L’illusion, une lecture erronée

Il n’est aucune illusion si ce n’est en son interprétation.

Telle conscience, telle préhension de la Vie-manifestée. Il est autant de lectures possibles que de consciences possibles, tout comme il est autant de non-conscience et de non-lecture, ce qui suppose qu’il existe un seuil ou l’être n’est plus en mesure de lire sa vie, ni de la relier à rien. Les heurts entre les individus viennent de la méconnaissance du Principe unitif. Si je dis que celui-ci s’acquiert, je dis faux. Pourtant, au vu du cheminement spirituel, il se pourrait que celui-ci apparaisse et semble s’ajouter à ce qui est. Mais il n’en est rien. Le Principe unitif est à la fois en nous et hors de nous, si je puis dire. Lors que les consciences sont une multiplicité d’écartèlement de la Vision, une fixation et une crispation, seul L’Un, le Centre de Convergence permet de relier tout ce qui est manifeste.

Alors, il n’existe plus de heurts et les êtres partagent le pain béni de l’Esprit. La Table est servie et les hommes regardent et voient ce qui relie toute cette multiplicité. Il ne s’opposent donc plus. Ils apprennent et se laissent submerger par l’Echo. Ainsi, ils vibrent. Lors, il est bon d’ajouter à ce propos cette parole : il est une infinité de fréquences, et les consciences sont cette infinité qui se déploient, hélas, dans un chaos quasi dissonant, en cette ère. Les variabilités de ces fréquences sont telles qu’il est impossible de les repérer et même de les maîtriser. Elles sont simultanément mouvantes et changeantes. Cela ne se mesure plus. Cela se vit. Ceux qui atteignent Le Centre intime de leur être regardent avec les Yeux du Principe suprême. Ils sont reliés au monde visible et au monde invisible, qui est le Par-delà. Alors, il est intéressant d’ajouter à ce propos cette parole : notre corps est un corps vivant, exponentiellement riche de possibilités infinies et dès lors que ce corps devient le Lieu-tenant de La Descente Divine, l’être parvient à sa nature essentielle qui est l’homme parfait, l’être Adamique. Au-delà, il devient l’homme universel, qui est la Réalité Pré-Adamique. Nul ne peut franchir ce seuil s’il n’a intégré en lui les réalités Adamiques et nul ne peut aller au-delà s’il n’a intégré Le Sceau des Réalités. Que cela soit nommé ou non ne change rien. Lors, celui qui atteint cette étape de la Conscience re-connaît ces réalités depuis les archives mémorielles de son être. Ainsi reconnaît-on les consciences unitives et ainsi reconnaît-on les consciences parcellaires, voire déficientes.

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