Le Travail sur soi

« Tant qu’un élément de l’être, un mouvement de la pensée est soumis encore aux influences étrangères, c’est-à-dire n’est pas uniquement sous la Tienne, on ne peut pas dire que l’Union véritable est réalisée; c’est encore l’affreux mélange sans ordre et sans lumière, car cet élément, ce mouvement est un monde, un monde de désordre et d’ombre, comme l’est la terre entière dans le monde matériel, comme l’est le monde matériel dans l’univers entier … »  Mirra Alfassa (1878-1973)

 Le 2 décembre 1912, La Mère

Arbres : symbiles de vie et de durée. Lone Mountain Pine

 

     Chaque jour, La Mort se visite et nous dormons chaque nuit dans Ses Bras. C’est Elle qui nous réveille à La Vie, en Sa Dimension Profonde d’Elle. Nous ne pouvons L’occulter et nous ne pouvons négliger cette Réalité. C’est Elle qui nous donne Le moment Présent. Nous cultivons ce qui nous parvient des semences en nous. Fort de cette vérité, nous cueillons La Connaissance comme les fleurs qui se laissent butiner. Nous sommes à l’image de cette Vie et nous ne voulons pas ressembler à autre chose. Nous n’avons aucun autre But que Celui qui se révèle en ce processus du Retour. Que nous vaudrait de manquer Les Retrouvailles ?

5 commentaires sur “Le Travail sur soi

  1. Quelque Chose se passe

    Dire « je suis mort » ou « je ne suis pas » est une clef.

    Dire: je suis déjà de l’autre côté » est encore une clef.
    Dire: ceci est impermanent » ou: « Il n’y a de Dieu que Dieu » est encore la clef.
    Le répéter inlassablement sur l’île où se trouve le refuge.
    Chanter la mort, l’amie, c’est chanter la distance abolie entre ce qui n’est pas et ce qui EST.
    Renoncer à chaque désir, à chaque mouvement de son âme, c’est faire un pas de plus vers l’Âme originelle.
    Émigrer vers Dieu c’est renoncer au rêve, à ce qui n’est pas, pour voir la Réalité Suprême.
    Plus on renonce, plus les voiles tombent.
    Moins alors nous souffrons, car la souffrance vient de ce combat de l’âme inférieure qui s’agrippe.
    Ne plus la voir, oublier son illusion, ses mots,
    Car elle et devenue une étrangère devant la paix qui s’installe.
    Maintenant, quelque chose se passe.
    Un petit vent léger vient nous effleurer.
    Comment faire? Se poser et s’occuper de LUI.
    Ne jamais renoncer.
    Quelque chose se passe.
    Ne plus rien désirer.
    Tout tombe: les événements, le passé, le futur, les actes, tout cela fait partie du rêve.
    Ce qui reste: Sa Présence dans le moment présent.
    Quelque chose se passe.
    Notre corps rejoint l’autre rive.
    Le corps devient l’harmonie.
    La mort devient la vie.

    (5 mai 2014)

    La Réalité d’un cheminement est au delà de ce que l’on peut imaginer. Il est des états de ruptures, des béances que nous sommes à vivre qui relèvent du sur-naturel. Aucun autre moyen pour vivre Cela que La Prière, car nous entrons en un couloir bien étrange et de vérité que nous ne soupçonnons pas.

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      • Bonjour Philippe.

        Dire que nous sommes chacun à apporter au monde ce Quelque Chose qui se veut se découvrir en sa totalité est un fait, et nous serons à choquer bien plus d’un en disant que nous sommes différents. Un jour, une dame me demandait pourquoi je marquais ainsi ma différence. Je lui ai répondu très simplement : je ne marque pas ma différence, puisque je suis, de toutes les façons, différente. C’est juste que je l’assume, non pas pour me distinguer, mais parce que nous sommes tous en notre singularité. Avez-vous déjà vu deux fleurs identiques, deux arbres identiques, et ainsi de suite ? Nous ne sommes pas une masse d’humain identique, comme l’on voudrait nous le faire croire, nous avons chacun notre parfum, notre essence. Les gens ont peur de ne pas être « leur semblable », et du coup ne peuvent que difficilement voir l’autre. Celui qui ne sait pas qui il est, ne peut voir l’autre. Unicité ne veut pas dire identique, mais plutôt connaissance de soi et de l’autre. Quant à la sensibilité, nous remarquons aisément que nous ne sommes pas tous à avoir les mêmes sensibilités, et de fait, les mêmes perceptions. Je trouve tout simplement que c’est une merveille. Car, c’est comme si nous pouvions nous visiter avec sérénité, mutuellement, et nous dire : oh ! c’est Toi ? Que me dis-tu que je n’ai pas su voir, ou que je n’ai pas perçu ? Voir, c’est « Tout » voir. C’est ne pas avoir peur de la singularité. C’est se relier, en ce par delà. L’au-delà est d’abord en nous. Nous voir est « percer » en nous. Béance, état de Rupture, Eveil, cheminement, L’Histoire de L’Humanité est un exponentiel Voyage de La Conscience. Chaque jour, nous perçons et chaque jour nous apprenons à « reconnaître ». Le grand problème c’est la peur. Le Jour où les hommes comprendront qu’Ils sont Cela, ce Trésor, le jour où ils comprendront que nous sommes une seule Âme, semence multipliée en cette « sensibilité » en ce désir de se trouver et non pas de négation, alors, Quelque Chose d’extraordinaire se passera.
        Nous ne sommes pas ce que nous croyons être, oh non ! Lors que je traversais des étapes étranges en ce voyage de La Conscience, il m’a été donné certains outils. Des clefs, et cela a ouvert des portes insoupçonnées. Aujourd’hui encore, j’en suis simplement émerveillée. Nous y reviendrons si Dieu veut !

        Merci pour votre présence.

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  2. « Oh ! c’est Toi ? Merci pour tant et tant que je n’ai pas su voir, ou que je n’ai pas perçu! » …

    Tant de Beautés! Tant à méditer! Tant à réapprendre à Aimer! Tant à mourir! Tant à Vivre! Magnifique!
    Quel Bonheur en Lui en ces multitudes d’Instants! … Infiniment Merci!

    Sais-tu l’Amie… c’est un Océan sans rivage!…

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