Dieu en nous

Dieu en nous,
Ciel de notre Demeure,
Indifférenciation, 
Objectivité absolue,
Lors que Tu dispenses Tes libéralités à qui Tu veux,
Lors que Tu abroges ce que Tu veux quand Tu veux,
Dieu en nous,
Entretien intime de Tes confidences,
Lors que le monde s'efface,
Qu'à la goutte de Ton Transpir est l'Origine,
Mémoire du Verbe et de l'Incréé,
Lors que Le Ciel s'unit à la Terre,
Dieu en nous,
Tel est notre Lieu,
Notre Rencontre,
Celle qui ne souffre plus aucun espace,
Dieu en nous,
Orphelins de nos mots,
Tremblants tels des enfants dans le froid vif,
Emerveillés des prodiges de Ta Grandeur,
Reconnaissants de Tes Bienfaits,
Dieu en nous,
Lieu de notre rencontre,
Joie dans l'adversité,
Lumière dans le cœur impalpable,
Tu crées sans fin et façonne de Tes Mains,
Les mondes de notre Joie.
Dieu en nous,
Le Peuple te voit,
Au-delà des au-delà,
Et que nous importe ce monde !
Un rêve tout au plus,
Une poussière dans l'Inconnu.
Mais quel rêve, Ô Dieu en nous ! Quel rêve !
Depuis que je vois le rêve, je Te vois aussi.


Est-il besoin de diviser, lors que le regard Te contemple, est-il besoin de traverser ces ténèbres, lors que le chaos restaure des milliers d’années ? Restez assis, plutôt que debout et fermez vos portes, plutôt que de les ouvrir… Restez chez vous, demeurez en vous-mêmes ! Il est venu le temps de Dieu en nous.

Bienheureux

Peinture de Ventzislav Piriankov

Bienheureux, les conquérants de l’Âme,
Ceux qui firent de la Terre et du Ciel, leur oriflamme.
Bienheureux ceux qui s’unirent au Roi,
Se prosternèrent à l’image des Anges,
Dans la souveraineté de leur émoi
Et firent de leur Vie une Révérence.
Bienheureux ceux qui occupèrent leur esprit,
Dans l’inclination et le Souvenir,
Jour et nuit sans se lasser un instant,
Car, quand viendra les fléaux et l’effroi,
Même la mort ne sera pas un refuge.
Bienheureux les guidés qui observent,
A la souvenance de leur étoile,
Et qui ne sont point troublés,
Dans le chaos annoncé.
Bienheureux ceux qui écoutent,
Car, les signes sont éloquents,
Et Bienheureux les cœurs démunis,
Puisque dans la nuit profonde,
Veille sur eux les Bien-Aimés.


D’Écho en Echo (suite)

( Extrait de mes Écrits 18/08/2013 )

Ô ALLAH, Nom Suprême!
Ô Toi, qui permets que L’on Te nomme!
Ô Toi, Majesté qui crée alors que nous sommes créés,
Ô Toi, qui es Le Confident qui appelle dans l’intimité
Et qui permets que l’on s’adresse à Lui,
Ô Toi, sur qui l’on peut compter, alors que Tu n’as nul besoin de nous,
Ô Toi, qui permets sans que nous le sachions de T’aimer, Toi L’Amant par excellence,
Alors que nous ne sommes que des infidèles,
Ô Amour, Le Seul qui octroie abondamment sans compter,
Alors que nous mesurons chacun de nos actes fait pour Toi,
Ô Toi, plus proche de nous que nous ne saurions l’imaginer,
Ô Toi, qui nous rends vivants par delà les émotions,
Ô Toi, qui fais que ta misérable créature se sente vivante en cette misère,
En cette indigence et cette douleur, et qui a préféré cela de par Ta Noble Générosité,
Plutôt que d’être éteinte en un bonheur fugace,
Ô Toi, qui changes le malheur en bonheur en Te manifestant à nous,
Ô Toi, que nous nommons sans pouvoir T’englober,
Ô Toi, mon Doux Seigneur qui est L’Espoir, alors que nous sommes dans les ténèbres,
Ô Toi, qui es La Lumière, la Force, La Paix, alors que nous bravons mille tempêtes,
Ô ma Merveille, qui est Toi en ce petit être, qui Te touche de ses petites mains, de ses minuscules doigts,
Qui éprouve Ta Présence et qui ne peut souffrir aucune absence,
Ô Toi, Ô Toi, puisses-Tu être Le Seul qui me donne la Joie,
Ô Toi, mon Compagnon de toujours, qui est ici, même si je crois que je ne Le vois pas,
Car en vérité, partout je T’ai vu et partout je T’ai reconnu.
L’œil de mon cœur précéda ma conscience, c’est lui, qui est le Phare de ma nuit,
Et me fait voir La Seule Présence qui soit.
Je suis pleine de dettes envers Toi.
Je suis celle qui Te doit Tout.
Je suis celle qui dit » Ô vous, n’avez-vous pas vu? »
Je suis celle qui ne veut plus être sans Ton Regard, sans Ta Parole,
Et qui tremble d’être une misérable inconstante.
Ô, Ô, de par Ta Majesté et Ta Miséricorde, accorde-nous Ton Pardon et Ta Bienveillance,
Répands sur nous la sérénité et la stabilité, enracine-nous dans la constance, et par pure Faveur de Ta part,
Baigne notre âme de Toi, baigne-nous de Ton Amour, Ô Amour.
Louange au Miséricordieux, Le Tout-Miséricordieux,
Louange à Celui qui crée Les Cieux et les terres, puis les fit s’unir.
Louange à Celui qui détient mon sort entre Ses doigts,
Louange à Celui qui dit »: Soit, et cela est. »
Louange à Celui qui rend manifeste son sublime serviteur, le serviteur de La Miséricorde,
Celui qui embaume toute la Création du Parfum de Ton Royaume.
Il est Ton Parfum, Ô ALLAH.
Que Ta Grandeur et Ton Mystère ainsi que la parfaite lumière des Anges prient sur La Sainteté
Que Tu as manifesté, Ô Le Miséricordieux, Le Tout-Miséricordieux.

 

Se lit aussi sur La Profondeur, publié le 23 juin 2015

D’Écho en Echo

(Extrait de mes Ecrits du 18 avril 2013)

(…) Louange à ALLAH, Celui qui répond à L’Appel,
Celui qui donne selon notre état de conscience.
Sache qu’aujourd’hui, j’ai vu le « moi », celui qui usurpe, la vie entière, la Présence, celui qui atteste sans connaître la Vraie Attestation, puisqu’il est celui qui met une multitude de voiles , obstruant La Conscience.

N’atteste, en vérité, que Celui qui détient L’Attestation Suprême, et aujourd’hui, je restitue en toute conscience, mon Attestation à ALLAH.

J’implore, de par Sa Grâce Absolue qu’Il soit, Celui qui atteste, pour la créature que je suis, celle qui Le cherche, Le mendie, que je n’ai été créée que pour L’adorer, qu’il n’est de Dieu que LUI. Je Le supplie de prononcer ce Témoignage de foi, qu’Il rende possible cette unique vérité par Lui et non par moi, car de moi à moi, il n’existe rien, tandis que de LUI à LUI, Tout est Vérité.
Aujourd’hui, Mon Seigneur, je T’implore de rendre possible la seule attestation qui rende compte de Ton Unicité Absolue, car, j’avoue mon incompétence à le faire, ne sachant pleinement le faire, puisque Tu es Le Seul qui puisse attester de Ta Réalité Éclatante.
Que Tu sois Celui qui puisse rendre possible le fait d’être le Témoin de Ton attestation en moi, en ce lieu qui Te sert de Gouverneur.
Que Tu fasses de mon être, le lieu de Ton Témoignage est encore le signe du seul regard possible qui soit, car quel regard pourrait observer Ton Attestation, si ce n’est Le Tien?

Aussi, Ô Seigneur de tous les mondes, rends ce lieu qui est Ta création, le lieu de la non-conscience du moi, de sorte que tout état de conscience soit le tien, et de sorte que tout acte soit le Tien, et de sorte que tout moment soit le Tien, car, j’admets dans le consentement que Tu as voulu manifester, par un effet de Ton Mystère et de Ta Puissance, que Tu as admis que j’admette.
Aussi, par une Faveur puisée dans les réservoirs illimités de Ta Sublime Réalité, je T’implore de parachever en moi cette Union sans laquelle je ne puis plus vivre, car seule la visibilité de Ta Création en moi est admissible, et Seule Ta Réalité est l’Aspiration que Tu décrètes depuis La pré-éternité, en ce lieu que je suis.

Ô ALLAH, la souffrance vient de cet état de séparation illusoire, ceci est l’enfer.
Tu as suscité La Vérité indéniable du Souvenir. Il se déploie depuis cet enfer.
De par la réalité de cet enfer, j’ai réalisé l’expérience authentique de la séparation.
Depuis cet enfer, j’ai expérimenté la vision de Ton Secours qui permet de revenir à l’Union en état de conscience.
Le Souvenir de l’Union est La Corde que Tu tends, par les suppliques du Retour définitif, la demande du Pardon.
La traversée passe par cet état de rupture qui rend effectif le retour conscient, consenti dans le mutuel Appel, le désir Ardent, cette flamme qui ne saurait s’éteindre, lorsque, par pure grâce de Ta part, elle se trouve éclairée.
Louange à Celui qui de par Sa Clémence Souveraine, par Sa Sagesse inégalée, fait cheminer l’Âme vers Lui, comme Il le veut.
Tout ce qui m’est donné de vivre en dehors de Toi, n’est pas Toi, et Tout ce que Tu me donnes à vivre en Toi sera ce qui subsiste, en La rencontre Unifiée, car, Tout périt excepté Ta Noble Face. Or Celui qui Te rencontre, devient le lieu de Ta Rencontre, et celui que Tu visites ne peut oublier cette Visite, car Tu es Celui qui se souvient dans le Mystère du Souvenir Absolu. Tu es Celui, qui EST dans l’atemporalité, Ton Éternité, Le Premier et Le Dernier.
Tout ce qui n’est pas Toi périt, et Tout ce qui est Toi subsiste.
Alors, en vertu de Tes Seules Qualités Réelles, fais que ce lieu Te contienne à tout jamais, de sorte que ne subsiste plus que Toi en Lui et que Tout périsse excepté Toi.
Amin.

Mon histoire, par le pur Mystère, est Ton histoire, Ô Seigneur des Royaumes infinis.
Tout ce que je vis est un prétexte pour trouver Le Trésor Caché, et aujourd’hui, le Trésor n’est pas pour moi, il Te revient de droit, et je le dépose au pied du Trône Sublime.
Je rends ce que Tu nous as prêté, confié en ce secret pacte.
Aujourd’hui, il m’est donné de voir que Le Trésor s’est multiplié, que par un effet de Ta Grâce, Le Trésor s’étend sur chaque chose, car Tu es Celui qui pose Ton Regard sur Toutes choses.
Le Trésor dans Son Unicité est multiple.
La merveille est de contempler UN dans le Tout manifesté.
Ton Parfum se recueille en chaque chose, qui devient l’Empreinte Vivace du Trésor, effluve multiplié dans la diversité et la différence.
Suaves délices en cette Fleur qui s’ouvre en des milliers.
Qui Te connaît ne peut plus jamais Te quitter, mon Bien-Aimé.
Qui se trouve en Toi, mon Seigneur, n’a plus besoin de secret, car Tu es TON SECRET. (…)

Se lit aussi sur la Profondeur, publié en Juin 2015

L’Alpha et L’Oméga (1)

 

 .

Aux limbes de L’Êtreté, lors que Tu es en L’Alpha, en ce tournoiement de Non-être, Tu es La Perfection absolue des possibilités de La Toute Manifestation, Toi, en ces Descentes successives, en L’Apparition, lors que Tu es L’Être en L’Oméga, s’extirpant de ce qui n’est pas. Perfection en cette Réalité Valvaire ! Ô Cœur de La Réalité du mouvement, du changement, des mobilités et des vagues successives de L’Interstice, Ô Danse en ces dévoilements ! Pureté à Toi ! A TOI tous les Noms flottants sur Les Eaux de La Primordialité. Ô Âme noyée en L’Océan de La Compassion. Viennent butiner les substances du Pollen de Ton Or, les ouvrières, lors qu’en ces deux mains, Tu tends Les Deux Clés. Balancier au Souffle de L’Alchimie, lors que L’Epousée est Le Retour en La Connaissance. D’aucuns répugnent à la dualité des Mystères et d’aucuns répugnent à L’Assemblée de L’Unité en ce fusionnement. D’aucuns ignorent La Réalité de L’Intelligence Evolutive et d’aucuns fléchissent devant les fluctuations de La Puissance que Tu accordes aux êtres. Tel est Le Pacte Initiateur, tel est Le Pacte de L’Alliance, lors, Tu lanças L’Appel Suprême et enseignas à L’Homme Sa Lieu-tenance. Oh ! ne sois pas celui qui œuvre à la contre-initiation, lors que Ce qui te pousse à rejeter est encore les effluves de Sa Miséricorde. Au Souffle de Lumière, en ces alanguissements, en cet océan d’Amour, Tu es Cela. Pétri de Lumière en la coque substantielle, en Ta Fluctuation, ne sois pas celui qui œuvre à la déchéance, Sois en Les Qualités attributionnelles des Parures de L’Homme Universel et sois en La Gloire qui se clame aux quatre points cardinaux, lors que courent les cheminantes stellaires et que s’extasient les constellations des douceurs de l’hébétude. Ni je ne te renie, ni je ne te condamne, car en Toi est Lumière et Lumière de Joie. Les beautés sont à l’œuvre et s’imbibent des ténèbres. Nul n’échappe à Ce Verbe d’Amour. A Tes Lèvres, je bois, je bois ! Du Nectar des vignes éthérées, L’Âme se réjouit et chante. Elle T’accueille et Tu ne le sais pas ! Sont balayées les cimes de l’aspérité, et Le Cantique de notre Périple est L’Ode de cet Emoi  ! Au Souvenir crucial, je te conterai ce mal que tu rejettes, et au souvenir, en cette Présence permanente, je te conterai ce bien qui est L’Ultime de La Contemplation. Tel est le plomb changé en or, lors que tout se résorbe en La Beauté. Telle est L’Apogée du cœur de l’initié.

Le cantique de Frère Soleil par Saint François d’Assise

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Très Haut, Tout puissant et Bon Seigneur,
à Toi louange, gloire, honneur,
et toute bénédiction ;
à Toi seul ils conviennent, Ô Très-Haut,
et nul homme n’est digne de Te nommer.

Loué sois-Tu, mon Seigneur, avec toutes Tes créatures,
spécialement messire Frère Soleil,
par qui Tu nous donnes le jour, La Lumière ;
il est beau, rayonnant d’une grande splendeur,
et de Toi, le Très Haut, il nous offre le symbole.

Loué sois-Tu, mon Seigneur, pour sœur Lune et les étoiles :
dans le ciel Tu les as formées,
claires, précieuses et belles.

Loué sois-Tu, mon Seigneur, pour Frère Vent,
et pour l’air et pour les nuages,
pour l’azur calme et tous les temps :
grâce à eux Tu maintiens en vie toutes les créatures.

Loué sois-Tu, Seigneur, pour notre Sœur Eau,
qui est très utile et très humble,
précieuse et chaste.

Loué sois-Tu, mon Seigneur, pour Frère Feu,
par qui tu éclaires la nuit :
il est beau et joyeux,
indomptable et fort.

Loué sois-Tu, mon Seigneur, pour Sœur notre mère la Terre,
qui nous porte et nous nourrit,
qui produit la diversité des fruits,
avec les fleurs diaprées et les herbes.

Loué sois-tu, mon Seigneur, pour ceux
qui pardonnent par amour pour Toi ;
qui supportent épreuves et maladies :
heureux s’ils conservent la paix,
car par Toi, le Très Haut, ils seront couronnés.

Loué sois-Tu, mon Seigneur,
pour notre sœur la Mort corporelle
à qui nul homme vivant ne peut échapper.
Malheur à ceux qui meurent en péché mortel ;
heureux ceux qu’elle surprendra faisant Ta volonté,
car la seconde mort ne pourra leur nuire.

Louez et bénissez mon Seigneur,
rendez-lui grâce et servez-le
en toute humilité.

 

Saint François d’Assise (1225)

 

Lire aussi  Saint-François d’Assise, ce frère…

Et   Mon frère, très Sainte Lumière d’Assise.

Sceau des Réalités (2)

René Guénon - De la sphère au cube.

 

     Gloire à Celui qui ouvre Les Voies du Cœur et qui montre en La Nuit, Les effets de La Lumière ! Gloire et Pureté au Seigneur des délicatesses, lors que même les souffrances sont à submerger les opacités de La Conscience et à révéler La Lumière. Gloire à Celui qui des doux clapotis du Ruisseau effusif, cette Eau Claire qui tel un filet pénètre en La Matière de nos corps lourds et nous fait parvenir jusqu’à La Jointure du Confluent des Deux Mers, là où toute mort se change en Vie en L’Éternelle Vivance. Des pas successifs en La Fidélité et en La Constance de Celui qui tire vers Lui qui Il veut au travers des Verbes de La Subtilité Suprême. Signe Révérenciel en ces gestes allusifs qui sont le fruit de La Compagnie. Sache, Ô Amant, Chevalier du Sentier Droit, qui est La Marche du Roi, sache que La Vie entière est Tissage des Mains de L’Amour et que La Semence de L’Origine en Ce Verbe Muhammadien, est La Réalité d’un Monde qui se déploie en des multitudes de Mondes et Les Univers dansent des Louanges de Celui qui se tient en La Station des Oraisons de L’Excellence. Sache, que La Paix se répande en ondes unitives sur Lui et sur Ses Compagnons, que rien ne tient sans La Constance de quatre, Piliers des Cieux et des Terres, et que rien ne tient sans cette Origine qui éclot en Sa Perpétuelle Régénérescence. Sache que nul ne parvient sans La Réponse à L’Appel, et sache que La Première étape ressemble en Son Universalité Archétypale au pas du Fidèle Ami. Entre par La Confiance pleine et Tu seras en cette Chevalerie accueillante. En nous s’éveillent Les Réalités de L’Amitié éclairée. Il tient de par une cordée sûre les liens de La Maisonnée. Entre en Son Intime Clarté et ne doute jamais. Telle est La Noble Réalité d’Abu Bakr. Etoile des finalités de L’Amour sans faille. Ô Preux Chevalier du Verbe Rayonnant du Silence et du cœur de La Transparence, Tu es le doux Rappel des pures Révérences. T’en souviens-Tu, comme Il inonde tes yeux des Larmes du Secret en ces gestes de déférence ? Véridique Compagnon, celui qui apaise de par La Grâce Divine, tes pas hésitants en Ce Royaume Célestiel de La Majesté et de La Toute Puissance. L’Amour est Preux de Son Intention. L’Amour est ferme de Sa Constance. L’Amour est Ouverture irradiante des Roses épanouies en ce Jardin de L’Âme. Les Chants sont sublimes de Sa Présence. Que L’Agrément soit l’Ultimité des Beautés du Cœur en ce Verbe d’Abu Bakr. Celui qui se laisse vêtir des munificences de Abu Bakr resplendit dans L’Intimité du Sceau de La Prophétie. Des Verbes dont les vibrances ont cet effet vivant, sache Ô Postulant, que ce Chemin est Connaissance des effluves de chacun. Sache, Ô Ami, que L’Étonnement commence bien avant que tu ne le saches ici, lors qu’Il est à lever Le Sourcil subtil de La Rencontre. Sache, Ô mon frère, que L’Amour est cette hébétude pré-existentielle dont le souvenir débute par Les trois Questions substantielles : D’où viens-je, qui suis-je et où vais-je ?

  .Le Questionnement est La Réponse à L’Echo de la Mémoire. Lors que Le bouton de La Rose Chevaleresque se pose sur le cœur de ton étonnement, lors que le Rosaire encercle La Citadelle de Ton Âme, lors que tu orientes ton intention en La subtilité de L’Orientation, et que Ton Souffle s’unifie à la douce perplexité qui te laisse en cet émerveillement, le sourire de tes lèvres baigne des Lumières des Souvenances et tes yeux clos voyagent en L’Imaginal du Jardin qui s’ouvre telle La Corolle d’un Univers.

     Du Versant de La Quintessence et des rigueurs de tes pas, entre en La Droiture du Verbe de Omar, et sois assidu en La Douceur des vigilantes conformités. Nul n’approche ce Verbe sans être en cette parfaite lucidité. Prince des Croyants en ses habits de haillons, il marche discret, d’un pas assuré. Entre en La Lumière de Son Cœur de Justice, et laisse-toi gouverner par sa mendicité et les confidences de son Amour. Il est L’Acuité des regards d’un Lynx et Il est éclairé par les vibrations de L’Acte d’Être en Sa Servitude concentrée de Présence en l’acte. Entre en Sa Demeure des Réalités permanentes et laisse-le te parler des épousailles de son Âme en cette station inébranlable. Que Son Agrément auprès du Seigneur soit les resplendissances des hauteurs de La Lieu-Tenance.

     Des effluves de La Connaissance Mystique et intemporelles, des droitures du Lion et des Majestés de Sa Réalité royale et fidèle, Lui Le Connaissant et le confident sûr, en Son Éloge et en Sa Soutenance, le Chevalier conquérant des Ténèbres des Mystères, et des Sciences qui se déploient en leur justesse, lui qui les réalise et assure la sécurité des épanchements de L’Invisible des Consciences qui s’acheminent. Il est Le Compagnon de ceux qui pleurent des abondances des connaissances qui se retiennent des poings contre la bouche. Saignement des étrangetés qui nous laisse en L’Inconnu, en ces vallées de La Crainte, puis interviennent Les Mansuétudes du Roi qui se tient fidèle et soutient le cœur apeuré. Sans cette Main, comment serait-il à tenir encore ? Sans Sa Bienveillance et la douceur des lumières ondoyantes, du Bassin virginal, sans ce désert des pieds qui vont nus et sans La remise confiante en ces étreintes ? Jaillissement des paroles qui plient le Temps, Ô Maître de La Stabilité d’une Horloge intérieure, et des fusionnements des Rayonnements de L’Alchimie. Entre en ce Verbe du Noble Ali, et que Dieu agrée en Sa Sagesse de L’Unique Intention du Voyage, de L’Élévation jusqu’au Pilier des discrétions et de L’Amour suave et purifiant en ce Verbe du Noble Chevalier Othman, Cœur Vénusien et apaisé des pudeurs de L’Êtreté, Pureté du Jardin et de Sa Fraîcheur délicate. Soieries des offrandes de La Servitude en L’Amour secret. L’Intime des Confidences qui ne jamais se trouble des Beautés et reste en L’Enfance de La Bienséance, sans que s’interposent aucune confusion, ni rancœur, ni regret. Pacifié des Pacifiés !

     Voici que des Lieu-Tenances Solaires et Lunaires, La Maison rend manifeste Sa Stabilité et des Nues du Magma et des Chaos de La Disparité, se rassemblent les Groupes et Les Assemblées. En cette Fondation, c’est là que La Maison se vêt, de toutes les Parures, de tous les encens des Parfums du Cœur de L’Amant, et en Son Sud-Est, d’une Pierre angulaire rutilante de Lumière, du doux baiser Originel, du Rubis des lèvres qui touchent au Ciel des Réconciliations et des épreuves. La Maison s’élève des Louanges et des Clameurs de La Reconnaissance du Verbe de notre Père Adam…

 

(A suivre)

Sceau des Réalités (1)

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     Des fluvialités de Tes Lumières, Ô Prophète de L’Avènement Suprême et Parachèvement du Cycle des Lois et de La Connaissance, Toi, Le Sceau des Manifestations, Toi, les suaves compagnies de La Compagnie, que la Paix se répande en ondes unitives sur Toi et sur les tiens, ainsi que sur ceux que Tu tiens par la main en La Perpétuelle Présence, lors que les Vents du Levant au Ponant, par brassée, rafraîchissent le cœur des meurtris, et que nous caresse Le Respir du Tout Miséricordieux, depuis Le doux Yémen de L’Intime qui est L’Effusion des Tendresses de Ses Bras profus. Ô Maître qui règne en La Lumière vibrante du Bien-Aimé, Ô Toi les confidences du Confident, lors que les Voies sont en Ta Permanente Vigilance, Ô Toi, Le Maître des Descentes de La Royauté, lors que les Souffles se mettent au diapason des Noblesses de Ta Révérence ainsi que des puretés de La Convenance, Ô Toi qui es, en Ton Eclipse, les Rayons de Ta Clarté et que baigne le cœur de ton serviteur, en sa servitude. Ô Toi, Les Réalités de La Pure Chevalerie, lors que Les Vassaux du Roi des Rois plient le genou et courbent la tête, lors que les prosternations sont à leur front les larmes de Ta Proximité, lors que les sphères chantent depuis La Descente et que Le Trône connaît Ton Noble Nom avant que n’apparaisse Adam, notre Père, Ô Chandelle des Luminescences et des Courtoisies du Verbe Créateur, lors que Les Anges prient pour Les Pieux et deviennent humbles des malheureux. Ô Toi, Le Prince des Sources de L’Inépuisable Abondance, mon cœur collé à Ton Cœur, Ô Lignage de La Descendance, des Lumières qui circulent en ces vint-huit fleuves de Vie ! Gloire à Celui qui Te fait voyager en ces Terres des Mondes concomitants, en L’Intemporalité, lors que L’Horloge est Une Réalité de L’Éternité des expansions en L’Oeuvre, Architecture des suprématies des Pôles, Axe des Perpétuités de L’Irradiance, Diamant tournoyant en Sa Précellence. Noblesses des Assemblées qui sont Les Royautés occultes de La Volonté Seigneuriale. Ô Beauté des suffisances de L’Acte d’être en cette Obédience qui est à révéler les Gemmes de Sa Perfection, de Sa Fidélité, Lui, L’Être en Son Accomplissement synthétisant tous les Verbes des Expressions de La Parole, des actes et de L’Alchimie des événements, Ô Toi, Maître des cœurs orientés en Toi, en Lui, Pureté de L’Intention qui vient de Lui, qui Te rend manifeste en Sa Présence des Lotus infinitésimaux. Toi, Sceau sur les cœurs des Amoureux, Tu es Le Guide durant Le Périple de L’Aspiration, Toi qui restaures et purifies de par Sa Grâce, Ô Toi qui Te prosternes et qui étends sur toutes Terres cette Excellence de La Vassalité ! En L’Apposition des Clefs sur le Cœur de Ton Serviteur, Tu ouvres les mille Portes des Réalités de L’Amour ! Tu éclaires les règles de La Bienséance, et Tu adoucis les aspérités. Noblesse des Noblesses, Quintessence des Quintessences, Parfum qui sont les Éclosions de Ton Éloquence, Feuillets qui donnent à chaque Verbe, les langages de L’Être, Acte en L’Acte, Profusion en La Profusion, Toi qui recèles les réponses des subtilités de La Connaissance. Ouverture en chaque Descente qui devient élévation de La Conscience. De par Le Réel d’un Livre aux Lectures synthétisées en Leur Vivance alchimique, Vaisseau durant La Nuit de tous Les Voyages, Sublimité Du Miracle de Ton Enfant né en cette Caverne de Ta Secrète Retraite. Les Beautés du Printemps Perpétuel, Toi qui naquis en L’Atemporel de La Naissance, Toi qui vins jusqu’à la mendiante, et lui donna cette parole en une Vision: Je suis plus proche de toi que de ta veine jugulaire. Je suis suspendue à cette inclination, et au seuil de Ta Maison, Ô Prophète des Subliminales apparitions, qui souffle au cœur de l’indigent, Maître des Maîtres de La Présence ! L’Unicité est un Océan qui est L’Infinitude de Tes confidences, les jasmins de Ta Douceur. L’Empreinte sur laquelle le Front embrasse Ta Sainteté sans cesser, car Tu es Le Pérégrinant des Douceurs de L’Âme et Tu es L’Itinérant qui s’éveille de Sa Réalité.

Je suis Là

.

Je n’ai pas su T’aimer
Je n’ai pas su Te voir
Je n’ai pas su Te donner
Tout ce que Tu me donnes
Je n’ai pas su parler
Ni m’abandonner
Je n’ai pas su T’écouter
Je n’ai pas su Te contempler
Ni même su tendre les mains
Je n’ai pas su comprendre
Je n’ai pas su m’arrêter
En chacun de Tes Chemins
Je n’ai pas su Te parler
Tout ce que je fais
N’est que mon illusion
Je n’ai pas su m’effacer
Ni même être présente
Lors que Le Soleil si haut
M’invite à L’Oraison
Je n’ai pas su respirer
Je n’ai pas su soupirer
Les yeux noyés en Ta Larme
Je n’ai pas su m’approcher
Ni boire en Tes paroles
Je n’ai pas su vivre, ni Te désirer
Je n’ai pas vu Ton Etoile
Ni même su accueillir Ta Lune
Je n’ai pas glissé en Tes vagues
Ni su être enivrée par Ton Azur
Je n’ai pas su voler comme L’oiseau
Je n’ai pas su rire devant Ta Beauté
Je n’ai pas su dormir à Tes côtés
Je n’ai pas su pleurer pour Ton Amour
Je suis ainsi à vivre ce Retour
Je n’ai pas su recueillir la Rosée
Mourir en son Effluve
Je n’ai pas su m’étourdir de L’Étreté
Ni me réjouir des Signes de Ta Majesté
Je n’ai pas su boire en Ta Fontaine de Vie
La Source bouillonnante qui jaillit
Je n’ai pas su me baigner en Ton Lac
Ni même épouser Le Chant du Cygne
Lors que mon corps vit, je suis à mourir
Je n’ai pas su embrasser Ta Robe
Ni veiller écorchée et me vêtir
De Tes Princières Parures
Je n’ai pas su mendier à Ta Porte
Je n’ai pas su m’envelopper de Tes Lumières
Ni désirer vivre en Ton Mystère
Je n’ai pas su les paupières closes
Plonger en Ton Royaume
Ni être en Ton Silence
Osant à peine bouger
Envahie par Ton Éloquence
Je n’ai pas su Te toucher
Ni caresser Ton Océan
Ni jamais Te Remercier
Ai-je jamais su, Toi qui Le sais?

Je suis Là à T’aimer,
Je suis là à T’aimer, T’aimer en Mon Éternité
Je suis là, à m’effacer pour mon Aimé
Je suis là, je suis là, quand tu ne le sais pas.

Ton Unique Regard

Crypte de la Cathédrale d’Auxerre

Lors qu’Il décrète, alors il n’est aucune entrave.
Lors que s’unissent les étincelances stellaires,
Et que fusionnent le bouillonnement des éléments épars,
Tu seras à assister au rassemblement des mille êtres,
Et tu verras s’aplanir Les Montagnes.
Les sommets seront les bases de La Marche,
Et tu seras à ne plus penser.
Il sera depuis ton Indicible à jaillir en Lettres animées.
Les gerbes de L’Éloquence auront déployé leur Vibrance !
Lors que les distances auront plié Le Temps,
Sache, Ô Conscience, tu seras à mourir.
Les yeux de L’Âme s’évanouiront en Sa Prunelle.
L’Extase ravira ton cœur et les effluves captiveront ce Lac miroitant.
Vois comme se sont réjouies les larmes de Ton Unique fleuve !
L’Âme est à voir ce que nul ne peut percevoir depuis les yeux de la chair.
Ce qui est à L’Esprit relève d’un Autre Monde.
Des ruissellements de cette longue Marche est apparue cette pleine effusion.
Nitescences des soupirs que Ton Secret garde en L’Écrin Royal.
Ce sont les cascades qui ont connu les brûlures d’une Traversée dont le corps se souvient encore.
Ô Toi qui Te cherches en Toi !
Tous passeront par la combustion de la Transformation.
Les substantielles offrandes d’une Pré-éternité.
Ce sont les pluies qui abreuvent les seuls assoiffés.
Lors que résonnera le fracas, alors La Terre entière parlera et toute chose sera en Sa Transparence.
Ce qui est, l’est déjà.
Lors que les secousses des sphères les plus basses révéleront le bien et le mal, alors surgiront les coalisions.
En groupe, chacun comparaîtra.
Des gens de La Droite.
Des gens de La Gauche.
Lors que les semences seront les greniers de L’Espoir !
Lors que les Nues bourdonneront.
Lors que les uns seront remplis d’effroi.
Lors que les autres chercheront la main de L’Ami.
Lors que les lèvres seront asséchées et demanderont L’Eau de L’Êtreté.
Lors que les océans seront à se disloquer et disparaître dans les sillons secrets.
Lors que les larmes des cœurs misérables vêtiront d’autres misérables.
Lors que les atomes de bien et les atomes de mal seront l’indiscrétion insoupçonnable.
Lors que les mains déchireront ce que recèlent les poitrines et mettra au grand jour leur acquis.
Lors que certains seront absorbés par les effusions du Soleil de La Majesté.
Lors que les uns seront blottis sous Le Trône de La Brise Divine, parce qu’en Lui, ils se sont aimés.
Lors que Les signes seront à se lire en chaque chose.
Ô Toi qui Te veux Te voir en Ta Sainteté !
S’effaceront même les Hérauts de Lumière.
Les yeux seront en Ton Unique Regard.

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