Genèse d’une Rupture : La Philosophia Perennis (1)

The Kota Master (Indian, active in the early 18th century). Radha and Krishna Walk in a Flowering Grove (recto); Krishna Fluting (verso), ca. 1720 (recto); ca. 1750–75 (verso). The Metropolitan Museum of Art, New York. Cynthia Hazen Polsky and Leon B. Polsky Fund, 2003 (2003.178a, b) | Krishna and Radha's bodies and garments, like the floral garlands they hold, appear suspended in motion, while the setting vibrates to their ecstasy. #spring

 

De nos jours, tout est dit. Tout le monde sait tout sur tout. De nos jours, l’homme est entièrement responsable. Telle est La Liberté qu’il chérit tant. Celle-ci, au demeurant, est la plus lourde des responsabilités qui soit. Certainement, l’homme est inconscient de cela. Au Regard de La Pensée objective, du défilement des idées, des émotionnalités diverses, contrôlées ou non contrôlées, que pouvons-nous dire ? J’aurai cette tendance à répondre : puisque l’homme ne peut s’empêcher de polémiquer, lors qu’il est en cette incapacité de voir les pluralités en la Manifestation, leur Beauté, qu’il pratique ce dont il est convaincu. Qu’il le pratique donc jusqu’au bout de ses ongles, qu’il frémisse en cette croyance, en son opinion, qu’il frémisse donc, et qu’il vive Cela ! Qu’il soit ouvert ou non à La Sagesse, qu’il  soit sensible ou non à La Réalité de L’Homme, qu’il comprenne ou non la dimension sacrée de la vie, qu’il se laisse compénétrer ou non par les effluves de L’Essence qui se rencontre en cette Sagesse, cette expérimentation plénière de La Philosophia Perennis, qu’il aspire ou non à traverser les passerelles qui mènent aux multiples Jardins de L’Âme, qu’il ait ou non cette bienveillance en La Vie, qu’il saisisse ou non les subtilités des quintessences hiérarchiques, cela ne changera rien. Nous ne sommes plus dans les profondeurs de L’Echange, ni dans les réalités du courage d’être en ce face à face. Nous sommes loin de comprendre les transparences du comportement seigneurial, du Divin en nous. Laissons parler ceux qui veulent parler. Tandis qu’ils font du bruit pour ne pas entendre et penser qu’ils sont les meilleurs, nous sommes à comprendre, enfin, que chacun, en plongeant en lui-même, en cette sincérité, trouvera. Tandis que nous avons cette pleine confiance, nous continuons la route. C’est un chemin solitaire, même si nous sommes en compagnonnage. Certes, la maturité nous donne en ce silence du Respect. Nous vivons cette écriture intuitive, inspirée, révélatrice en cette architecture qui est Le Soufisme. Il est venu à nous et nous ne le connaissions pas vraiment. Il y a longtemps, une personne, Dieu en elle, m’a donné à lire un mémorial. Cela me semblait si lointain, si étranger à ce monde, que la probabilité que cela soit vrai était durement engagée. Néanmoins, tout ce que nous sommes à vivre nous y conduit. C’est cette Joie de L’Accueil, ce laisser-agir en L’Echo, résonance de notre Âme qui nous retient en ce suspens et qui nous donne à louanger, Le Louangeur. Ainsi, nous sommes en paix, car, L’Universalité nous parle. Elle est Puissante et d’une Beauté Glorieuse. Nous apprenons au rythme de La Lecture, en ces feuillets du Grand Mémorial de L’Âme. L’Exaltation est Le Printemps perpétuel. Il est Un Jardin, et nous nous y promenons. Le Voyage est hébétude, tant les correspondances sont claires. Nous faisons acte de Témoignage. Nous apportons La Bonne-Nouvelle. En ce décodage, qui dure depuis si longtemps, nous sommes à peine au début de L’Aube qui nous étreint de par Sa Magie fluviale. Nous n’écrivons jamais en composant. Cela jaillit du fruit de nos entrailles. Lesquelles ? Le sourire ébauche un tracé de sérénité en nous. Je remercie Celui qui est L’Origine de mon être, et je remercie Celui qui nomme chaque Chose. Je remercie La Fulgurance du Jaillissement inépuisable et je remercie Celui qui accomplit Sa Promesse. Tout ce qui est venu en ce chemin, en cette vie est à L’Image même de L’Énigme qui est à se vouloir éclore en mille bouches d’Amour irradiant. Le Soufisme est au cœur de cette Philosophia Perennis, comme tant d’autres Traditions. L’Au-delà des limitations de Conscience, Beauté des découvertes et des connaissances. Il dit : entre en ce Jardin. Il dit : A toutes Les Voies, Je te donne accès. Il s’agit de L’Unité Réalisée. Le Jardin de Dieu est vaste. Il accueille ceux qu’ils L’aiment de tout leur cœur et de toute leur âme. Ici, est Le Lieu du Parfum de L’Âme. Ici est La Demeure aux multiples Demeures. Ici, est La Fontaine de Vie et La Délivrance. Ici est La Joie des Retrouvailles.

3 commentaires sur “Genèse d’une Rupture : La Philosophia Perennis (1)

  1. En effet, c’est la notion de قرب, la proximité. Plus je me rapproche de Lui, plus Il est proche de moi et plus je suis proche de toutes les âmes. Les beaux parleurs évoqués par Naïla ne connaissent pas ce secret qui pourtant est mentionné par exemple dans ce Hadith : « Ô Moussa, J’ai des serviteurs que J’écoute quand ils me parlent, vers lesquels Je vais quand ils M’appellent. Je me rapproche d’eux quand ils viennent plus près et dont Je prends le parti quand ils prennent le Mien. »

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