Sceau des Réalités (6) : Culminance des manifestations Divines

Le Verbe de David

 J’aime à Te rencontrer ici en Ta Fidélité Suprême. Si Tu n’étais pas, je T’inventerais, Ô Beauté de Toi ! Ô Ravissement de Toi ! Ô Larme de Joie ! Ô Premier de Toi ! Ô Second de Toi ! Ô Finalité de Toi ! Ta Création est ma création. Ô Sublimité ! Si Tu étais Limité, je Te dirais : ne Te Limite pas, Ô Extase de Toi ! Lors que Tu marches, je suis en Le Seul Rythme de Toi, Ô Cœur de Toi ! Ne jamais cesse d’être en Cette Exaltation qui en ondes douces Te trouvent depuis La Première Onde. Ô Fleur des éclosions si suaves de Ton Exponentiel Amour ! Ô Louange des Royaumes infinis déployés en Ta Largesse ! Ô Jardin des Luminescences et des Beautés de Ta Présence ! Ô Drapé des Soieries de Tes Mouvances ! Ô Les Levers des Jours de Ton Éternelle Aube ! Ô ma seule préoccupation en La Lyre du Verbe de David ! Ô mes larmes en abondance, en ma pénitence, en mon âme qui Te Révère ! Les Cieux orchestrent Les Chants les plus extatiques et les plus bouleversants. J’ai clamé ce qui ne s’est jamais clamé. J’ai gravi Le Mont et je T’ai trouvé en Ta Sainteté. Berceuse des nuits mouvementées et éternelles offrandes aux pieds des oliviers. Ruissellement de Ton Verbe d’Amour en La Miséricorde. Rien n’est jamais scellé du Sceau de La Réalité, si ce n’est Le Serment de Ta Fidélité, et Tu es Le Vivant qui se trouve en Ton instant, Ô Bien-Aimé des Éloges de La Complétude ! Ô Califat des Mansuétudes ! Ô Magistère des Niches des Lumières vibrantes d’éternité en éternité, feuillet de L’Immaculé ! Virginité des Encres de L’Océan de La Miséricorde en La Connaissance. Telle est La Beauté de L’Amour qui ne jamais aveugle, qui ne jamais sépare, qui ne jamais enlaidit ! Telle est La Profondeur de Ton Élocution, inépuisable depuis Ton Océan que Tu crées de seconde en seconde des Volontés de Ta Parole inépuisée ! Ô Toi qui accordes à qui Tu veux de Te Trouver en ce don de Toi, Serviteur du Roi ! Ô mon Roi d’Amour en cette poitrine qui s’ouvre à Ta pleine Lumière ! Le Souffle s’accélère de Ton Breuvage Céleste. J’ai visité les lieux de Ton Sourire qui se suspend aux douceurs des Printemps de La Louange en cet Étendard de Ta Majesté. Plie le genou, Ô Chevalier d’Amour, en Ta Mort se révèle La Joie effusive de L’Autre Monde de Lumière. Ô Maître Ibn Arabi, n’as-tu pas en songe visité la servante misérable et ne lui as-tu pas dit : fais comme ces âmes d’amour, chante, lors tu seras la dixième femme ? La Conquête est celle de David qui me tint en son royaume d’Amour et depuis, sais-je m’évader ? Des années à nous éplorer en L’Indicible Océan d’Amour en L’Amour en L’Amour. Des fugacités qui exultent de la Vénération et de L’Accueil plénier. Des petits pas sur la neige des complicités de La Visitation des boutons du Romarin et Ô Joie ! David de mon âme ! Ô David de La Constance et de La Témérité ! Ô David de La Seigneurie Vénusienne en ce palais du miroir cristallin ! Tu touches mon cœur durant des années qui ne jamais s’achèvent de Ta Douceur. Les vibrations scellent éternellement mon être à Toi, Ô Noble Roi de La Vallée Suprême ! Vallée de La Sainteté des nuits en prière, et du Lac de Tes larmes. Le Jardin jaillit des lumières de ton cœur en émoi. L’Arbre est Munificence de Ta Gloire ! Ô effacement du Roi en Le Roi ! Ô sceptre de L’Autorité sacerdotale en cette Lettre qui se répand encore jusqu’aux confins des Terres et des Cieux, Toi, en L’Occulte de Ton Pouvoir, Tu sièges en L’Assemblée resplendissante et Ton Nom est sanctifié de La Lumière des Sceaux de La Toute Réalité. Honneur Ô glaive de Ton Bouclier et des oraisons dans La Montagne, lors que les oiseaux accompagnent les plus célestiels Cantiques, Les Psaumes de La Complétude, les Chants de L’Infinitude, La Couronne de Ton Legs suprême. Révérencielle Union en ces quatre-vingt-dix-neuf Noms de L’Unification, Humilité de L’Obédience d’une chaîne qui ne jamais se rompt.

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