arcanes de nos réalités psychiques, celles de nos atrophies. S’extraire de cela, de ces sphères de l’Inframonde est le plus grand combat que nous puissions mener en nous-mêmes et peu nous chaut les revendications extérieures des uns et des autres ! Que les hommes se battent sur des terrains vagues, en des jeux cruels et immatures pour dominer nous apparait comme la pire des révélations de leur inéluctable immaturité, de leur bêtise monstrueuse, de leur ignorance avérée, de leur insouciance, de leur faiblesse, de leur lâcheté. Cela nous semble bien pitoyable. Il est des descentes qui sont de véritables chutes… Homme ! Relève-toi !

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