Géométrie du Centre

.

L’Appel est puissant de Son Appel. Tout être est en Celui-ci. Tout être chemine au sein de la Réponse à l’Appel. Vocable puissant, inscrit dans la nature même de l’homme, inscrit dans la nature même de la Création. Nul n’échappe à cet Appel. Nul ne s’en extrait. Tout y participe. Tout est Lui. Comment échapperait-on au réel de cet Appel, lors que l’âme L’entend, lors que cela ne lui est pas encore parvenu à sa conscience ? Comment échapperait-on à la Loi suprême de la Création, Loi dont les répercussions sont encore loin d’être comprises ? L’Ordre Divin est un Ordre magistral, Phrasé parfait en Sa codification, en Sa lecture. Nul ne peut L’altérer, quand même les dérives sembleraient des dérives, ces dérives sont la restauration de la Loi au sein de la Création. En l’Absoluité, rien n’échappe à la Loi. La Restauration fait partie de Celle-ci. La transition semble manifester un chaos, et pourtant, celui-ci ne l’est qu’en apparence. Les déviances sont les effets de l’éloignement caractérisé de l’homme avec la polarité suprême de l’UN. Il est notable d’observer les solidifications cognitives de plus en plus marquées par l’incapacité d’entrer en l’intériorité des choses et de voir, et d’entendre, et de se poser. Les déficiences sont telles qu’il est remarquable de se rendre compte à quel point le discours est inversé. L’homme centré ne voit pas de lui-même mais par le Regard Divin. Il est notable d’observer à quel point la dérive laisse transparaître la dérive. La dispersion est telle que le comportement est à révéler les réalités du champ de perception de chacun. Incompatibilité avec le Centre, erreur répandue comme une périphérie qui ne sait plus qu’elle est périphérie. Or, il est des périphéries bien éloignées. Cet obscur dans l’éloignement solidifie les êtres et les maintient en cet obscur. Combien de temps en cet éloignement ? Combien de temps en ces dérives ? Combien de temps en ces démantèlements ? Ces éléments épars, disjoints du cercle, disjoints du Centre sont semblables à une roue sans rayon, ni axe, ni centre. Imaginez un seul instant les effets !

Le Choix

Avons-nous le choix ?

Il me semble que la réponse ne peut-être aussi simple et, pourtant, je ne peux éluder le fait qu’elle le soit véritablement. N’en doutez pas une seule seconde !

La poitrine de l’âme, Siège du Cœur-récipiendaire, épandue de vibrations luminescentes, fréquences subtiles, langage insoupçonnable, en ce Vin élogieux du monde Céleste, est une poitrine élargie indéfiniment, et quand même, elle se voudrait se resserrer, l’âme s’y cogne et offre deux Mains éthérées qui l’ouvrent, écartèlement bénie, la purifient et c’est ainsi que la poitrine s’épanche gracieusement, semblablement à une Corolle. L’être éprouve alors une incommensurable compassion. Il ne referme jamais la main, ni ne peut être avare. Il ne connaît plus la mesquinerie égotique et va jusqu’à se sacrifier sans désir de retour. Dieu dispense sans compter. Il est le Libérateur, L’Infinie Demeure, Celui qui donne à l’itinérant la force suprême de l’abandon, et la Vision miséricordieuse de la Présence perpétuelle. Telle est La Constance. Telle est la Foi qui pénètre le cœur, ruinant les troubles assassins du « moi », ténèbres multiples jetées sur la Réalité omniprésente de Dieu, générant l’oublie de son origine. Dieu est Le Présent, La Présence en la Présence. Il est Celui qui dispense et Celui qui rappelle à l’homme qu’il est à Son Image.

Lire la suite

kali yuga (2)

Enfer et Paradis

L’on ne peut dissocier La Voie extérieure* de La Voie intérieure**, mais non plus, l’on ne peut dissocier la Voie intérieure de La Voix extérieure, tout comme l’on peut difficilement séparer la vie en la scindant en deux mondes distincts. De fait, il n’est aucun espace qui ne serait exclusivement profane. Tout est Sacré. L’on ne peut non plus envisager un cheminement sans qu’il n’y ait un chemin, tout comme l’on ne peut envisager Le Corps sans qu’il n’ait une Âme. L’on est à croire que la vie, en tant que processus vivant et mouvant, est la seule réalité de notre existenciation. La vie est le commun à tous les êtres. L’être est un grand corps animé. D’où cette appellation d‘animalité sociale, parce que relation au sein d’un Tout. Ce qui bouge est vivant, mais tout ce qui est vivant n’est pas Âme suprême. Si nous avons oublié qui nous sommes et si nous considérons que nous avons progressé uniquement par la science, alors voilà ce que je dis : la science était avant l’homme, parce que les données scientifiques étaient là. Considérer l’homme sous ce rapport est en réalité réducteur, définitivement réducteur. Vais-je vous confier ceci ? Il est des êtres qui ont l’apparence de l’homme mais en vérité ont un âge mental très petit. Il peut s’agir d’un âge qui relève de la conscience minérale, il peut aussi s’agir d’une conscience qui relève de l’âge mental d’une souris, ou bien de celui d’un ours. Il peut aussi s’agir de l’âge mental du singe, ou celui d’une ombre. L’étincelle en chacun de nous révèle nos possibilités, réalisées ou manquées. C’est ainsi. Voilà pourquoi il est très dangereux de laisser certains arriver au pouvoir, certains qui possèdent tout au plus l’âge mental d’un vautour. Il est des êtres qui sont tombés si bas, qu’ils sont même en-dessous de la conscience animale. Néanmoins, les hommes, présentement Adamiques ont tous, en eux-mêmes, cette étincelle qui est celle de L’Âme suprême. Leur Retour commence passe par cette prise de conscience et par cette ré-orientation. Elle se formule par L’Intention qui est La Réponse à L’Appel.

Lire la suite

Tolérance, le véritable mépris

Hamlet 1888 Artiste-peintre né en 1973, autodidacte, d’inspiration expressionniste.

Ce qui est étonnant, c’est la mécanisation systémique de la séparation. La Vie présente, certes, ses singulières multiplicités, mais seule La Vision englobante permet d’atteindre La Compréhension unitive. Il ne s’agit pas d’accueillir faussement l’autre sous couvert de tolérance, qui, en réalité, est la manifestation même d’un pur déni. Tolérer c’est dénier à l’autre sa manifestation en son altérité et sa singularité. Tolérer, c’est prétendre être dans le vrai et concéder un illusoire espace à l’autre. Tandis que La Compréhension unitive procède de La Source-Une et englobe chaque chose, relie chaque chose selon sa singularité, et sait la relier au Tout. La Compréhension ne concède rien, mais elle exprime par une vision intérieure, un état d’Être qui est L’Accueil. Accueillir ne signifie pas concéder. Accueillir vient précisément de l’abolition totale de la séparation. Tout procède de L’Un et tout revient à Lui. Comprendre un élément épars ne signifie pas l’isoler dans sa particularité, mais bien percevoir en sa manifestation son état fragmentaire. Celui qui a vu les morcellements, les voit un à un. Il voit depuis la Réunification de ce morcellement. Par Le Laisser-agir, par La Remise confiante en Le Principe UN, il peut voir la maladie et même le remède. L’initié l’est de l’intérieur et ne saurait lui-même être la mécanisation d’une spiritualité dépouillée de L’Origine. L’Origine donne aux décryptages, et personne ne trompe La Conscience. La tolérance procède de la séparation et du mépris. La compréhension est un Retour à La Source. Tolérer procède de l’ignorance. Accueillir, c’est dire à l’autre : je te vois.

Conversion

Peinture de Tanya Ilyakhova

Quoi qu’il se passe, quoi qu’il advienne, nous connaissons Le Souverain et c’est à Lui que nous faisons allégeance. Pacte renouvelé au-delà de ce monde, quand même il serait à se perdre, nous avons passé le Pont. Sachez, Ô Amis, ni la faim, ni la soif, ni le froid, ni l’inconfort, ni la maladie, ni aucune restriction ne couvriront La Voix intérieure, La Voix du Rappel. Rompre avec ce monde est une Grâce lucide. Ce Par-delà qui est Le véritable Royaume, Celui que nul ne peut atteindre, Celui que nul ne peut abolir, Celui que nul ne peut agresser, Celui qui ne dépend de personne, ni de rien, Celui qui règne dans Les Cieux et sur La Terre, Celui qui détient Le Pouvoir dans L’Infiniment Grand, tout comme dans L’Infiniment Petit, Celui qui offre La pleine Vision, Ici, Ailleurs, Intérieure et Extérieure et qui donne sans compter belle Part en ce monde et belle Part en L’Autre, Celui-Ci qui détient La Réalité de L’Âme est le Salut. Comment considérer que ce Grand Tout est inerte et que simultanément, alors que Les Livres descendent en Les Sphères les plus basses et soulèvent Les Voiles de l’ignorance et donnent à La Transcription claire, ainsi qu’au Discernement, et croire que l’on puisse coloniser L’Irréductible ? Tout est en Sa Gouvernance, Totalisante. C’est en L’accueillant qu’Il est L’Accueillant et toute chose sera à se révéler, n’en doutez pas et œuvrez maintenant en épousant Le Vrai, en suivant La Clarté en ce Discernement et cessez-donc de dormir car Le Réveil est une longue maturation et Le Réveil est Puissant. Il n’épargnera personne et concourez au Pardon et à La Conversion intérieure, car par Elle vous entendrez et verrez et serez guidés.

Causerie de Janvier 2021

Le dénigrement dénote d’une mauvaise interprétation du Réel, d’une totale incompréhension du traitement des informations ; la suspicion révèle une amertume cachée. La colère est l’aveu d’une grande faiblesse ; la compulsion d’un vide essentiel. La méchanceté, un déni du lien avec l’Origine. Rabaisser les autres est l’aveu même d’une incapacité à s’aimer. On ne peut pas aimer l’autre si on ne s’aime pas soi-même. L’Amour vient de la Flamme intérieure et EST ou n’EST pas. Le seul Lien, Le Pont par excellence est L’Amour. Or, L’Amour est un Feu. Il est aussi un Dragon aux mille têtes. Un Dragon d’une Puissance inégalée. L’Amour est un Océan tumultueux et le commencement des tourments pour tout ce qui est Psychisme. Voilà pourquoi, il est dit que tous, hommes ou djinns, passeront par le Feu. Celui-ci prend naissance dans un Four spécifique. Il est cet ATHANOUR dans lequel certains aspirants entrent sans hésiter une seule seconde. Ils sont les papillons qui ne réfléchissent plus. Ils ont perdu toutes considérations rationnelles. Ils se noient dans cet Océan, ne faisant plus aucune distinction avec rien. Ils essuient toutes sortes d’opprobres sans même sourciller, tandis qu’ils traversent mille océans d’épreuves lors qu’ils savent que mille autres océans les attendent. Ils finissent dans les bras de L’Epreuve, se laissent submerger par mille feux, par mille délices aussi alors que rien ne les distrait jamais de leur immersion. Dans les houles de la mer, ils provoquent les monstres marins, se confrontent aux plus énigmatiques créatures, n’ont guère peur des sirènes si redoutables et lors que l’ennemi les affrontent, sont-ils encore à voir, leurs yeux ivres de leur délectable amante ? Ils font fi des tiédeurs, des suaves propos, marchent dans le vent de la désolation puis gagnent les rivages, naufragés, épuisés, déchiquetés par les tempêtes, les ouragans et même le silence de la mer. Leurs lèvres asséchées boivent le Vin de leur Feu. Personne ne peut ni les retarder ni les faire avancer. Tels sont ces amoureux que les hommes fuient, indélicats et grossiers. Tels sont ces êtres que les hommes ordinaires redoutent. Le secret de ces amants est, qu’après avoir traversé mille et un obstacles, ils voient le monde et tout ce qu’il contient dans le miroir d’un cœur pur. Ils ont atteint les royaumes de la connaissance, et du plus infime jusqu’au plus grand, pour eux, le monde est un parchemin dont la lecture est d’une limpidité peu commune. S’ils ne parlent pas, leur corps en dit plus long encore et s’ils parlent, leurs yeux se transforment en un navire ivre et libre.

Connaissance et ignorance, disciple et Maître

 

Toute ignorance est péché, au sens où toute personne est réellement responsable d’elle-même. Il n’y a pas de délégation possible. L’autre ne connaît pas pour nous. Quand même, l’autre peut appeler notre réalité profonde à se révéler. Qu’est-ce donc que le péché ? Le péché est une ignorance. Est-il pour autant condamnable ? Les soufis disent que la réponse de lumière est proportionnelle au péché, c’est-à-dire proportionnelle à l’ignorance. Pour tout versant, il en est un autre. C’est cela l’effet miroir et non une réduction égocentrique, comme nous pouvons l’imaginer, ou le croire, tant que nous n’avons pas vraiment vécu la chose. Le reflet est avant tout notre Echo-Résonance. Les soufis disent aussi que cet Echo-Résonance est lié à un point de rupture qui renverse cognitivement l’opacité, ou le voile, en Connaissance. Seul un Maître réalisé peut donner à nous relier à ce point de basculement. Le Maître est d’abord la réalité de l’écoute du disciple. Un disciple trouve le Maître de son écoute, si je puis dire. C’est pour cela que le disciple fait le Maître et le Maître fait le disciple. C’est pourquoi aussi l’étape intérieure du Maître-en-soi est une étape vitale durant le cheminement. Sans Maître, pas de disciple ; sans disciple pas de Maître. Nous rencontrons Cela en nous. Sans cette Réalité, il n’y a pas de cheminement spirituel, à quelque niveau que cela soit. Il n’ y a que passivité. Mais sans doute, l’on se doit de se laisser compénétrer par la nécessaire étape du lâcher-prise, de la Réceptivité. Celle-ci provient de La Rencontre intérieure de La Remise-confiante. Le doute s’efface et la Confiance s’installe. Je dirai même qu’Elle devient le Règne intérieur. La Beauté réside dans le fait que ces étapes, que l’on peut nommer clairement, se sont extraites de notre Magma. Alors, Cela s’énonce… Aujourd’hui, sommes-nous à pouvoir donner des directives ou bien à vivre cette réalité ? Dans la relation du Maître et du disciple, il est une Connaissance. Cela est Magie du Dedans. Dans le fond, les gens sont-ils en mesure de se réveiller au vue des circonstances actuelles ? On ne prêche que les convertis, me dit souvent mon noble Ami. Alors, que faisons-nous ? Nous n’entretenons pas l’illusion. Nous n’avons pas le temps de cette illusion. Cette toile d’araignée exponentielle ne peut se défaire que par la vigilance exponentielle. Mais pour ce faire, nous ne nous occupons guère de la confusion. Celle-ci est à se vivre totalement, comme la simple nécessité d’elle-même. La meilleure façon de lutter est de ne pas lutter. Lors, l’illusion n’a aucune prise. Nous suivons le chemin de Guidance qui n’est certes pas aisé, mais qui somme toute, donne à La Joie indéniable. Tout ce qui peut arriver aujourd’hui, est exactement ce qu’il se doit d’arriver. Chacun nous sommes exactement à notre place. C’est Cela la Connaissance. Elle nous extrait de tous les mélanges. C’est Cela L’Alchimie de transformation. Chacun nous choisissons ce qui nous est parvenu à notre ressemblance. Nous répondons à L’Appel depuis toujours et cet Appel nous a comblé, en dépit des épreuves. Les épreuves sont les preuves mêmes que La Joie jaillissante ne peut venir d’une auto-suffisance. Et Dieu seul sait ! L’ignorance est le jardin des ignorants. Mais l’ignorance est le défrichage du cheminant. Tout pour lui devient Joie.

Causerie de décembre

“Si Mon serviteur aime à Me rencontrer, J’aime à le rencontrer”

Résultat de recherche d'images pour "chute des damnés rubens"Peinture de Pierre Paul Rubens (1577-1640)

 

Il nous vient, à observer ce monde, la pleine certitude que la période du Kali yuga est effectivement une période infernale et que sont, hélas, visibles toutes les sphères possibles et inimaginables de l’enfermement. Nous ne pouvons éluder cette réalité. Nous ne pouvons non plus faire comme si nous ne voyions rien. Quand même, il serait possible pour nous de nous éloigner à tout jamais, et de poursuivre notre chemin en la plus totale solitude, nous restons perplexe. Qu’en est-il des possibilités du cheminement spirituel ? Toute métaphysique, toute approche de la transcendance, tout témoignage ne sont reconnus que par ceux qui en ont les aptitudes. Que cherchons-nous ? Il est clair, que chacun est enfermé dans son champ de conscience, même s’il s’avère aussi être parfois une sphère de non-conscience. Toute percée spirituelle est une réalité qui demeure très personnelle. Sans désir d’appropriation, sans désir d’identification, nous poursuivons cette voie. C’est celle-ci qui s’est présentée à nous, c’est celle-ci qui nous donne à prendre du recul avec toutes les emprises émotionnelles psychiques. La voie est tracée. Elle se donne à sa propre visibilité et rien de plus. Nous ne pouvons entrer dans aucun scénario d’enfermement. C’est pourquoi, nous le savons, nous sommes au seuil du Voyage. Il nous a été possible de nous défaire de toutes les identifications, et ce progressivement. Nous ne sommes pas tentés par le dégoût, mais, il n’en demeure pas moins que nous voyons combien les uns et les autres projettent sur telle ou telle personne, leur vie et ne peuvent s’en défaire. Les icônes sont innombrables. Quand il m’arrivait de voir combien certains passaient du temps devant leur poste de télévision, je me disais : ils ne vivent plus leur vie. Ils sont esclaves de leurs enchaînements divers. Malheureusement, ils pensent sincèrement qu’ils sont à vivre. Ils entrent dans la prison la plus confortable qui soit, et y restent prisonniers jusqu’à la fin de leur vie. Il en est de même de toutes les sortes d’identifications. De nos jours, les offres sont plus que multiples. Les schémas de pensées en kit… Je les vois depuis mon enfance et je suis sidérée. Le Kali yuga est bien l’enfer. Nous sommes tous dans cette Matrice de l’enfermement. Peu y échappent. Les cœurs simples et purs, ceux qui n’ont rien à perdre sont sans doute sauvés. Les humbles qui viennent dévêtus entrent dans l’accueil. On ne peut tromper La Nature. On ne peut contourner Sa Loi. Nous y reviendrons, si Dieu le veut… Merci pour votre lecture. Je vous souhaite la lumière. J’espère que celle-ci transformera vraiment votre réalité, jour après jour.

 

Petite causerie du nouvel An (1)

Karun Collection - gopi looking for Krishna

 

Chaque Cycle est une Réalité permanente, et chaque Souffle est à cette Réalité, alternative entre Le Mouvant et Le Fixe, entre ce qui se perd et ce qui subsiste. Quelle est donc La Sagesse en La Vie ? Tel est ce qui nous rappelle au drapé qui s’enveloppe de Son Mystère et au dévoilement en la sincérité du Pacte d’Alliance. Le Premier contrat humain est avec La Conscience. C’est-à-dire avec La Vie, manifestation que l’on pressent comme bien Supérieure à ce qui se voudrait chaque jour La réduire, La limiter à la conformité, à la norme. Peu importe comment cette réduction opère, il n’en demeure pas moins que comprendre Cela est déjà une grand occasion de se libérer de l’enfermement, de renouer de fait, avec Le Pacte d’Origine. Il s’agit d’une obligation avec Soi-même. Saisir tout l’enjeu d’une telle perspective, d’une telle Vérité fondamentale, du Principe de Vie en La plus Haute des Reliances sur L’Echelle de notre Être est le gage d’une véritable Liberté, ou peut-être devrait-on dire La Marche vers une Délivrance. Il n’est nullement besoin d’être en une quelconque croyance pour constater notre asservissement. Or, il n’est d’asservissement qu’en nous-mêmes. Il n’est qu’à observer autour de soi… La plupart du temps, nous ne savons pas que nous sommes Autre que cette réduction, nous ne le savons plus. Nous ne rencontrons que très peu le discours éclairant, enseignant, transmetteur, reliant. L’on nous apprend à être de véritables lâches. L’on nous empêche d’être Soi. Que savons-nous du Soi ? La Connaissance passe par la connaissance en l’observation du moi. Observer, c’est revenir à L’Intelligence Objective, Celle du Dedans. Cela est une première étape. Le Grand pas en Cela, en ce Dedans. Si nous comprenons que nous sommes la clef et la serrure, alors nous ne sommes plus « vendables » et personne ne peut nous réduire à autre que Le Réel, Celui qui est L’Immutabilité de « nous ». S’il est un vœu, le plus grand, le plus immédiat, le plus nu, le plus accessible, c’est celui-là qui devient une injonction : homme ! réveille-toi ! Connais-toi. Ce qui ne te cherche pas à te réduire mais à te redonner à toi, est celui qui te parle. 

Nous avons à dire ceci : depuis des milliers d’années nous sommes à rechercher à nous rassembler, non plus en ce psychisme bavard et délirant, mais à remonter encore plus haut en conscience. Monter ne veut pas dire devenir hautain. Monter est une Lumière. Monter est la cessation du bruit en nous et autour de nous. Telle est cette première causerie qui se veut, non pas réduire l’autre, mais bien au contraire : lui donner à se re-trouver.

Tels sont nos vœux au souffle rythmé de La Vie… (à suivre)

Méditation (3)

Buddha | Odilon Redon | oil paintingPeinture de Odilon Redon (1840-1916)

 

On demanda au sage ce qu’était la voie et pourquoi certains parlent du désir et de l’Amour. Le sage répondit alors : Au commencement est L’Amour car Tout est qui tient en Lui. Tout s’en retourne vers Lui. Le désir est l’aspiration pour atteindre l’objet du désir. Or, il n’est de désir qu’en l’Amour. Le désir est semblable à une source qui aspirerait à rejoindre l’océan. Parfois, cela se change en petits ruisseaux, ou en rivières, ou même en torrent bouillonnant. Selon le cœur aspirant, le désir peut être animal, égocentré, ou bien se fusionner en La Lumière de L’Origine. Tous les amours se cherchent, mais tous les amours ne se déploient pas de la même façon. L’Amour de l’aspirant est une réponse à L’Appel puissant de L’Océan. Rien, ni personne ne le retient, car tout son désir se concentre en son cœur et il est celui qui se noie dans l’océan de son âme. Ni effluve, ni image ne le retiennent. Il est aspiré et ce n’est plus lui qui désire en réalité, puisqu’il est le désiré. Telle est la réalité de la voie. Puisque L’Amour du désiré est Éternel et immortel. L’Amour est à l’image de L’Amour, car seul L’Amour rencontre L’Amour.