L’Arche

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La Délivrance est l’Echappée, Celle des blessures qui font mal au creux des flammes du bouillonnant Athanour. L’Abandon ! Qu’est-ce donc que l’Abandon ? Ô noyade ! L’océan creusait la charpente et la douleur marquait au rouge du fer de l’Amour. Et que connaît-on de cette douleur ? Les vagues submergent les voiles et s’en retournent au rivage comme acculées par l’éternel Retour. Si je te contais ce qui apparut à l’Amour des Verbes de Dieu ? Il n’est qu’une Réalité, tout comme il n’est qu’une seule Réalité. A l’Amour, il est le Seul Amour ! Comment ? Le Seul Amour, de nature singulière et d’Essence-Une. Chaque Lettre du Coran est Descente révélée, les clés oubliées et ouvrant à ce corps, ce corps d’Essence qui est Béance. Est-ce Esprit ? L’Esprit Universel.

Le Sanctuaire sacré

« Le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer sa tête. » (Luc 9,58)

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Vois l’homme être son propre Sanctuaire ! Lors que les pierres s’écroulent, il n’est plus aucun édifice qui soutienne le Lieu de l’Accueil Divin, hormis la sacralité du Corps révérenciel. Quelle merveilleuse parabole du Royaume de Dieu, fait d’étages substantiels, de degrés divers. Ici est notre Lieu ! La Contemplation pure, sans attache, sans vanité, tel le va-nu-pieds au milieu du désert. Il n’est qu’un seul instant et Bouraq, en fulgurance, descend jusqu’au Dôme de la Réalité des Convergences. Terre des subtiles effluves de l’Origine, lors que le Corps épouse les sons harmoniques de l’Alliance, Ô Corps sacré, véritable Terre promise ! Union entre les Deux-Mondes, les effets de la Concordance ! Je n’ai plus aucun espace hormis en moi-même.

L’Esprit universel

Jardin de Gethsémani, Jérusalem

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Celui qui n’a pas vu le Christ, n’a pas vu la Mère, et celui qui n’a pas vu l’Esprit, n’a pas vu le Père. Celui qui n’a pas vu le Christ en lui, s’est-il vu ? Et celui qui n’a pas vu le Christ en lui, peut-il voir le Christ en l’autre ? Etrange tout ceci, qui dans la conscience réduite, œuvre encore avec la haine, la séparation, et la destruction. Mais, celui qui ne sait voir l’Esprit universel descendre depuis des milliards d’années, qu’a-t-il vu de Jésus ? Qu’a-t-il vu de David ? Qu’a-t-il vu de Salomon ? Et qu’a-t-il vu de l’Adam-Eve, et qu’a-t-il vu du déluge ? Et qu’a-t-il vu des Verbes Divins de toutes les Voies Vivantes ? Et qu’a-t-il vu de son Seigneur ? Le cœur rayonne, et lors que celui-ci est touché par la grâce, il voit l’Un, cette sublime Descente, et il voit ceux qui parlent et qui marchent selon l’Esprit Divin. Je le dis : celui qui ne Le voit pas, ne voit rien. Il s’accroche à une bâtisse faite de pierres inertes et lance le poing sur toute l’Intelligence de la Création. Oh ! le cœur sourit de l’Amour-tendresse, celui qui fait soulever la gigantesque patte de l’éléphant pour protéger son petit. La lutte des Temples est une perte de Temps devant la Beauté de la Rencontre. Jésus s’assied auprès de ses compagnons, au milieu d’une oliveraie et parle.