Être ou ne pas être (3)

Art de Samuel Farrand

Dissolution en L’Absoluité du non-fait, et d’émergence au sein du Magma, qui de Lumière en Lumière Se jaillit. Il n’est plus aucun « Je » si ce n’est Le Premier « Je » en L’Alpha de La Descente. Aux vibrations si intenses, il n’est plus que Lui. Il n’est ni manifesté qui se fige, ni manifesté qui s’annihile. En Cela, ne t’arrête pas en ce qui serait à vouloir se matérialiser et de nouveau figer Ce qui est reçu ici, car, il n’est de mutabilité qu’en L’Immutabilité. De nombreuses fois, l’on perd toute conscience de ce monde, de la vie mouvante, pour entrer en état de Veille. Cette Veille est singularité de vie. Elle est Eveil en La Mort, qui n’est pas fin de toute chose, mais bien Renaissance, nouvelle vie. Ne le vois-tu pas chaque jour en la métaphore existentielle ? Le secret des pronoms personnels est à décliner les niveaux des sphères de L’Unité en leur éclatement, puis en leur Rassemblement. Ces déclinaisons sont le fruit d’un épanchement de sphères. Présences en ouvertures simultanées de mondes conscientisés. Ce qui s’écrit ne jamais sait à l’avance ce qui s’écrit. Cela vient en cette vibration du Cœur. Le Recevoir est étrangeté. Le Traduire est intelligibilité. L’Amour est ce qui dissout toutes les aspérités. Il n’est plus aucun heurt. L’Amour est et se déploie tout simplement. De Lui, la fidélité inébranlable en la dissolution de toutes les revendications. Il faut du Temps pour que L’Être naisse…