Rencontre avec le Maître : le labyrinthe

Pour être réinvestie de la Souvenance, la mémoire patrimoniale de l’homme Adamique, il fallut bien commencer par la Question. Celle-ci émerge sans autre but que de faire émerger les réponses. L’on s’étonne longtemps, comme marchant sur la terre d’un autre monde et l’on entend longtemps la voix entière de la Vie. Celle-ci est une proclamation. Elle cogne sur les opacités de l’oubli, et je dirais que celui-ci devient même la source du commencement. S’il n’était ce mur, tout semblerait se dissoudre dans une vallée engloutissante. Le Maître m’enseigna l’Accueil. Il ouvrit toutes sortes de perceptions en écartant les voiles. Tandis qu’Il les soulevait de Sa Main ferme, je restais hébétée. Je le fus longtemps et le demeure encore. Le souvenir déferle parfois telle une ondée très fine et parfois, il vient comme la plus grande et la plus violente des tempêtes. Je cherche un mât où m’accrocher. Il jette à mon âme esseulée une corde et je m’y maintiens. Après l’évidence, l’on serait à marcher au milieu du chaos.

Lire la suite

Le devoir de conscience, le devoir de connaissance

Nul n’est innocent – indemne de son ignorance – par essence et tous nous avons le devoir de conscience, de la chercher et de chercher à comprendre ce que nous sommes réellement. Tous nous sommes responsables du devoir d’être, du devoir de sortir de l’ignorance. Personne ne sera épargné. Il sera demandé à tous : qu’avez-vous fait de votre conscience, de votre réalité ? Le plus grave et le plus dangereux, c’est de considérer que nous ne sommes pas responsables. Nous le sommes par notre engagement préexistentiel. Qui ne s’en souvient pas n’est pas pour autant innocent. Nul n’échappera à la conscience qui le rattrapera. Nous avons le devoir de chercher la connaissance, la connaissance de notre réalité existentielle. Que nous le voulions ou non, que nous le reconnaissions ou non, nous avons le devoir de chercher à nous extraire de notre apathie. Aucune excuse ne sera légitime. Où que nous soyons, quoi que nous fassions, nous sommes responsables de notre vie. Quels que soient les moyens qui sont à notre disposition, que ces moyens soient physiques ou cognitifs, nous avons tous le devoir d’être sans subir la vie. Nous avons le devoir de nous mettre dans l’inconfort, nous avons le devoir de remettre en cause nos acquis. Nous avons le devoir de reconsidérer en profondeur ce qui nous a été donné. Nous ne venons pas au monde pour nous laisser glisser linéairement en cette vie, pour la consommer sans réels besoins hormis les besoins triviaux et communs, lors que la vie elle-même ne s’arrête pas à notre mort. Le désintérêt, l’ataraxie, la non considération de la réalité humaine, la défaite du vivant, d’abord en soi-même, puis vis-à-vis des autres sont des crimes contre le Réel de l’humanité. Tant que nous ne comprendrons pas et ne nous réintègrerons pas notre humanité Adamique, nous serons des criminels.

Intelligence Suprême et Intelligence artificielle

Quoi que nous disions, quoi que nous pensions, quoi qu’il se passe, quoi que l’on nous voudrait faire croire, et quoi que l’on tenterait de nous imposer, il existe bel et bien un point de rencontre qui révèle L’Intelligence. Celle-ci est au-dessus de tout, et quand même nous irions très loin, nous serions toujours en-dessous de cette Intelligence. C’est parce qu’elle procède de L’Un, que rien ne peut parvenir à réduire Le Réel, Le Principe supérieur. Cette Absoluité est La Garantie définitive de notre propre réalité. De nous à nous, nulle garantie, mais de Lui à Lui, quel Enseignement ! Quelle ouverture expansive ! Quelle Grâce ! Quels que soient les endoctrinements, quelles que soient les propagandes, il est UN et Il échappe à tout contrôle et à toute subversion. Les mondes et, de fait, La Création tout entière échappent à n’importe quelle usurpation, à n’importe quelle déviance, et à toute subversion. Que l’on tente d’étouffer Cela qui est, que l’on tente d’enfouir La Lumière du Maître suprême, Il est Celui qui reconnaît les siens. Il est un espace secret où nul n’a accès à part Lui et Il convoque, en ce lieu, qui Il veut, et Il octroie ses libéralités à qui Il veut, sans compter. Si nous L’appelons, c’est qu’Il nous appelle, et Il est Celui qui entre en La Demeure. Telle est l’intimité particulière que Le Seigneur instaure avec chacun de sa créature. En ce Centre, en cet espace que Lui Seul donne à vivre, lors des confidences, en ces entretiens intimes, Il est Celui qui donne à La Mutuelle Reconnaissance. Un pas vers Lui entraîne les mondes et tous les royaumes en une Marche solennelle. Peu importe ce qui est rendu visible, car en l’homme est Celui de L’Origine. Cet Homme retrouve La Merveille de L’Alpha et Il devient aussi L’Omega. Le Seigneur dispense avec largesse et octroie en abondance les connaissances. Telle est la douceur de Sa Compagnie. Tel est Le Voyage en Lui.

Lire la suite