L’Adam-Ève, Le Retour

Résultat de recherche d'images pour "adam et eve peinture"Peinture de Thomas Cole (1801-1848)

     Vêtus de justes parures de Lumière, la nudité les rattrapa. Ainsi entrèrent-ils en cette Initiation du Retour. Ainsi Le Seigneur le décréta. Ainsi en est-il de toutes les prétentions dont Il nous dévêt, et ainsi sommes-nous tel un champ de ruines, n’ayant aucun manteau pour nous parer. Que sont donc les prétentions, si ce n’est l’illusion que nous avons de nous appartenir, lors que nous sommes telle une puissante vibration à revenir à L’Origine, en notre Corps, en notre Esprit, en notre Âme ? De fait, il n’existe pas de péché originel, mais bien une Volonté Divine, en notre agrément du Pacte Pré-Éternel, de nous donner à Le Rencontrer, en Lui. Que soit répandue La Paix en La Maison D’Adam et Ève. En cette Demeure de La Conscience de L’Arche Première, de L’Oeuf de toutes Les Semences, Lumières vibrantes de La Quintessence du Mystère dont L’Indicible est une Éternité d’hébétude et de Connaissance en Son Océan de Beauté et en Son Océan de Majesté. Ainsi en est-il du devoir de La Quête, lors que La Lumière nous libère de La Prison qui nous enchaîne à la superficialité mécanique et en l’oubli de notre Réalité. Des fantômes aux alentours, crispés en leur scénario de décor, s’accrochant au rêve, en l’inertie des corps. Nous n’avons aucun pouvoir sur personne, excepté de délivrer un message de Paix et de Rappel. Ainsi est né cet enfant de La Découverte. Il a scruté l’horizon qui perlait de son Mystère et la Vie lui semblait si belle de Sa Vérité palpitante, non pas en sa consommation, mais en Son Acte d’être. Le Chemin est cette pensée déroulée, en ce tapis léger de soierie ondulante que L’Esprit accueille en Son Émerveillement.

     Alors, la nudité est en sa permanence, le seul vêtement de notre âme, et nous ne cherchons rien pour nous-même, perdu en ce siècle des poussières, lors que La Mort est Le seul Pont que nous reconnaissons comme étant le Point de La Rencontre, du début d’un Voyage en La Conscience du Renoncement. Nous accueillons L’Adam-Ève de notre Amour qui vibre de La Naissance d’un regard qui se lève à L’Aube, en cet Unique Jour. Nous n’en savons point d’autre. C’est de voir La Mort chaque jour, que nous sommes en cette Audience. En chaque Cycle Vénusien, nous avons demandé pardon à L’Assemblée qui siège en ce par-delà. Nous l’avons rencontrée en cette Vision de La Perception de La Crucialité. Nous lui avons dit : Ô Gens de Renommée, Ô Peuple de La Connaissance, vous, Lumière que l’on ne soupçonne plus, Ô Nobles vassaux et nobles Chevaliers, veuillez-nous pardonner nos négligences et notre ignorance. Puis, à notre droite, nous avons regardé Le Prophète des Sceaux de La Réalité, et nous avons promis de le visiter chaque jour, en son Jardin, nous avons promis d’être là en ce monde subtil que l’on ne voit pas. Chaque jour que Dieu fait, nous lui demandons pardon pour notre ignorance.

     Nous n’avons pas à rougir de ce Par-Don qui est Le Pas en ce Voyage du Retournement. Nous ne faisons aucune concession à personne, si ce n’est aux grands nobles de La Royauté Divine. Ils sont à nous observer. Ils mettent à notre service des émissaires loyaux et persévérants. Ils nous instruisent et sont attentifs à notre sincérité. Chaque jour, je les vois en mon cœur de vision. Ils sont les étoiles de ma vie qui ne cesse de s’émerveiller en ce monde exponentiel de possibilité. Chaque visage qui m’apparaît est en mon cœur, Amour et Reconnaissance, et pourtant, nous leur avouons notre misère et notre négligence. Nous avançons, tantôt en pleurant, et tantôt en riant. Nous n’avons plus aucune émotion propre si ce n’est celle qui se révèle en nous, et nous la regardons comme l’on regarde une main devenue coupe qui recueille une Eau magique.

      Le Royaume de Dieu est vaste, et quand nous ne savons plus où aller, une Voie s’offre encore à nous. Nous chérissons La Seule Vie Divine, et toute autre Conscience ne peut nous atteindre. Nous traçons de nos pas une route en vue de Lui, et nous n’avons aucun scrupule à choisir cette Voie qui est Vivante. Elle est intime et nous La reconnaissons comme étant celle qui nous correspond, celle qui nous donne La Vie unifiée en notre âme. Nous agréons les souffrances qui sont la preuve même de notre ténacité à ne jamais chercher la facilité, et nous avons dit ceci, à L’Assemblée exotérique : L’Amour est plus fort que tout. Celle-ci s’est retirée et n’a plus eu aucun regard sur nous. En Ce Cœur dépossédé, nous avons choisi l’abîme de feu, et nous ne désirons pas manquer Le Seul Rendez-vous qui nous importe. Lors que L’Âme s’extirpe des nues, elle est à voir. C’est ainsi. Nudité de L’Adam-Ève du Voyage.

     Toutes les Légendes sont en nous les clés de La Voie, et ce sont ces clés qui sont les garanties de notre Reliance. Nous ne reconnaissons rien d’autre que La Voie des Anciens et nous faisons acte de transmission. Le Seigneur est Vivant ! Le Roi est Présence !

Comprends-bien.

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